Entre garage rock psychotique, punk gothique et pop nocive, The Horrors nage en eaux troubles. A voir absolument sur scène, où le groupe excelle véritablement... Le virage (plus pop, moins garage) négocié sur l'album Primary Colors est passionnant.
The Horrors en concert
The Horrors : l'historique des concerts
Je.
19
Juillet
2018
Playa Costa Azahar - Benicassim (Sp)
Je.
22
Mars
2018
Je.
07
Déc.
2017
Sa.
11
Nov.
2017
Je.
09
Nov.
2017
Me.
08
Nov.
2017
Sa.
08
Juillet
2017
Place de l'hôtel de Ville - Paris (75)
Sa.
02
Juillet
2016
Chateau de Beauregard - Herouville St Clair (14)
The Horrors : les dernières chroniques concerts 11 avis
MIEN
Dans un Café de la Danse à l'éclairage judicieusement tamisé, une invitation à une expérience spatio-temporelle était proposée par MIEN, un groupe composé de membres de The Black Angels, The Horrors, The Earlies, Elephant Stone et de deux musiciens additionnels conviés pour cette mini-tournée européenne. De retour du festival angevin Levitation entièrement consacré au psychédélisme, MIEN conviait les 300 spectateurs parisiens vers une destination inconnue, dès les premières notes de "Other" ! Le chant d'Alex Maas, l'ange noir, est hypnotisant ; Rishi Dhir alterne avec classe et dextérité basse et sitar et les 4 autres membres se lancent dans des... Lire la suite
Depeche Mode + The Horrors
Critique écrite le 02 juin 2017, par Xavier Averlant
Stade Pierre Mauroy, Villeneuve d'Ascq 29 mai 2017
Lundi soir a eu lieu le grand retour de Depeche Mode dans le nord après le rendez vous manqué de 2013. En effet à l'époque, le concert de la tournée "Delta Machine" avait été annulé le jour même en raison d'obscures prétextes de chauffage pas opérationnel. Le dernier passage du groupe remonte donc au 17 janvier 2010 et à l'excellente tournée qui avait suivi l'album "Sounds of the universe" au stade couvert de Liévin. C'est dans le stade Pierre Mauroy de Villeneuve d'ascq rempli de ch'tis impatients que s'est déroulé la grand messe le 29 mai dernier... The Horrors Les aléas de la circulation nous ont fait louper le debut du mini gig de The Horrors et c'est bien dommage. Arrivé pendant leur morceau de bravoure "Sea within a sea", j'ai pu seulement profiter des quatre derniers titres (sur huit) de ce groupe dont je suis le parcours mais que je n'avais jamais eu l'occasion de voir sur scène. Ça avait l'air excellent, même si ce genre de première partie a souvent un effet casse gueule pour les groupes : scène trop grande pour eux, sono faiblarde, public inattentif... Et bien là, pas du tout, super présence, super son, look, attitude, tout y était... Il va falloir que je me repenche sérieusement sur le cas The Horrors ! Depeche... Lire la suite
(mon) Rock en Seine 2014, 2/2 : Junip, St Paul & the Broken Bones, Thee Oh Sees, The Ghost of a Saber Tooth Tiger, Cheveu, Lucius, Emilie Simon & ONDIF, Portishead, Frànçois & the Atlas Mountain, The Horrors, St. Vincent
Le vendredi, c'est par ici ! Deuxième (et hélas dernière journée) pour nous dans cette bonne ville de Saint-Cloud, pour communier avec quelques 39 999 autres personnes dans un parc trois fois centenaire, au son d'une affiche roborative et qui va tenir toutes ses promesses, sinon davantage, en ce samedi 23 août 2014. On commence néanmoins trèèèèès calmement avec Junip, un groupe jouant un très beau rock tranquille et mélodique (donc) à tendance comme qui dirait prog'. Quelques montées gentiment prenantes certes, et ça finit (un peu) plus énervé que ça n'a commencé. Pour l'aprème, c'est bien adapté, mais dans l'ensemble ça ressemble quand même dangereusement à Barclay James Harvest, un groupe qui était déjà vieux quand j'étais petit et que je l'aimais. Il y a environ trente ans. Le plus beau choc, au moins visuel, de 2014 viendra de St Paul & the Broken Bones, combo inattendu de soul de l'Alabama. Inattendu surtout parce qu'exclusivement blanc de peau ! Après l'intro menée par le mini big band de musiciens (des petits mecs en costume), on voit arriver avec circonspection le chanteur, un petit joufflu blond à lunettes engoncé dans un costard, qui salue négligemment, balance une bouteille, prend le micro et... en sort une voix assez... Lire la suite
Midi Festival 2013 : The Horrors, Peter Hook & The Light
