Dan Auerbach et Patrick Carney sont tombés dans le blues quand ils étaient petits, ça s'entend dans leurs ébouriffantes chansons entre punk n' blues et country folk soul ! En 2015 apparaît The Arcs, le nouveau projet solo de Dan Auerbach... Les Black Keys étaient de retour en France avec des concerts au Zénith de Paris les 18 et 19 juin 2023 et au festival de Nîmes le 4 juillet 2023 pour présenter leur dernier album en date, "Dropout Boogie", et jouer tous leurs tubes ! Suite à la sortie de l'album "Ohio Players" (disponible le 5 avril 2024), le mythique duo d'Akron annonce deux dates au Zenith de Paris - La Villette les 12 et 13 mai 2024.
The Black Keys : tous les concerts
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Juillet
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The Black Keys : l'historique des concerts
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Arènes - Nîmes (30)
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Parc del Forum - Barcelone
The Black Keys : les dernières chroniques concerts 12 avis
The Black Keys + The Kills + Harold Martinez (Festival de Nîmes 2014)
Grosse soirée rock 'n roll blues dans le superbe cadre des arènes romaines à l'occasion du festival de Nîmes le 15 juillet 2014 avec par ordre d'apparition, le prometteur Harold Martinez, les incendiaires The Kills et les imparables The Black Keys... Du bon, du sexy et du lourd jusqu'au bout de la nuit (ou presque) ! Harold Martinez Dès 19h45, le régional de l'étape, Harold Martinez, se charge de délivrer la bonne parole country folk rock 'n roll avec un set percutant en duo guitare/chant et batterie. Un set qui reçoit un bel accueil de la part du public. Au menu, gros riffs de blues rock distordu, voix habitée à la Sixteen Horsepower et morceaux aussi décérébrants que rentre dedans ou menaçants... Une très bonne introduction à cette soirée mais aussi à l'univers de ce groupe, qui gagnera forcément à être revu dans une petite salle intimiste avec un son plus chiadé. The Kills Après la demi-heure passé en compagnie de Mr Martinez, le duo The Kills a droit à un peu moins d'une heure pour prouver que sa classe sexy ne s'est pas évaporée avec les années, bien au contraire ! Amaigrie, très affûtée vocalement (quelle panthère !) et arborant une jolie teinture blonde, Alison Mosshart aka VV fait donc une nouvelle fois très... Lire la suite
(mes) Eurockéennes 2014, 2/2 : Uncle Acid & the DeadBeats, DakhaBrakha, Biffy Clyro, Volbeat, Goat, A Tribe Called Red, Robert Plant & the Sensational Space Shifters, Ghost, The Black Keys
Critique écrite le 07 juillet 2014, par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 06 juillet 2014
Le samedi, c'est par là ! Mauvaise nouvelle pour commencer : on a pas assez trainé au barbecue du dimanche pour rater comme prévu les abominables chevelus d'Uncle acid & The Deadbeats, dont le heavy rock graisseux nous a copieusement cassé les oreilles et le reste avant Black Sabbath il y a quelques mois. Il faudra donc les revoir, les pieds dans une boue malodorante (un concert à l'étable, quelqu'un ?). Allez, soyons honnêtes, ils sont bons musiciens, le chanteur est correct, ils ont finalement une figure derrière leurs cheveux (hé ! à Bercy ce n'était pas si évident). Mais ils surévaluent le pouvoir "hypnotique" de leur heavy-rock : en fait il ne nous fait pas décoller, d'autant moins avec les pieds atrocement englués. Ne fait pas voler un dirigeable en plomb, qui veut (on y reviendra). Dans les tous meilleurs moments (1 ou 2 titres), ils s'approchent de Black Sabbath, avant que ça retombe aussi sec, pour finir sur du carrément chiant. En attendant il fait un soleil à crever et on ne va pas s'en plaindre : y'a alerte orage pour toute la soirée sur la Presqu'île, alors on reste calme et on boit frais. C'est le moment d'une bonne touche d'exotisme qu'on imaginait à la Kusturica avec DakhaBrakha dont les vidéos n'ont pas manqué de... Lire la suite
