Groupe phare des années 80, The Cure reste un excellent combo post punk au 21ème siècle... Robert Smith est ses acolytes ont créé au fil des années un répertoire unique, entre pop catchy, post punk étrange et rock gothique envoûtant. Il est toujours incroyable d'entendre en live les tubes "Close To Me", "Boys Don't Cry", "A Forest", "Just Like Heaven" ou encore "In Between Days" ! The Cure était en concert en France pour trois dates événements fin 2016. En concert au Festival Rock en Seine à Paris le 23 août 2019 pour fêter le 40ème anniversaire du groupe ! En tournée française en novembre 2022 (Accor Arena à Paris le 28 novembre etc.). Chroniques et photos des concerts donnés à Lyon et Paris en novembre 2022 ici et là. Nouvel album intitulé Songs Of A Lost World le 1er novembre 2024 (chronique ici) et tournée prévue à l'automne 2025...
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The Cure en concert
The Cure : l'historique des concerts
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The Cure : les dernières chroniques concerts 42 avis
The Cure & The Twilight Sad (The Cure Lost World Tour 2022)
Concert épique de 2h45 signé The Cure à Paris Bercy le 28 novembre pour la dernière date de la tournée française du cultissime groupe anglais, toujours emmené par un Robert Smith en très grande forme, 3 semaines après la Halle Tony Garnier. 20 000 fans bien chauds, set list de rêve, belle communion entre les musiciens et le public, gros son, que demander de plus ? Être très bien placé, avoir comme partenaires de concert des gens cool ? C'était le cas ! Donc, après avoir vécu un super moment à Lyon le 7 novembre, ça valait vraiment le coup de faire un aller-retour Clermont-Fd - Paris en train pour cette soirée d'anthologie avec comme seuls bagages une brosse à dents et un t-shirt de rechange. The Twilight Sad Arrivé à la (sinistre) gare de Bercy peu après 17h, on fait un petit tour à l'extérieur de la salle pour repérer le guichet où on doit retirer notre précieux sésame (concert complet depuis des lustres, mais notre nom est sur la guest list grâce à un certain Eric qui nous a passé le contact du management anglais... Merci !), puis on discute avec Mauro, le sympathique (et doué) photographe qui signe les très belles illustrations de cette chronique et on nous offre un badge The Cure (merci William !). On se lance alors dans... Lire la suite
The Cure (The Cure Lost World Tour 2022)
Difficile d'être plus emblématique que The Cure ! Au cur des années 80, le spleen adolescent teinté de post punk de Robert Smith a marqué de manière indélébile toute une génération. Il fallait du coup probablement être né entre 67 et 77 pour avoir le droit et la légitimité d'assister à cette nouvelle tournée, qui passait par Nantes en ce 15 novembre 2022. Les membres du public de moins de 45 ans devaient se compter sur les doigts de la main : les années ont passé, et on ne croise plus dans le public les armées de clones de Robert Smith et de Siouxie d'antan. Ils se sont métamorphosés en d'aimables quinquagénaires qui semblent venir à la recherche de leurs émotions adolescentes perdues... En revanche, le poids des années ne se ressent aucunement sur The Cure. Que ce soient le look, l'attitude sur scène, le son, tout est conforme à la légende. Ce qui frappe le plus c'est la voix d'adolescent plaintif si caractéristique de Mister Smith. Elle n'a pas bougé d'un millimètre, tout comme le son de sa guitare et des coups de basses métronomiques de Simon Gallup. Bref, The Cure est à la hauteur de sa réputation. Comme de coutume, Smith & Co nous offriront un concert fleuve et envoutant de près de 3 heures. Dans son architecture,... Lire la suite
The Cure (The Cure Lost World Tour 2022)
Ce dimanche 13 novembre 2022, on est allés voir les Cure à Toulouse avec ma meuf. Oui, moi je dis les "Cure" et pas "The Cure" parce que je suis pas du tout un puriste. Et puis je suis pas non plus un curiste, d'ailleurs : jamais eu de période dépressif, fringué en noir, solitaire et angoissé par la vie, pas plus aujourd'hui que quand j'étais ado, alors je vais pas faire semblant pour faire mon malin. Non, moi les Cure, j'étais pas trop dedans : la fameuse trilogie "Pornography" & Cie n'est pas passée par moi, je l'avoue. Je préférais les Housemartins, par exemple, et je précise que ça n'a pas changé. Je me souviens même qu'en 86-87, en pleine curemania dans les rues de Clermont-Ferrand, on s'amusait à compter les clones de Robert Smith avec les copains : le premier qui en voyait un marquait un point, c'était assez drôle comme jeu. Des fois on pouvait gagner plusieurs points d'un coup parce que les mecs se baladaient en bande et ils avaient tous la même dégaine, du coup quand on repérait un robertsmith au loin, on chopait les autres derrière et bingo, 4-0 dans ta face ! Bref, ce dimanche 13 novembre 2022, c'était la première fois qu'on allait voir les Cure alors que merde, j'ai jamais vu les Housemartins. Faut dire : j'y serais... Lire la suite
