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The Young Gods (Interview)

La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 18 novembre 2002

Interview réalisée le 18 novembre 2002 par Pierre Andrieu

Quand un groupe mythique comme les Young Gods se produit à 5 minutes de chez vous, vous n'avez qu'une seule envie : aller assister à ce concert ! Quand, en plus, une rencontre s'improvise un jour avant - le 11 octobre 2002 - avec les musiciens du groupe, Franz Treichler (chant, guitare), Alain Monod (claviers) et Bernard Trontin (batterie), on cache difficilement sa joie ! C'est donc dans la grande salle de la Coopérative de Mai où les techniciens s'affairent pour monter la scène que la discussion a lieu...



Pourquoi cette mini tournée alors qu'aucun nouvel album n'est sorti ?
Franz Treichler : "C'est vraiment parce que Noir Désir nous a invités sur ses concerts ! En plus, c'était l'occasion de continuer la relation qu'on a avec eux... On avait envie de faire ça, ce sont des gens qu'on aime beaucoup. On est en période de composition, ces concerts nous permettent donc de sortir un peu et de jouer. La date d'aujourd'hui à Clermont-Ferrand, c'est une occasion qui s'est présentée comme ça entre deux premières parties de Noir Désir, sinon aucun autre concert des Young Gods n'est prévu cette année.

Comment se passe la composition du nouvel album ?
Franz Treichler : On a un album instrumental qui est prêt, c'est une espèce de travail de commande pour une expo nationale en Suisse, on a fourni une demi-heure de musique instrumentale relax. On a choisi les trucs les plus soft pour cette expo et là on s'apprête à faire un album complet de 70 minutes avec différentes ambiances orientées vers des instrumentaux quasiment sans rythme... Ce sont plutôt des textures sonores : l'endroit de l'enregistrement - au bord d'un lac - nous a inspirés ! L'album va s'appeler Music for artificial clouds, on cherche comment le sortir. On hésite entre notre label actuel ou un autre label... En ce qui concerne le prochain Young Gods "classique" avec voix et batterie, dans un premier temps, on procède individuellement, chacun recherche des idées, les amène. Puis on se voit et on fait des jams ; des idées sont plus ou moins esquissées, on bosse dessus et on essaie d'en tirer le meilleur !

Sur quel label va sortir le nouvel album ? J'ai entendu dire que vous étiez en procès avec PIAS ?
Franz Treichler : Oui, on est en procès avec PIAS, notre précédent label. L'aventure avec Pias nous a fait décider de sortir Second Nature sur le label Intoxygene. On avait produit nous-mêmes quatre morceaux et comme on n'avait pas vraiment de gros enthousiasme de la part des labels, on a produit tout l'album ! Après, on a continué de prospecter mais les offres qu'on avait à l'époque - il y a deux ans et demi - ne nous convenaient pas ; on a donc sorti notre CD sur le label de notre manager, Intoxygene. Ce label n'était pas sensé s'occuper de nous mais, finalement, l'idée nous a séduit : ça reste dans la famille ! C'était un peu une parano de ne pas avoir affaire à une major : on venait de vivre quelque chose qui ne nous avait pas plu ! Maintenant, on est dans une situation différente, on essaie de trouver un label susceptible de prendre un risque financier et d'avancer la somme pour enregistrer le disque tout en gardant un contrôle artistique total. Le mieux à faire, c'est de réaliser 4 morceaux pour montrer la direction qu'on veut prendre... La situation est différente désormais ; pour Second Nature, les maisons de disques se demandaient ce qu'on faisait : on n'avait pas montré d'activité depuis 5 ans, à part un album ambient. Là, on tourne et on a enregistré...

Après quinze ans de carrière, êtes-vous toujours aussi motivés pour enregistrer et tourner ?
Franz Treichler : Je ne peux parler que pour moi ! Je n'ai plus envie de faire des tournées énormes avec 170 dates par an...
Alain Monod : C'est un réel plaisir pour moi de jouer en concert ! Je pense que c'est inévitable et qu'il faut en faire régulièrement ! Ça donne de l'énergie !
Franz Treichler : Bien sûr, la musique qu'on écrit a vocation à être jouée sur scène à la base. C'est un peu notre motivation, on n'est pas un groupe de studio, à part les projets ambient et les collaborations. On pense toujours à la scène en composant, même inconsciemment...



