Du rock 'n blues énervé par un super groupe monté par Jack White (White Stripes, Raconteurs, à la batterie) avec Alison Mosshart (The Kills, au chant), Dean Fertita (de Queens of the Stone Age, à la guitare) et Jack Lawrence (des Raconteurs, à la basse). Basé à Nashville, le groupe The Dead Weather a enregistré trois albums : Horehound, Sea Of Cowards et Dodge and Burn. Les concerts de ce combo sont irrésistibles...
The Dead Weather en concert
The Dead Weather : l'historique des concerts
Sa.
03
Juillet
2010
Ve.
02
Juillet
2010
Presqu'ïle de Malsaucy - Belfort (90)
Me.
30
Juin
2010
Sa.
26
Juin
2010
Site du Festival - Glastonbury
Me.
28
Oct.
2009
The Dead Weather : les dernières chroniques concerts 8 avis
Jack White & Ko Ko Mo (The Supply Chain Issues Tour)
Pour la première étape française du Supply Chain Issues Tour (qui se terminera par trois Olympia de Paris les 18, 19 et 20 juillet), Jack White - qui est clairement dans sa période bleue, voir la couleur de ses cheveux, de ses guitares et des éclairages - était au Radiant de Lyon/Caluire pour y donner un concert faramineux dont il a le secret. Un truc à base de show très (trop ?) orienté solos de guitare, de tubes chromés et, bien évidemment, de "Po Popo Po Po Pooo Po". Le tout présenté avec gros light show et vidéos classes en compagnie de son groupe d'authentiques killers (comme lui) : Dominic Davis (basse), Quincy McCrary (claviers) et Daru Jones (batterie). Pour cette soirée sans téléphone (Jack est un control freak), le contexte se présente comme ceci : on subit d'abord une première partie assurée par le groupe français Ko Ko Mo (trop d'influences Led Zep et de gesticulations, pas assez de chansons), en essayant de boire des bières pour se rafraîchir (la clim est en panne), mais il est difficile de circuler car la salle est bondée (trop de places de vendues ?) et ne bénéficie que d'une seule porte d'entrée et de sortie, on circule donc très difficilement. Puis, les 2500 personnes qui remplissent Le Radiant en... Lire la suite
Jack White (Nuits de Fourvière 2018)
Critique écrite le 09 juillet 2018, par Pierre Andrieu
Théâtre antique de Fourvière, Lyon 8 juillet 2018
Les Nuits de Fourvière ont eu droit à un grand Jack White le 8 juillet ! Venu pour présenter son dernier disque en date, l'ambitieux et un peu délicat à appréhender au début Boarding House Reach, l'ex leader des White Stripes (teint blafard sous lumières bleues) n'a pas fait les choses à moitié avec une set list de rêve offrant un panorama imprenable sur toute sa carrière (et dans laquelle il ne manquait que Fell In Love With A Girl à notre humble avis), un groupe composé de cadors pour l'accompagner, un éclairage de haute tenue et un son certes surpuissant mais globalement bien réglé... Dès le début de la prestation de Mister White avec l'enchaînement imparable Over and Over and Over/Dead Leaves and the Dirty Ground, le public comprend à quoi il va avoir affaire pendant 1h45 : à un putain de best of 2001/2018, un show très orienté guitare... Ce qui a l'air de surprendre notre voisin et néanmoins ami, qui ressemble au Colonel Kurtz dans Apocalypse Now, tout en ayant la particularité d'être fan de Massive Attack et PJ Harvey. Oui monsieur, Jack White sur scène se présente en chef d'orchestre entouré de moult guitares, dont il joue abondamment et avec délectation. Et son groupe, qui reste sur une estrade derrière le maître et... Lire la suite
(mes) Eurockéennes 2010 1/3 : Baroness, The Dead Weather, The Black Keys, Kasabian, Charlotte Gainsbourg, Jay-Z, Infectious Grooves, Hot Chip, The Subs
Critique écrite le 06 juillet 2010, par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 2 juillet 2010
22 ans déjà que la presqu'Ile du Malsaucy, paisible base nautique, se transforme au début de l'été en un formidable écrin pour amateurs de musique vivantes - de notre petite expérience de festivals, on n'en connaît pas de plus agréable, mieux organisé et sonorisé, ou même plus écologique... Incomparable par exemple avec l'invraisemblable bordel qu'a représenté le chaotique festival Sonisphère, il y a 15 jours en Suisse. La météo 2010 est optimiste, presque trop : après 17 participations d'affilée (pas mal non ?), on a acquis une assez bonne connaissance du surprenant micro-climat qui peut régner sur la zone - pas question de sortir sans être couvert ! L'affiche de cette année donne franchement envie, même privée de méga-star internationales. Il faut dire que la pieuvre Live Nation et son ex-égérie/harpie France Leduc sont occupés à les truster, les étoiles, à coups de millions (littéralement volés dans les poches de leur public) vers Arras depuis quelques années et, avec un peu de chance, pour la dernière fois en 2010 (la chose partant sérieusement en c... aux dernières nouvelles). Rien de grave : si on aurait pu avoir l'usage éventuel des flamboyants Rammstein, il n'y a rien d'autre sur l'affiche ultra-mainstream de là-bas qui va... Lire la suite
The Dead Weather