The Cure (The Cure Lost World Tour 2022)
La musique de The Cure agit comme une madeleine de Proust : si on croque dedans quand on est jeune, elle a des effets très addictifs et évocateurs, qui font qu'on a toujours envie d'y revenir et qu'une foule de souvenirs ressurgissent chaque fois qu'on l'écoute. Pour les concerts du groupe de Robert Smith, c'est la même chose : l'homme toujours coiffé en pétard et habillé en noir est si généreux et touchant quand il joue ses titres - totalement intemporels - lors de grands-messes gothiques, qu'à chaque tournée on ressent l'envie de communier à nouveau avec lui, le dieu (athée) de la cold wave teintée de pop sucrée et néanmoins dépressive. Donc, après 2016, déjà ici dans la superbe et immense cathédrale de métal de la Halle Tony Garnier, et 2019 à Rock en Seine, deux très bons concerts, on revient encore une fois (again and again and again and again... ) avec joie et émotion vers les auteurs de "Pornography", "The Head On The Door", "Disintegration", "Seventeen seconds" (pour ne citer que les disques les plus représentés dans la set list du soir). On écoute The Cure depuis 1986 sans se lasser une seule seconde, on assiste aux shows, toujours excellents, de Smith & Gallup depuis 1992, il n'y a aucune raison valable pour qu'en 2022... Lire la suite
The Cure : les chroniques d'albums
The Cure : Songs Of A Lost World
Chronique écrite le 01/11/2024, par Pierre Andrieu
L'immarcescible Robert Smith a choisi de publier le nouvel album de The Cure le jour de la fête des morts, ce qui est une bonne idée puisque le très mélancolique et puissant Songs Of A Lost World est hanté par... la mort. Celle de son frère aîné, qui est évoquée sur le poignant "I Can Never Say Goodbye" (chanté en pleurs sur scène), celle de nombreux membres de sa famille et plus généralement celle d'un monde, désormais perdu, des années 60/70 où l'on pouvait rêver d'aller sur la lune (comme le jeune Robert qui écoutait "Space Oddity" ou "Life on mars" en scrutant les étoiles, tout en travaillant déjà sur ses premières compositions) et où l'humanité dans son ensemble semblait progresser, s'améliorer, pour éviter de retomber dans la barbarie de la deuxième guerre mondiale. Résultat, en 2024 la guerre fait rage en Ukraine, en Israël, à Gaza et au Liban, les Talibans font régner leur loi niant l'existence même de la femme en Afghanistan et l'effroyable (raciste, belliqueux, fasciste, misogyne, homophobe, excusez du peu) Donald Trump va peut-être revenir au pouvoir aux USA après avoir inspiré ses sinistres descendants Boris Johnson et Marine Le Pen. Last but not least, le but des milliardaires/dangers publics Elon Musk et Jeff Bezos semblent... Lire la suite
The Cure : 4:13 Dream
Chronique écrite le 27/10/2008, par Pierre Andrieu
Retour en forme pour The Cure avec un nouvel album - 4:13 Dream - plutôt correct et de nature à contenter les hordes de fans curistes avides de leur dose de chansons écrites par Robert Smith. Celui-ci ayant décidé de dormir quand il serait mort (Sleep When I'm Dead), il livre ici un énième album de The Cure en compagnie de ses fidèles acolytes Simon Gallup (basse), Porl Thompson (guitares) et Jason Cooper (batterie)... La première impression - mitigée - passée, la magie Cure opère rapidement - dès la deuxième écoute - grâce aux deux premiers morceaux, le torturé et psychédélique Underneath the stars (on pense aux atmosphères troubles des albums Disintegration et Kiss Me Kiss Me Kiss Me) et le très pop The only one (relecture inspirée du tube Friday I'm In love) qui permettent de se plonger dans l'ambiance. Le ton est donné : en s'auto inspirant, c'est à dire en cherchant l'inspiration dans ses nombreux disques, l'écriture de Mr Smith subit une Cure de jouvence,... Lire la suite
The Cure : The Cure
Chronique écrite le 12/07/2004, par K-li
Régulièrement depuis une petite quinzaine d'années (et ouais trop jeune pour vivre le "vrai" phénomène "en direct"...), je trépigne d'impatience durant quelques semaines, cherchant la moindre information sur le dernier né de Robert Smith et de ses comparses The Cure. Avec plus ou moins de bonheur... Et bien cette fois ci, l'attente n'était que plus dure à supporter ne serait-ce que parce que l'association Smith/Ross Robinson à la production laissait présager un bonheur certain ou au moins des surprises. Plus de doute, à la première écoute c'est bien un album de Cure, bourré de clins d'oeils à leur passé et définitivement revitaminés (à l'échelle des Cure toutefois) par Robinson. Smith nous jette d'emblée ses tripes au visage dans "Lost", s'amuse à nous perdre dans les méandres orientaux de son "Labyrinth", nous caresse à nouveau dans le sens du poil avec un "Before 3" rappelant leur passé glorieux. Puis, "The... Lire la suite
The Cure : Vidéo