The Irrepressibles est une formation classique qui emprunte à la fois au burlesque, au glam rock et au baroque. Portées par une voix androgyne, les compositions de ce groupe inclassable lorgnent du côté de l'opéra sans se départir d'une fraîcheur et d'une rythmique pop et rock.
The Irrepressibles, formation classique qui emprunte à la fois au burlesque, au glam rock et au baroque. Sous influences (de David Bowie à Gershwin en passant par les Sex Pistols), portées par la voix divinement androgyne du britannique Jamie Mac Dermott - souvent comparée à celle du chanteur d'Antony and the Johnsons, les compositions de ce groupe inclassable lorgnent du côté de l'opéra sans se départir d'une fraîcheur et d'une rythmique pop et rock.
Au milieu de musiciens figés comme des statues, puis ondulant leurs corps dans une chorégraphie pleine de douceur et de poésie, le leader de The Irrepressibles est la pièce centrale de ce cabaret foutraque et mélancolique. Arborant, en guise de couvre-chef, un splendide plumeau noir monté sur un casque de gladiateur, cette Castafiore d'un genre nouveau se pâme, entourée de clowns, mannequins, créatures magiques et hors du temps qui ouvrent des mondes extravagants et déploient une succession de tableaux féeriques.
The Irrepressibles en concert
The Irrepressibles : l'historique des concerts
Sa.
16
Fév.
2013
Je.
22
Sept.
2011
Ve.
06
Août
2010
Je.
05
Août
2010
Me.
04
Août
2010
Ma.
06
Juillet
2010
Salle Vallier - Marseille (13)
The Irrepressibles : les dernières chroniques concerts 1 avis
Montera et Invités + The irrepressibles (festival de Marseille)
En clôture du festival de Marseille, l'équipe d'Appoline Quintrand a proposé un plateau qu'elle espérait aventureux et glamour. Il s'est révélé, vers minuit, conforme et kitch. Première partie : Jean-Marc Montera, cofondateur du Montévidéo avec Hubert Colas, a invité 4 Japonaises et le batteur Ahmad Compaoré pour une création très noisy. Sur scène, deux bateries, 3 guitares et 1 laptop. Et un concert de 45 minutes qui ressemble à un set de Gospeed You, Black Emperor. Soit des morceaux de 7 à 10 minutes construits comme des cathédrales de bruit blanc. Au départ, des sons sourds sortis du Laptop, des distorsions de guitare de Montera, le chant ( ?) de Tenko puis les batteries se mettent progressivement en mouvement, la seconde guitare qui envoie un riff plus rock et le tout monte comme une mayonnaise. Intéressant, de temps en temps excitant quand l'expérimentation laisse place à une forme plus basique de la ryhtmique. Plusieurs personnes se trémoussaient sur leurs sièges, mais le public du festival de Marseille est bien loin de savoir se lâcher. Pire, il ne sait même pas s'il faut applaudir à la fin du morceau, comme dans un concert, où attendre la fin, comme pour un spectacle de danse. Pour autant, le concert n'a... Lire la suite