Alors que les autres bons festivals Varois (Rockorama et Plages De Rock) ont du malheureusement annuler leur édition cette année, on est plutôt content de pouvoir se rendre à la première soirée du toujours alléchant Midi Festival. Comme chaque année, une bonne moitié des groupes programmés sont encore peu connus mais il suffit de se rendre sur leur site pour voir à quel point ils ont eu le nez creux coté révélations indie. Quelques impondérables au cours du trajet nous empêcheront néanmoins de voir les deux découvertes du soir, Appletop et Splashh, ce n'est que partie remise. Comme pour Primal Scream en 2011, on se désole un peu du faible remplissage des lieux pour cet hippodrome qui accueillera sans doute plus de monde pour Nolwenn et Bruel dont les affiches sont omniprésentes dans la ville. Aucun doute en voyant les nombreux t-shirt de Joy Division, c'est bien la venue de Peter Hook & The Light qui a attiré la majorité des spectateurs. Un bien étrange concert pour qui n'a jamais vu et entendu Ian Curtis que via des images d'archives ou bootlegs plus ou moins officieux. Fâché avec les autres membres de New Order (dont j'avais adoré le concert l'an dernier aux Nuits Sonores), Peter Hook s'est lancé il y a peu... Lire la suite
The Horrors : les chroniques d'albums
The Horrors : Skying
Chronique écrite le 07/07/2011, par Pierre Andrieu
Quoi encore avec The Horrors ? Ils ont une fois de plus changé de style sur leur dernier album, Skying ? Et ben ça fait trois fois en trois albums maintenant... En gardant la même intensité malsaine dans leurs morceaux ? Oui, nom de Dieu ! Étudions ce cas d'école si vous le voulez bien... Le groupe emmené par le plus en plus calme (mais rien de grave, hein) Faris " Rotter " Badwan - récent auteur avec Cat's Eyes d'un disque très pop sixties en duo avec une chanteuse lyrique chère à son cur - poursuit en effet sa route avec un opus où il réussit à conserver son inquiétante personnalité (chant dramatique, guitares sachant hausser le ton quand il le faut, atmosphères suicidaires) en s'inspirant cette fois des ambiances étrangement pénétrantes et planantes des Cocteau Twins, d'Echo and The Bunnymen et des Stone Roses, entre autres. Ah ben merde alors ! The Horrors ne ménage pas sa peine (c'est le cas de le dire) pour tutoyer ses glorieux ainés tout en affirmant son originalité : claviers tournoyants à la Brian Eno, bruitages concassés à la My Bloody Valentine, chant emphatique et désespéré à la Ian McCulloch,... Lire la suite
The Horrors : Primary Colors
Chronique écrite le 09/05/2009, par Pierre Andrieu
Nouvel album très surprenant pour les fous furieux de The Horrors, qui s'aventurent sur d'autres terrains de jeu que le garage tétanisant avec leur producteur, Geoff Barrow de Portishead. Le dangereux gang d'hommes en noir qui nous avait sidéré par la violence et l'intrépidité de son show aux Transmusicales de Rennes 2006 a changé son fusil d'épaule pour l'album Primary Colors, et ce afin de mettre en joue un son intégrant les influences de Kevin Shields (My Bloody Valentine), Ian Curtis (Joy Division), Morrissey (The Smiths), Jesus and Mary Chain, Portishead et The Cure, tout en gardant un il (noir) sur les Cramps. Ce virage pris à fond après avoir été mûrement réfléchi contribue à l'érection de cathédrales sonores gorgées d'écho : les guitares tourbillonnent en s'élevant vers les cieux, la basse sature gravement, le chant sépulcral fait froid dans le dos, les synthés appuient là où ça fait mal (les sentiments torturés) et les rythmiques se font presque trip hop indus... Radicaux, envoûtants, tourmentés et addictifs, les nouveaux titres signés The Horrors entraînent dans un véritable maelström émotionnel ; Mirror's image... Lire la suite
The Horrors : Strange House
Chronique écrite le 29/05/2007, par Pierre Andrieu
Du garage psychotique par une bande de dangereux malades aux idées noires... Strange House par The Horrors est à déconseillé formellement aux fans de musique fleur bleue, de mélodies aériennes, d'arrangements délicats et à ceux auxquels le médecin a prescris du calme et de la sérénité... Car dans l'univers de ces cinq Londoniens extrêmement perturbés, tout est sombre, humide, dérangé, malsain, violent, hanté... et c'est ça qui est bon ! Les titres sont délibérément hystériques, courts et torturés : voix vociférée semblant provenir du fin fond d'une crypte, guitare sauvagement terrifiante, rythmiques agitées de soubresauts (comme lors d'une électrocution), orgue... Lire la suite