Projet emblématique du Marseille d'aujourd'hui avec un background musical anglo-saxon et des racines enfouis de l'autre côté de la Méditerranée, ça mixe avec évidence le rock-électro, la langue Arabe tout en évoquant U2, ça sample Oum Kalthoum, Omar Souleyman au milieu de guitares distortions portées par les vents chauds... Le tout enivré par les rythmes transes gnaouis...
Temenik Electric en concert
Temenik Electric : l'historique des concerts
Sa.
09
Nov.
2024
Ve.
28
Juin
2024
Je.
30
Mai
2024
Sa.
10
Fév.
2024
Ve.
28
Avril
2023
Ve.
10
Mars
2023
Ve.
07
Oct.
2022
Esplanade St Jean J4 - Marseille (13)
Di.
10
Avril
2022
La Seine Musicale - Boulogne Billancourt (92)
Temenik Electric : les dernières chroniques concerts 10 avis
Fiesta des Suds 2022 : Hollie Cook, Youssou Ndour, Temenik Electric, Star Feminine Band, Hypnotic Brass Ensemble, KT Gorique
Cette deuxième soirée à la Fiesta des Suds proposait des artistes encore plus différents que la veille avec des stars confirmées, des découvertes et des artistes qu'on a déjà vus à Marseille mais qu'on est content de revoir. Star Feminine Band Et ce dès le début, avec les Beninoises Star Feminine Band dont le deuxième album "In Paris" sortait le même jour que ce concert étonnant. C'est un télescopage explosif de musique africaine avec du rock garage (le projet est signé chez Born Bad Records), il faut donc être dans un certain état esprit pour écouter longtemps leur musique à la maison, mais sur scène on passe un excellent moment. Elles sont une demi douzaine avec 3 chanteuses mises en avant qui sont également musiciennes (aux percussions surtout) et danseuses, avec des chorégraphies et mouvement assez spectaculaires, comme sur ce titre où la bassiste joue avec son instrument au dessus de la tête. Ou d'autres où on n'est pas loin du plus grand chapiteau du monde avec des pyramides humaines ou quand que les musiciens en retrait chantent en chur, visuellement et au niveau son c'est brut, limite punk mais également touchant. Une des chanteuses présente des titres enjoués mais aux paroles beaucoup moins... Lire la suite
Chinese Man, Imhotep, Temenik Electric, Pink No Color
Ohlala, mais depuis combien de temps j'ai pas fait ça moi, de rédiger un live report ? C'était même pas prévu d'ailleurs ! C'est une fois arrivé dans l'Espace Julien que ça a fait tilt, il était important de laisser une trace de cette soirée. Et comme mon comparse Phil' allait se tirer après le set des Temenik Electric, j'allais devoir ressortir mon bon vieux clavier et mes blagues nazes. Ce dimanche soir (ainsi que la veille, où la salle semblait être bondée au vu des photos), on ne payait pas son entrée pour voir des groupes : on faisait un don à SOS Méditerranée, cette asso absolument exemplaire, qui part en pleine mer avec uniquement des fonds privés, sauver d'une mort probable des gens entassés sur des radeaux de merde, balancés là par des passeurs de merde, ayant traversé au préalable l'enfer, en Lybie ou ailleurs, avec tout ce que l'on sait d'esclavage, de viols, de tortures. Après toutes ces horreurs, il serait logiquement normal de les aider coûte que coûte à se reconstruire sur un territoire auquel ils souhaitent accéder juste pour enfin vivre une vie modeste, mais à l'abri de la violence. Manque de bol, notre beau gosse énarque Emmanuel Macron / Jupiter et ses potes de l'UE préfèrent les voir crever en ne faisant... Lire la suite
(ma) Rue du Rock #5 (Festival Phocea Rocks) : Miss Paillette, Niwt, Copernic, The Insomniacs, January Sons, Yvi Slan, The Dirteez, Farouche Zoé, Harmonic Generator, Medusa, Roxys Angry, Duck Tape, Poutre, Conger! Conger!, Temenik Elektrik
Et de 5 ! C'est déjà l'édition #5 de la Rue du Rock par Phocea Rocks ! Comme le temps passe... Quand on repense aux deux premières, il y a de quoi mesurer le chemin parcouru, aussi bien en fréquentation (de moins de 500 à ... peut-être 2 500 ce dimanche ? en tout cas ça m'a paru bondé !), qu'en programmation (de 5 lieux à 7, voire 8 en comptant les Danaïdes en bonus) qu'en ... sécurité ! Se rappeler que la rue Consolat n'était même pas toujours fermée à la circulation pendant l'événement, selon les années et autorisations erratiques reçues... Alors que pour la deuxième année consécutive en 2017, on a en effet du non seulement tout bloquer, mais faire dégager toutes les voitures de la rue ! Heureusement, beaucoup moins sont parties en fourrière même si 3 ou 4 vraiment mal placées ont fini par être rattrapées par la patrouille municipale en début d'aprème. Bref, plus de préparation mais plus de confort après. Le problème est qu'au fil des 5 éditions je suis passé presque à mon insu, de vaguement bénévole de l'association (en tant que chroniqueur gonzo amateur), à bénévole complet, vraiment mobilisé sur les petites et grandes choses à faire, défaire, et parfois refaire. Autrement dit : avant j'étais trop bourré pour faire une chronique... Lire la suite
Temenik Electric + Bamba Wassoulou Groove + Ricardo Ribeiro + Breabach (Babel Med Festival)
Petit retour sur ce deuxième soir de cette 12ème édition, antidote parfait à la morosité ambiante et au psychodrame qui se jouait au Vélodrome au même moment. Un vrai succès en termes de fréquentation car si ce n'est pas aussi bondé qu'à la Fiesta Des Suds il y a beaucoup de monde pour des concerts d'artistes inconnus du grand public. Et malheureusement pour certains concerts beaucoup de gens qui n'en avaient pas grand chose de ce qui se passait sur scène et bavardaient bruyamment, comme celle du chapiteau où il y avait pourtant de belles choses à entendre. Les Ecossais de Breabach dont le folk gaélique parfois intimiste était couvert d'un brouhaha assez insupportable, tandis que les morceaux plus festifs avec Cornemuse, flûte et claquettes ont logiquement plus accroché. Bien apprécié également le Portugais Ricardo Ribeiro, étoile montante du Fado, qui accompagné de trois... Lire la suite
Temenik Electric : les chroniques d'albums
Temenik Electric : Ouesh Hada ?
Chronique écrite le 13/06/2013, par Zeu Western Manooch
Loin d'être de brutaux apôtres de l'industrialisation de la sono mondiale et de son recyclage, les gars de Temenik Electric adoptent l'hybridation de langages musicaux plus émotifs et rageurs allant du blues à la transe , de l'organique à l'électronique. Ici, le discours, radical c'est certain, n'est jamais oppressant ou claustrophobe. Le message, chanté, éructé, en arabe, n'est jamais asséné, restant dans l'aire de l'interprétation kaléidoscopique. Comme si sans vraiment comprendre ce qui est dit, nous percevions chaque détail des histoires racontées et de leurs enjeux. Du coup, cet album des Temenik Electric, leur premier, quésako ? Des guitares ailées et supersoniques y décollent dans des fracas... Lire la suite