Second nature avait un côté électro très prononcé, est-ce que c'était une volonté de surprendre ?
Franz Treichler : Non, on a seulement envie de se surprendre nous-mêmes ; si quelque chose sonne comme un cliché Young Gods dans notre manière de composer, on essaye d'éviter, c'est un processus naturel et pas un exercice de style. Quand on a eu la période européenne avec Kurt Weil et ce côté cabaret, opéra, musique classique, c'était tellement ça le son des Young Gods, qu'on s'est dit "pourquoi ne pas brancher les guitares ?". Il y avait énormément de rap, de hip hop sur les ondes à ce moment-là, le grunge commençait à balbutiait, c'était dans l'air du temps... Pour Second Nature, ça s'est fait plus naturellement car on écoute tous beaucoup de ça, ce sont des choses qui nous influencent. Les nouvelles technologies permettent aussi une autre approche, un univers sonore différent, on a envie de découvrir des choses !

Le titre de votre dernier album et la pochette évoquent la nature, avez vous une sensibilité écologiste ?
Franz Treichler : Oui, mais c'est indirect. C'est un désir de faire passer une certaine sensibilisation. On joue avec des doubles sens, voire des triples sens. L'être humain commence à manipuler la nature : on fait les apprentis sorciers avec ce qui nous entoure et ça n'a jamais été aussi mauvais que ça ! Second nature en anglais, ça veut dire "c'est ta deuxième nature : chasser le naturel, il revient au galop !" . Le sens de ce titre d'album c'est : les Young Gods sont de nouveau là après tout ce temps, même si la coloration sonore est différente, il y a toujours la même énergie !

Est-ce qu'il est important pour vous de jouer ici dans un concert organisé par HP 905 où les associations militantes sont les bienvenues ?
Franz Treichler : Les villages d'irréductibles, ça fait toujours plaisir ! Quand on voit la motivation des gens, ça nous touche. Malgré tout, rien n'est jamais acquis et il faut se battre pour la culture comme ils le font ! Ils nous soutiennent depuis 10 ans, HP 905 !
Alain Monod : Quand on vous dit que les Young Gods, c'est le meilleur concert qu'ils ont vu à Saint-Amand-Roche-Savine, ça donne toute l'énergie nécessaire pour continuer !
Franz Treichler : Au niveau du militantisme, Noir Désir, c'est justement l'exemple de groupe qui réussit à ne pas tomber dans le panneau ; ils ne sont pas démagogues, ils sont assez clairs avec ce qu'ils présentent !

Vous appréciaient la musique de Noir Désir ou ce sont des amis ?
Franz Treichler : Les deux ! Moi, j'aime beaucoup le dernier album, plus que celui d'avant... Sur scène, ils ont gardé une fragilité, ils n'ont pas peur de faire des jams même si parfois c'est hasardeux, c'est le principe des jams ! Ce n'est pas devenu une grosse machine, ils ne sont pas rigides...



Que pensez-vous de l'apport d'un cinquième membre aux claviers ?
Franz Treichler : Je pense que l'apport d'une touche électro sur scène avec les claviers leur fait du bien. On les a vus aux soundchecks, ils changent leur set...
Alain Monod : Hier à Bourges, ils ont jammés tout l'après-midi du concert et le soir ils ont joué ce qu'ils avaient trouvé en intro du concert !
Bernard Trontin : Il y avait seulement un texte au début ! Quand ils ont joué ça en concert, c'était fort et réussi.

Qu'est-ce qui vous a marqué en concert récemment ?
Bernard Trontin : J'ai vu Biosphére en live dans un musée d'histoire naturelle, c'était un concert fabuleux avec des bruits d'insectes. Ils effectuent des remix en direct, c'est très surprenant !