Les deux dernières années auront vu la recrudescence d'un phénomène apparu dans les années 70 : Le supergroupe. Le supergroupe est un rassemblement d'individualités marquantes ayant évolué dans des groupes majeurs. Le grand spécialiste du genre était Eric Clapton avec ses groupe Cream (avec Jack Bruce et Ginger Baker), Blind Faith (avec Steve Winwood et Ginger Baker), Derek and the dominos (avec Duane Almann). Bien souvent, le concept de super groupe est un gros soufflé qui retombe aussitôt, car ces rassemblements de "stars" nous offrent le plus souvent une musique dénuée d'âme, ce qui est dû à un manque d'alchimie et à des compositions souvent vite expédiés dans des sessions d'enregistrements trop vite calées entre deux tournées de leurs groupes principaux. Les quelques exemples sont The Firm (avec Jimmy Page et Paul Rodgers), Les neutronic outsiders (avec Un sex pistiols, deux guns and roses et un duran duran), Temple of the dog (3 Pearl Jam et Chris cornell), les travelling Willburys (Dylan, George Harrisson, Tom Petty et Roy Orbinson) et plus récemment The Good, The Bad and the Queen (Damon Albarn, Tony Allen, Paul Simonon) ou Them crocked Vulture (Dave Grohl, John Paul Jones et Josh Homme). Le Bataclan accueillait le 30... Lire la suite
The Dead Weather : les chroniques d'albums
The Dead Weather : Sea Of Cowards
Chronique écrite le 05/05/2010, par Pierre Andrieu
En décidant de battre le fer tant qu'il était chaud, c'est à dire en choisissant d'enchainer dans l'urgence les albums et les tournées avec The Dead Weather, Jack White, Alison Mosshart, Dean Fertita et Jack Lawrence ont opté pour la bonne solution, la preuve éclatante en étant la réussite de Sea Of Cowards, le deuxième album du super groupe (un Kills + un White Stripes + un Raconteurs + un Queens Of The Stone Age) qu'ils forment depuis 2009... Après un bon premier opus intitulé Horehound, la suite semble avoir coulé de source : il n'y a pas eu de prises de têtes inutiles, les quatre musiciens fonçant casque baissé dans la même direction - on part du passé pour le propulser manu militari dans le présent -, avec, en plus, la cohésion et l'énergie créatrice gagnées grâce à leurs vibrants shows dans le monde entier. Ce qui devait arriver, arriva : avec pareille équipe de rêve au niveau du songwriting et des qualités musicales, le nouveau chapitre de l'histoire de The Dead Weather tient extrêmement bien la route. Et le combo survolté de se lancer dans une sorte de heavy blues gothique et très sombre, truffé de bidouillages bizarroïdes, de riffs tétanisants et de cris pour le moins sauvages. C'est tout simplement du rock 'n roll traversé par de... Lire la suite
The Dead Weather : Horehound
Chronique écrite le 09/07/2009, par Pierre Andrieu
Composé de Jack White (The White Stripes, The Raconteurs, batterie, chant, churs, guitare), Alison Mosshart (The Kills, chant principal, guitare, percussions), Jack Lawrence (The Raconteurs, The Greenhornes, basse, guitare, churs) et Dean Fertita (Queens Of The Stone Age, guitare, orgue, piano, basse, churs), The Dead Weather est ce qu'on appelle un super groupe... Formé suite à une rencontre scénique entre les Kills et les Raconteurs, The Dead Weather a enregistré en trois semaines à Nashville dans le studio de Jack White un premier album intitulé Horehound. Voir à l'uvre le couple - musical - Jack White/Alison Mosshart est un fantasme réalisé pour tous les fans des Kills et des White Stipes, même si ce duo est un peu incestueux, les Kills s'étant largement inspiré des White Stripes à leurs débuts et ayant le même background blues'n punk que Jack + Meg... Quoi qu'il en soit, la rencontre fonctionne à plein régime : Alison chante plus que jamais à la manière d'une tigresse en chaleur, comme Jack donc, qui, lui, assure des churs enthousiastes tout en jouant (très bien !) de la batterie et en co composant les morceaux avec le reste de la... Lire la suite
The Dead Weather : Horehound
Chronique écrite le 09/07/2009, par Boby
La Dream Team ? Il semblerait bien. Autour de Jack White, The Dead Weather regroupe la crème des crème des musiciens. Alison Mossmart des Kills, Dean Fertita des Queen of stone age, Jack Lawrence des Raconteurs et bien sur Jack White dont la réputation n'est plus à faire, viennent de pondre leur premier opus, Horehound. Déjà disponible en libre écoute sur iLike, c'est le 14 juillet que sortira officiellement l'album "du temps mort". Roulements de tambours, larséne, petit solo de guitare, effet grunge tant de codes qui nous confirment que nous sommes bien dans l'univers de Jack White, peut être même trop. Avec un casting comme celui ci, on pourrait s'attendre à un peu plus de nouveautés, un éloignement du moule de Jack, malheureusement les diverses influences du groupe se voient la plupart du temps écrasées par l'omniprésence "Whitienne". Le premier single "Hang You Up From The Heavens" en est le parfait exemple, s'est à s'y méprendre avec un bon vieil album des White Stripes. Néanmoins le fait que la... Lire la suite