Les Américains de The War On Drugs font très bonne impression avec le mélange complètement fou et barré qu'ils concoctent avec passion... C'est à la fois pop, blues, électronique, folk et rock.
The War On Drugs en concert
The War On Drugs : l'historique des concerts
Je.
30
Juin
2022
Plein Air - Werchter (B)
Sa.
09
Avril
2022
Ve.
07
Déc.
2018
Je.
31
Mai
2018
Parc del Forum - Barcelone (Sp)
Lu.
06
Nov.
2017
Ma.
07
Juillet
2015
Lu.
06
Juillet
2015
Philharmonie de Paris - Paris 19e (75)
Di.
05
Juillet
2015
Stade Francis LE BASSER - Laval (53)
The War On Drugs : les dernières chroniques concerts 5 avis
Pitchfork Music Festival Paris 2014 : Mogwai, Belle and Sebastian, Jose Gonzalez, Foxygen, The Notwist, St Vincent, The War On Drugs, Ought, Son Lux, Jon Hopkins, James Blake, D.D Dumbo, Future Islands, Tobias Jesso Jr., Caribou, Jungle, CHVRCHES...
Critique écrite le 23 juin 2015, par Pierre Andrieu
Grande Halle de La Villette, Paris 30/10 au 1/11/2014
Programmation foisonnante pour la quatrième édition du Pitchfork Music Festival les 30, 31 octobre et 1er novembre à Paris, à la Grande Halle de la Villette, avec une très grande majorité de trucs pointus et classieux en matière d'indie rock et d'électro... Très bon départ pour cette très courue et désormais incontournable convention européenne des hipsters, avec de magistrales claques administrées par Ought, The Notwist, The War On Drugs, Mogwai et Jon Hopkins. Le jeune groupe canadien signé sur le label Constellation, Ought, a la lourde charge de lancer les hostilités en tout début de festival... Et il ne tremble pas au moment d'ajuster la cible, par l'entremise d'un set boulet de canon d'indie rock noise. Grande tension dans cette musique, mais également une très belle volonté de faire exploser les tympans et la cervelle des auditeurs avec des guitares échevelées et des parties vocales extrêmement folles. Certes, ce n'est pas une découverte mais le show de The Notwist est toujours ce qui se fait de mieux en indie rock & électro pop : morceaux tout à la fois dansants, mélancoliques, revêches et catchy, mélodies célestes et voix bouleversantes. Très, très marquant donc ! On continue à planer mais cette fois sur... Lire la suite
La Route du Rock Collection été 2014 : Portishead, Slowdive, Mac DeMarco, Thee Oh Sees, Baxter Dury, Anna Calvi, Angel Olsen, Cheveu, The War On Drugs, Protomartyr, Temples, Cheetahs, Perfect Pussy
Très belle édition 2014 pour La Route du Rock, qui avait lieu du 14 au 16 août au Fort de Saint-Père, à quelques encablures de Saint-Malo... Au menu, une très excitante programmation dans une ambiance aussi cool que festive !Thee Oh Sees, rock garage psyché de la mortDès le début du festival, c'est un véritable déluge, heureusement assez bref, qui nous accueille sur le site... Mais pas de regrets d'être arrivé tôt, il fallait absolument être à l'heure pour assister au show d'Angel Olsen, qui enchante l'assistance avec sa voix divine, ses compositions country folk blues rock à tomber à la renverse et son charme plus que troublant... On enchaîne avec un set magistralement psyché de The War On Drugs, un groupe qui arrive à embarquer dans son univers tortueux, barré et touffu en à peine quelques instants. Adam Granduciel et ses potes n'ont aucune peine à électriser le public. Qui éprouve une délicieuse sensation de bien être, voire de vol plané dans la voie lactée... Juste après, Kurt Vile, se charge de prolonger la montée des personnes présentes vers les plus hautes sphères du rock enfumé. Avec ces entrelacs de guitare ultra travaillés et cette succession mortelle de morceaux admirablement bien écrits tout en étant parfaits pour les rêves... Lire la suite
The Jim Jones Revue + Black Diamond Heavies + The War On Drugs (Les Nuits de L'Alligator 2009)
Critique écrite le 23 février 2009, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 21 février 2009