Avez-vous le sentiment d'avoir ouvert des portes pour d'autres groupes en Suisse ?
Franz Treichler : Avant, Les gens disaient : "on est en Suisse, traverser les frontières, c'est pas possible !"
Alain Monod : En Suisse, quand on dit qu'on est musicien, les gens du bureau des impôts répondent : "et à part ça vous faites quoi ?" Et il n'y a pas qu'au bureau des impôts !
Franz Treichler : Quand certains groupes ont vu qu'on avait sorti un single en Angleterre, ça leur a fait dire que c'était possible !

Remarquez-vous l'influence de Young Gods sur d'autres groupes ?
Alain Monod : David Bowie a dit ouvertement qu'on l'avait influencé à une certaine période. Je ne peux pas dire que je ressens ça moi-même, je constate seulement... Je ne suis pas du tout à l‘affût de qui aurait piqué quoi ! Si j'entends quelque chose, je suis plutôt fier, ça veut dire que le mec connaît et qu'il a bien aimé au point d'aller prendre un petit bout. Ouais, super cool ! On a aussi fait quelques emprunts et personne ne nous a emmerdés non plus ! (Rires... )
Franz Treichler : La première fois qu'on était aux USA, Ministry était super fan de notre musique. On a tourné ensemble et ils voulaient savoir comment on faisait tel ou tel truc. Par contre, si ce sont des gens que j'aime beaucoup sur la tournée, je n'aime pas trop leurs disques : donc si on a été une influence pour eux, on ne contrôle jamais dans quel sens !



Lors des tournées mondiales que vous avez effectuées, où avez vous ressenti l'accueil le plus chaleureux ?
Franz Treichler : Les Anglais et les Portugais ont super bien réagi à notre musique : les gens se lâchent là-bas ! Il y a une sorte d'euphorie...
Alain Monod : Dernièrement, la Hollande ! Lors de nos premiers concerts dans les pays de l'Est (à Prague... ), comme les gens ont une culture différente, ils ne se lâchent pas lors de concerts... Mais ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas aimé car après ils venaient nous dire qu'ils avaient adoré ! Ce n'est pas la même manière de s'exprimer ! Il est donc difficile de dire sur l'ensemble où est-ce que ça a le mieux marché !

Avez-vous des projets de grande tournée mondiale ?
Franz Treichler : Ça va dépendre de beaucoup de choses ! Par exemple, Second Nature sort seulement maintenant aux USA sur le label assez éclectique de Mike Patton, ça prend du temps !

Justement, que pensez-vous du groupe de Mike Patton, Fantomas ?
Franz Treichler : Sur scène, je trouve ça super ! Sur disque, c'est inégal...

Est-ce qu'il y a une scène Suisse en matière de rock et d'électro ?
Franz Treichler : Il y a pas mal de chose, ce n'est pas éphémère. A Genève, il y a une bonne scène punk hardcore et metal (Nostromo... ) que je ne connais pas très bien parce que ce sont des nouveaux groupes. Il y a même une nouvelle salle qui a ouvert. Ce sont des groupes assez radicaux. Sinon, il y a aussi pas mal d'autres choses mais tu ne peux pas parler de scène car, il y a plein de gens avec des projets qui sont parfois électro, parfois rock. On ne peut donc pas évoquer une scène avec une identité comme en France avec la nouvelle scène dub... Il y a des endroits et des labels qui font des choses, mais c'est plutôt dans l'électro comme Mental groove à Genève qui fédère pas mal de Djs qui essaient de faire du live.



Est-ce que ça vous intéresserait de produire de jeunes groupes ?
Franz Treichler : J'ai bossé avec Treponem Pal sur deux albums, le premier et le troisième. L'année passée j'ai bossé avec un jeune groupe très dark mais je le fais de moins en moins parce que j'y mets beaucoup d'énergie et ça me prend trop de temps. Ça donne des idées, c'est clair, mais il faut se ressourcer aussi et ne pas se laisser absorber pas les productions. Je collabore avec un danseur contemporain, c'est quelque chose qui m'enrichit beaucoup, je me suis dit que désormais je ne ferais que ça en dehors des Young Gods et c'est tout ! J'ai fait la musique, des textures, des ambiances sonores... C'est du mixage, je ne suis pas en tournée avec eux. Il y a quatre C.D. qui sont manipulés en direct, c'est assez actuel et intéressant...

