Trippant ciné concert d'Oiseaux-Tempête et As Human Pattern au Musée d'Art Roger-Quilliot (Clermont-Ferrand) dans le cadre du Festival du Court Métrage le jeudi 6 février... Après avoir vu Foudre! (un super projet électro noise world réunissant, entre autres, Mondkopf et une moitié d'Oiseaux-Tempête) offrir un show tétanisant cet été au festival Visions, on n'aurait manqué sous aucun prétexte la présentation par Frédéric D. Oberland et Stéphane Pigneul de leur magistral dernier disque, "From Somewhere Invisible". Avec ce soir en leur compagnie aux manettes et sur scène, le duo de vidéastes Grégoire Couvert/Grégoire Orio (As Human Pattern) et une dream team de musiciens : G.W. Sok (ex chanteur des cultissimes The Ex), Mondkopf aux machines et Jean-Michel Pirès à la batterie. Comme pour le ciné concert des Tindersticks donné ici même il y a trois ans, l'expérience se révèle tout à la fois troublante et immersive. Après un petit temps d'adaptation nécessaire sur les premiers morceaux (où l'on peine à rentrer dans la musique et où certaines images de chasseurs mangeant de la chair fraîche de loup ou d'adeptes d'une secte se brûlant le visage font se détourner de l'écran), la grand messe post rock 'n noise world nous happe... Lire la suite

Vétéran de la scène post punk, le groupe The Ex a su s'ouvrir au fil des ans vers de nouveaux horizons musicaux en multipliant les collaborations avec des groupes parfois complètement incongrus. C'est ainsi qu'au cours de sa carrière il a exploré aussi bien le jazz et la noise que les musiques ethniques et bien sûr le punk. Mais ce soir retour aux sources, à ses premières amours : le post-punk expérimental où le quatuor excelle. Si seul le guitariste Terrie Heissels subsiste depuis la création du groupe, The Ex a su garder son âme, son essence initiale et préserver son leitmotiv malgré les nombreux changements de line-up. Et, ce soir, le groupe va une nouvelle fois prouver qu'il reste à ce jour l'un des principaux groupe de la scène post punk encore actif et créatif. Les riffs de guitare vont donc s'enchainer, s'entrechoquer entre une guitare baryton (alternant riffs basses et guitares) à 4 cordes et une guitare qui semble complètement usée par le temps. Les instruments semblent tout droit sortis d'un film Mad Max. Les guitares communiquent entre elles avec... Lire la suite

7 chroniques en retard sur 15 jours (8 si je compte celle de Phil2Guy), il est grand temps de s'y mettre. Comme j'ai pris des notes sur mon téléphone pendant les concerts de Henri Florens à la Meson, Siska à l' U-Percut, RIT et Arthur H à l' Espace Julien, Telescope Road et le duo Nabankur Bhattacharya & Philippe Gauby au Point de Bascule, Run Run Run et Catalogue à la Machine à Coudre, je vais attaquer par le plus récent, celui pendant lequel je n'ai pas pu prendre de notes, celui de the Ex au Poste à Galène avant-hier. Ce soir-là, chose rare pour un mardi soir, il y avait beaucoup de trucs qui me disaient : Asaf Avidan au Silo (voir chronique de Christian), Drôles de Drames à l' Eolienne (chronique de Bruno à venir), Bad Manners au Molotov, et La Maison Tellier à l'Espace Julien ... Un peu fatigué, je ne tenterai pas comme à l'accoutumée d'assister à plusieurs de ces concerts et me contenterai de venir un peu avant l'heure annoncée au Poste. Lorsque j'arrive, chose rare aussi, il y a la queue dehors. Vue l'affiche je rencontre forcement des gens que je connais dans la file. Le Poste continuera à se remplir un petit moment alors que je campe au premier rang au pied de la console que Arnold de Boer chanteur de the Ex utilise... Lire la suite

The Ex, c'est le meilleur groupe du monde (selon mon avis à moi que j'ai). Depuis 30 ans, le groupe est d'une intégrité sans faille, fidèle à l'idéal punk, mais sans rester dans le mythe des 2 accords de 1977, évoluant sans cesse. Que ce soit en partant dans le free noise, en collaborant avec des musiciens africains, tout en jouant dans des usines en grève, publiant des album en hommage à l'Espagne révolutionnaire de 1936 et parcourant l'Afrique pour échanger avec les peuples locaux. Photo : Pixxxo Chaque album est une nouvelle aventure intense, chaque concert une claque dans ta gueule. Dès la confirmation de la date à l'Embobineuse, j'ai propagandé comme un malade, sachant que lors de leurs derniers passages (au Poste à Galène), ils ont joué à guichet fermé. Ce sera encore la cas cette fois-ci, l'Embob' étant chargé ras-la-gueule, mais sans que ce soit la fournaise comme pour Thee Oh Sees. Cela fait toujours plaisir que le public soit au rendez-vous de tels moments. La foule est assez diversifié, que ce soit les habitués du lieux, des punks, des noiseux, et surtout pas mal de gens qui ont été touchés par le bouche (de vieille) à oreille. Comme d'habitude ceux qui parlent, et se plaignent, le plus de culture à Marseille seront aux... Lire la suite