Etape clermontoise aussi courue (le club de la Coopé est bondé) que réussie au niveau artistique pour les Nuits de L'Alligator 2009, avec par ordre d'apparition sur scène, le folk psyché de The War On Drugs, le blues 'n soul de Black Diamond Heavies et le rock 'n roll garage de The Jim Jones Revue... The War On Drugs : décollage immédiat. La soirée commence avec le folk psychédélique des Américains de The War On Drugs, qui proposent une longue ode aux paradis artificiels entre folk dylanien, envolées lyriques à la Flaming Lips/Mercury Rev et passages expérimentaux légèrement bruitistes. La voix, évoquant un croisement entre Bob Dylan et Jonathan Donahue, est parfaitement assurée, les parties de guitare invitent au décollage immédiat et les rythmiques (basse, batterie) sont captivantes. Idéal pour tripper, ce combo encore peu connu est une véritable découverte, à savourer sur scène donc... et sur disque (cf l'excellent Wagonwhell Blues) ! Black Diamond Heavies, bien doté par la nature... Juste après, les Black Diamond Heavies ont littéralement mis le feu avec leur blues 'n soul rock servi avec des litres de sueur, une bonne dose de virtuosité et une sacrée foi. L'organiste/chanteur entre en transe... Lire la suite
Sigur Ros, Tindersticks, Girls In Hawaii, Poni Hoax, The Breeders, Why ?, No Age, The Notwist, Adam Kesher, French Cowboy, The Ting Tings, The Do, The War On Drugs, Pivot, Menomena, Midnight Juggernauts (La Route du Rock 2008)
Critique écrite le 07 septembre 2008, par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, Saint-Malo 14,15,16 août 2008
Très bonne édition de la Route du Rock 2008, un "petit" festival qui - après une période difficile cette année - semble reparti du bon pied grâce à une programmation classieuse et l'abandon de la chasse aux têtes d'affiche ultra coûteuses type Smashing Pumpkins... Avec 15 000 spectateurs répartis sur trois jours de festivités, la Route du Rock a gagné le droit de revenir l'année prochaine, une très bonne nouvelle ! The War On Drugs C'est sous une pluie battante que commence le festival au fort de Saint-Père , le jeudi 14 août. Les Américains de The War On Drugs font très bonne impression avec le mélange complètement fou et barré qu'ils concoctent avec passion... C'est à la fois pop, folk et rock, c'est très frais et cela donne envie de revoir ce groupe sur une scène plus petite. The Do Juste après, The Do fait - comme d'habitude - un carton avec sa musique entrainante, épicée et échevelée. Un peu plus de sobriété dans la gestuelle du bassiste/organiste ne gênerait pas, mais c'est là le seul défaut qu'on puisse trouver à ce réjouissant duo franco finlandais ! Tindersticks De défaut, on n'en trouvera pas à la prestation impeccable des Tindersticks, en forme et magistralement renforcés par une section de cordes... Lire la suite
The War On Drugs : les chroniques d'albums
The War On Drugs : Slave Ambient
Chronique écrite le 03/08/2011, par Pierre Andrieu
Après un premier album marquant et une tournée ayant laissé un excellent souvenir, le groupe de Philadelphie The War On Drugs continue son combat contre les drogues en leur proposant une alternative très efficace sur l'album Slave Ambient : de la musique pouvant être appelée " psyché folk " ou " space rock ", c'est à dire un joujou musical extra pour planer à très haute altitude sans se cramer les neurones... Le projet tourné vers les étoiles d'Adam Granduciel et de ses musiciens en orbite géostationnaire - à signaler : désormais en solo, le très doué Kurt Vile ne fait plus partie de la troupe - impose avec maestria l'idée géniale de payer un voyage dans la voie lactée à Bob Dylan et Bruce Springsteen grâce à des synthés évoquant les travaux de Brian Eno avec David Bowie, à des boites à rythmes et des machines flinguées évoquant Suicide ou à des dérapages... Lire la suite
The War On Drugs : Wagonwhell Blues
Chronique écrite le 12/02/2009, par Pierre Andrieu
A la fois très étrange, superbement envoutante, expérimental(ement dérangée) et plutôt accrocheuse, la musique des Américains de The War On Drugs est à mettre entre toutes les oreilles curieuses et avides de grands espaces sonores. Dans les compositions alambiquées, hyper travaillées, planantes et explosives de ce groupe sacrément original on trouve des réminiscences de blues antique, de krautrock diabolique, de psychoblly électronique (Suicide), de pop dépouillée chantée par un ange déchu (façon Jonathan Donahue de Mercury Rev), de folk pastoral et de rock nerveux. Toutes ces influences - en apparence... Lire la suite