Malgré une arrivée plutôt tardive, 19h30 pour une première partie à 20h, c'est dans une Cigale presque vide que je fais mon entrée. Du coup je suis en première ligne dans la fosse une pinte d'IPA en main histoire de tuer le temps. La 1ère partie du concert de The Murder Capital sera assurée par SOAK, une artiste (auteure, compositrice, interprète) tout droit venue d'Irlande, comme le quintet qui l'a invitée. Elle se présente seule en scène pour quelques titres voix / guitare, nous offrant une folk inspirée qui recueille un accueil chaleureux auprès d'un public moins post punk qu'il n'y parait.La cigale est désormais pleine à craquer et c'est par la bande son de "Bonnie and Clyde" interprétée par Gainsbourg et Bardot que le concert de Murder Capital est lancé. Le groupe prend place à la fin du titre est attaque par "The Stars will leave their stage" ce qui permet d'entrée en douceur dans ce Clown's Reflexion Tour. On continue de creuser le l'album Gigi's... Lire la suite

Rock en Seine, bilan de ma seule journée.Un Gaz Combes qui a eu un peu de mal à se mettre en marche mais qui a très bien maîtrisé la 2eme partie de son set...Après un début qui se montre conforme au dernier album (comme Gaz le répétera plusieurs fois) , il faut attendre le titre phare Long live the strange pour que le concert prenne de la hauteur. Et avec sa guitare repeinte en blanche il met enfin tout le public dans sa poche, bien accompagné par son groupe (les guitares se superposaient un peu trop parfois mais ne râlons pas trop). Dommage que le format soit millimétré et le temps compté car on en redemande.Murder Capital en pro, mais tout le monde ne peut pas prétendre être un lad. Il faut aimer et la seconde partie, là encore, était bien meilleure ...Entre fausse désinvolture à la Grian Chatten et l'inimitable Ian Brown, le leader de Murder Capital fait le show en emmenant le groupe et son public. Si la première partie est convenue, la seconde partie se montre plus efficace et enlevée. Le chanteur est en forme et se donne au public au sens propre comme au sens figuré. Un bon live efficace avec un très bon son. Wet Leg, qui n'a pas eu de chance car la pluie est venue gâcher le set, bien propret, facile d'accès mais efficace ...Wet Leg ne... Lire la suite

Le 10 février 2020, après avoir écouté en boucle "When I have fear", je découvrais sur scène, le jeune groupe dublinois The Murder Capital et je laissais du même coup ma cheville droite au Père Lachaise ! A un mois d'un confinement qui pour l'heure n'était pas même envisagé et qui pourtant allait nous tenir loin des salles pendant de longs mois, nous vivions un moment de magie, de partage d'énergie, une communion sans retenue entre un public conquis et de jeunes musiciens venus défendre un des meilleurs albums de 2019. Trois ans ont passé, le Café de la danse a laissé place au Trabendo, La Bastille à La Villette, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. 17 titres enchaînés sur 1h30, 6 du sublime "When I have fear" et 11 du plus contrasté deuxième et dernier album : "Gigi's Recovery". "Existence" ouvre le bal, il fait partie des titres les moins convaincants mais il permet d'entrer en matière avec la promesse du meilleur à venir. "Crying", termine le tour de chauffe et voici que frappe le très dansant "Return my head" et son refrain qui ne nous lâche plus ! Arrive "More is less" et la fosse laisse éclater son allégresse. L'élégant "The Stars Will Leave Their Stage" et sa ritournelle électro? suivi du... Lire la suite

Dimanche 25 août en plein après-midi dans le caniculaire été parisien, le groupe irlandais The Murder Capital retourne tout sur son passage au festival Rock en Seine... Sous le cagnard de la scène Firestone (aménagée en... garage, bravo le marketing et merci le sponsoring !), le très jeune combo post punk fait étalage de tous ses charmes : répertoire en acier trempé (cf les tubes "For Everything", "More Is Less", "Green & blue"... ), conviction en béton armé, monstrueuse présence scénique et looks de bad boys sensibles, néanmoins prêts à en découdre à la moindre occasion. Venu pour promouvoir son premier album "When I Have Fears" (sorte de mélange réussi entre un post punk frontal et une pop emphatique à la U2), The Murder Capital ne s'embarrasse pas de fioritures excessives et tranche direct dans le lard : le très sexy chanteur James McGovern use de sa voix grave de stentor suicidaire, les guitares hurlent leur rage, la basse démonte tout et la batterie claque sévère. Ces mecs n'ont probablement rien inventé (et alors ?), mais dans la lignée de Idles, Shame ou Fontaines DC, ils contribuent à replacer le punk réfractaire sur le devant de la scène. Leurs secrets : ils savent jouer, possèdent un leader/vocaliste dont le... Lire la suite