Rock en Seine 2012 - Jour 2 : The Black Keys, Noel Gallagher, Agoria, Eagles Of Death Metal, The Temper Trap, Speech Debelle
Critique écrite le 01 septembre 2012, par Fredc
Domaine National de Saint-Cloud, Saint-Cloud 25 Août 2012
SAMEDI 25 AOÛT 2012 Temps : Plutôt beau, rares averses en soirée, très froid la nuit. On a vu : Speech Debelle, Of Monsters And Men, Ed Sheeran, The Temper Trap, Eagles Of Death Metal et Lou Doillon dans l'espace VIP/presse ; Jean-Paul Huchon et Elisa Jo, visiblement peu emballée, devant Noel Gallagher ; Antoine de Caunes, Hyphen Hyphen et Anaïs à l'after VIP. SPEECH DEBELLE - Scène de la Cascade - 15h00 : 7,5/10 C'est sous un beau soleil que cette deuxième journée de Rock en Seine commence avec la rappeuse/chanteuse Speech Debelle sur la Scène de la Cascade. Musicalement, elle se situe à mi-chemin entre deux artistes déjà passés par le festival francilien : Macy Gray et The Streets. Avec un excellent groove et un bon flow, l'artiste britannique livre une musique très mélodique et rythmée, bien entourée par son band, devant malheureusement bien peu de monde et pour un set de 35 petites minutes à peine. Belle performance toutefois. THE TEMPER TRAP - Scène de la Cascade - 19h10 : 6,5/10 Beaucoup de monde pour un concert plutôt sympa des Temper Trap. Malheureusement, le groupe originaire de Melbourne n'invente vraiment rien et tourne vite en rond, sauf quand le chanteur Dougy Mandagi se lance enfin et offre quelques... Lire la suite
(mon) Rock en Seine 2012, 2/2 : Maximo Park, Caravan Palace, dEUS, Bass Drum of Death, The Bewitched Hands, Eagles of Death Metal, The Black Keys, Mark Lanegan
Le premier jour, c'était par ici ! Deuxième et pour nous, dernier jour de ce Rock en Seine 2012 : le dimanche n'a pas retenu notre attention au point qu'on pose une RTT pour lui ! Changement d'accompagnatrice également avec cette fois, la maman de mon petit bonhomme (ou encore ma concubine, comme on dit dans la paperasse de la CAF...). Heureusement, une météo magnifique épargnera cette fragile demoiselle provençale, très prompte à râler et à se dégonfler en cas de mauvais temps et autres conditions de concert difficiles. Pour citer un éminent collègue entendu plus tard ce jour-là (et voisin de chroniques) : "Faut jamais amener sa copine à un festival, elles sont tout le temps en train de geindre et de se plaindre !" Pas faux... Et encore, sa copine à lui m'a toujours paru assez robuste en conditions de live extrêmes... Bref. Bon camarades, on commence la journée en accompagnant les copains voir Maximo Park. Dans mon souvenir, une bande de gueulards pas beaux et pas mélodiques, et même pas explosifs non plus. Et en effet : un chanteur subtil comme un haut-parleur SNCF, s'égosille dans l'indifférence quasi-générale, appuyé par un groupe de baltringues dont personne ne ressort. Une musique calibrée pour les stades, mais sans la... Lire la suite
The Black Keys : les chroniques d'albums
The Black Keys : El Camino
Chronique écrite le 05/12/2011, par Pierre Andrieu
A peine un an après son fort justement acclamé album Brothers, le désormais fameux duo de blues 'n soul rock 'n roll The Black Keys revient avec un El Camino synthétisant le meilleur de ce qu'il a fait jusque là, en plus accrocheur et en plus tubesque. Le tour de force réussi par Patrick Carney et Dan Auerbach (deux bons gars pas poseurs pour un sou, ça change !) consiste à garder la personnalité du groupe - à la base, c'est " juste " du blues joué par deux passionnés - tout en écrivant des chansons accessibles au plus grand nombre. Eclatante réussite car sur El Camino il y a déjà deux tubes instantanés appelés à devenir des classiques : l'imparable Lonely Boy