Cela fait bien longtemps que le soi disant philosophe Alain Finkielkraut nous désespère avec ses jugements à l'emporte pièce justifiant l'indéfendable dans le conflit israëlo palestinien (genre, c'est normal de raser la bande de Gaza parce qu'une poignée d'extrémistes a tiré en direction de l'occupant) ; la sortie du premier effort discographique de The Finkielkrauts est peut-être l'occasion pour ce sinistre et médiatique personnage anti rock 'n roll au possible de passer à la postérité pour autre chose que ses idées nauséabondes... et sa coupe de cheveu particulièrement ridicule. Passons à ce qui nous intéresse, la musique : le Ep inaugural des Finkielkrauts est intitulé Distance et recèle cinq titres de post punk très bien envoyés. Sur ceux-ci, le groupe tourangeau repéré par le toujours curieux Rubin Steiner démontre un réel talent pour décocher des flèches glaciales, acerbes, et très pointues en direction du cœur des amoureux des disques de The Cure, 80's Matchbox B-Line Disaster, P.I.L., Joy Division, Sonic Youth, Frustration et Gang Of Four. Chez les Finkielkrauts, de sauvages guitares... Lire la suite