The Intelligence, excellente formation de Seattle qui mélange intelligemment (forcément) post punk et garage, nous gratifie une nouvelle fois de sa venue sur Mars, cette fois-ci au Poste à Galène. Ceux qui les ont déjà vus ne manqueront pas de venir les écouter à nouveau, tant leurs précédents concerts avaient marqué les esprits et les oreilles. The Intelligence est un de ces groupes qui fait peut-être moins parler de lui que bien d'autres pris dans la hype " acid garage psyche " dont on ne rebats les oreilles sans arrêt, mais ce groupe a l'art d'écrire d'excellentes chansons et s'est construit au fil des ans une discographie digne de ce nom. C'est une de ces rares formations que l'on a envie de revoir sans hésitation, d'autant plus que leur dernier album Vintage Future a été un des crus de l'année 2015 qu'on ne se lasse pas d'écouter, tout comme le précédent Everybody got it easy but me. En arrivant dans la salle, on est donc quand même assez surpris de voir que celle-ci soit aussi peu remplie. Le quartet va jouer une majorité de titres de leur dernier album ; il débute avec un titre lent Cleaning Lady, dont le motif obsédant au casio et la puissante frappe du batteur accroche tout de suite... Lire la suite

Aucune excuse n'était valable pour manquer The Intelligence mardi soir au Poste à Galène . Soir de semaine ou pas. Parce que les quatre acolytes de Seattle nous ont une nouvelle fois touché en plein cœur, en plein corps. Par leur musique d'abord, bien sûr, mais aussi par leur puissance sonore, l'attitude, le charisme. Pour moi, c'était la façon la plus cohérente et inspirante de fêter la fin de mon année christique. Se réactiver les neurones que l'alcool déboite systématiquement, et s'alimenter en énergie vive. Mention spéciale à Lars Finberg, le frontman, et à son poncho noir et blanc réversible dont on admirera successivement le recto puis le verso. Sur scène l'auréolent l'homme à la basse, Nicholas Brawley et son béret, Matthew Ford et sa chemise bal de promo mention surf à la batterie option machine de guerre, et le gratteux mélodique Lee Reader à la chemise sobre boutonnée jusqu'au cou et aux chœurs malheureusement trop peu sonorisés. Les quatre font la paire, chacun dans son style, mais unis par une nonchalance... Lire la suite

Retour sur un bon gros concert garage ayant eu lieu au Point Ephémère, à Paris, le Jeudi 28 août 2014, avec à l'affiche les bien nommés américains de The Intelligence (qui sont effectivement très brillants) et les relativement mal nommés français T.I.T.S. (il n'y a qu'une seule fille sur scène... ). T.I.T.S. Trève de blagues foireuses, T.I.T.S. est un groupe à voir absolument sur scène, car il propose une show d'un extrémisme sonore à peine croyable : c'est du rock garage avec un chanteur qui hurle à s'en faire péter les cordes vocales et un groupe aimant surfer sur un mur de distorsion en allant le plus vite possible... Bref, T.I.T.S. a tous les atouts en main pour te botter les fesses et te rendre complètement sourd. Oui, sourd, mais heureux ! The Intelligence Un peu plus civilisés (quoique, ce doit juste être l'apparence, mois débraillée, et l'attitude, un peu plus calme, qui doivent faire penser ça... ), le combo originaire de Californie The Intelligence s'attache, lui, à défourailler un rock garage teinté de pop et de post punk... Lars Finberg et son combo parfaitement adapté aux joutes live sont en tournée pour fêter les 10 ans de la sortie de l'album Boredom And Terror, et c'est une très bonne idée, car... Lire la suite

Dernière soirée du Festival B-Side ce soir à La Machine à Coudre : on termine en beauté avec en tête d'affiche The Intelligence, peut-être un des concerts les plus attendus du festival (en ce qui me concerne, du moins). Fort d'une conséquente discographie, le quatuor de Seattle a sorti un des albums les plus excitants de l'année 2012 : le très abouti Everybody got's easy but me, véritable déflagration post punk à la sauce garage que l'on a pas fini d'user jusqu'au dernier sillon. Thee Atom Brain , jeune power trio phocéen influencé par la scène garage psyche de la côte ouest U.S ouvre la soirée. J'avais préalablement écouté leur très accrocheur split single réalisé avec le duo Los Dos Hermanos et je m'étais dit que ces jeunes gens ont effectivement la très louable ambition de transmettre la bonne parole garage à la manière des Thee Oh Sees ou autres Ty Segall. Le choix de leur patronyme en " Thee " peut être interprété comme un hommage au groupe de San Francisco cité plus haut. La voix et la guitare passées à la reverb et au delay rendent leur son nettement plus original que la formation garage lambda. On sent aussi une forte cohésion entre eux. Le batteur, à la frappe solide, envoie de temps en temps quelques jungle beats à... Lire la suite