et son super riff en acier chromé rouillé façon Cramps (tout cela donne envie de danser en mimant les paroles comme le mec du clip) et le stratosphérique Gold On the Ceiling, porté par un groove énorme, un refrain qui claque, une guitare blues et un orgue scintillant. Mais qu'est ce qu'on écrit ? Il n'y a pas deux tubes, mais bien trois : l'hymne Sister évoque un Miss You des Rolling Stones en version non disco, le genre de hit déclenchant le désir de danser lascivement puis de repeupler la planète... Et les autres compositions ? Excellentes elles aussi, à... Lire la suite
Dan Auerbach (The Black Keys) : Keep It Hid
Chronique écrite le 01/06/2010, par Philippe
Passé un peu inaperçue, l'escapade en solitaire de Dan Auerbach, la moitié du fameux duo Black Keys, est pourtant largement digne d'intérêt, pour les amateurs de blues gorgé de soul. Essayant d'assurer une veille sur le sujet des bluesmen solitaires, on ne peut décemment pas passer à côté, d'autant qu'il a fait le maximum pour s'éloigner du monde très codifié de son duo d'origine - ça n'a qu'à moitié marché, certes. On peut d'abord rappeler en préambule que malgré une anomalie génétique (à le voir sur scène, on croirait bien qu'il est blanc, voire blond !), Dan Auerbach est Noir, Nègre jusqu'au bout des ongles, de sa voix, de sa culture ! On parle donc bien de blues noir, comme par exemple sur le beau gospel qui ouvre le disque, ou la balade joyeuse qui le clôture. De belles performances vocales chaleureuses et cool, où la guitare passe souvent au second... Lire la suite
The Black Keys : Brothers
Chronique écrite le 04/05/2010, par Pierre Andrieu
En véritables stakhanovistes du rock et du roll, les deux Black Keys, déjà responsables de disques solo chacun de leurs côtés et de l'excellent projet hip hop/rock Blakroc en 2009, enchainent avec un album de leur groupe principal... Il s'appelle Brothers, se présente sous une jolie pochette décalée et permet de voir à l'uvre le fameux duo blues rock dans un style plus accessible et légèrement moins basique ou garage. En enregistrant en partie aux mythiques studios Muscle Shoals dans l'Alabama, les Black Keys ont profité de l'endroit pour sonner plus soul (ahhh, le putain de son de ces orgues vintage !!) et moins rugueux, mais en gardant toujours ces atours hyper classe et authentique qui expliquent le succès de leurs morceaux. Voix de vieux bluesman en manque de sexe, guitare rock 'n blues soul enivrante, batterie à la fois carrée et ronde, compositions méchamment frappées du sceau de l'inspiration, gimmicks de six cordes imparables : les Black Keys ont tout pour séduire à la fois les puristes et le grand public, et ce sans baisser leurs frocs, un véritable exploit par les temps qui courent ! Produit par le duo lui-même, c'est à dire Dan Auerbach et Patrick Carney, cet album... Lire la suite
Blakroc : Blakroc
Chronique écrite le 26/12/2009, par Pierre Andrieu
Encore un bon album signé par les Black Keys, cette fois dans le style rap rock, sous le nom de Blakroc et avec plein d'invités venant du hip hop et du R&B : Mos Def, Q-Tip, RZA, Ol' Dirty Bastard, Raekwon, Ludacris, Pharoahe Monch, Jim Jones, NOE, Nicole Wray et Billy Danze. Patrick Carney et Dan Auerbach ont écrit, enregistré et co-produit ce disque sans aucun sample, ni pour les instruments ni pour les voix... Et le résultat est à la hauteur des attentes provoquées par le casting de rêve réuni sous le nom de Blakroc : on retrouve certes la batterie basique, les guitares cradingues et la voix blues des Black Keys, mais l'apport des parties vocales rappées est positivement remarquable. Dans la plupart des cas, on sent que la mayonnaise a pris lors de la rencontre en studio. Qui aboutit donc à la création de tubes imparables tels que Dollaz & Sense, avec... Lire la suite
The Black Keys : Vidéo