Vous avez déjà travaillé pour le cinéma je crois...
Franz Treichler : Oui, ça arrive ! On nous a pris des morceaux déjà existants, par exemple pour le film Sliver de Paul Verhoeven, pour des documentaires, pour Jean-Michel Roux. Composer pour un film, on nous a proposé une ou deux fois mais les périodes ne nous convenaient pas car on était en tournée. On regrette de ne pas avoir pu faire la musique d'un film expérimental de science fiction qui est super bien... Malheureusement, ce n'était pas compatible avec notre emploi du temps ! Je pense que pour que ça soit intéressant, il faut avoir le temps, et suivre le travail du cinéaste, tu ne peux pas seulement t'inspirer du titre ou de quelques rushes !
Bernard Trontin : il y aussi des réalisateurs qui te demandent de créer une musique qui servira sur le tournage donc c'est différent ! Là, c'est toi qui pose la première pierre. Moi, ça m'intéresse énormément mais c'est une question de priorité, effectivement !

Quels sont les rêves des Young Gods ?
Alain Monod : Dormir ! (Rires...)
Franz Treichler : Je rêve d'avoir une période où on puisse s'isoler et se ressourcer. Si tout va bien, à partir de la fin novembre, je n'ai pas de projet pour un bon mois et demi, ça permettra de faire de la compo. A titre personnel, j'aimerais bien m'installer à la campagne, changer de mode de vie, j'ai toujours vécu en centre ville à côté de la gare ! Mais ça va prendre du temps de déménager...
Bernard Trontin : J'ai très envie qu'on fasse un prochain album qui soit vraiment super à jouer sur scène. Là maintenant, je rêve vraiment qu'on fasse un album de chansons Young Gods... On vient de faire quelque chose qu'on va peut-être présenter en live d'une manière très différente d'un concert de chansons, j'adore faire ça et je suis fan de musique électronique depuis tout petit ! Sinon, je vais bientôt être papa et je pense beaucoup à ça la nuit et le jour, ça me fait faire de rêves... et des cauchemars ! Ça me perturbe pas mal !



Est-ce que la politique vous intéresse ?
Bernard Trontin : Ça dépend ce que tu entends par politique. Moi, je suis français et je vis en Suisse, dans un pays où je ne peux pas voter... Donc, je n'ai pas été éduqué comme quelqu'un qui s'exprime. Evidement, je pourrais voter en France mais c'est bizarre de voter dans un pays où on ne vit pas ! Quand j'ai vu les derniers votes en avril, je m'en suis voulu ! Je me suis senti un peu con. Jusque-là, j'avais la conviction qu'on ne pouvait pas voter dans un pays dans lequel on ne vit pas parce qu'on n'a pas à dire aux autres comment ils doivent vivre, mais en avril 2002, ça a été trop loin ! (Rires... )

Y-a-t-il les mêmes problèmes en Suisse avec l'extrême droite ?
Franz Treichler : Potentiellement oui, il y a un parti qui s'appelle l'Union Démocratique du Centre qui fait pas mal de pourcentages. Ce parti a à sa tête une sorte de Le Pen suisse qui a le même genre d'arguments que lui, il est d'ailleurs souvent cité par Le Pen : "regardez en Suisse..." Il y a un potentiel de nationalistes en Suisse...

Est ce que la Suisse est un pays agréable à vivre ?
Franz Treichler : Oui, enfin, ça dépend, l'atmosphère est un peu surréaliste avec ce mélange des cultures très important ! Il y a des conflits entre les Suisses qui parlent allemand, italien, français !

La soirée de demain soir à la Coopérative de Mai est organisée conjointement par Jarring Effects et HP 905. Vous souvenez-vous de votre passage en 1989 au festival organisé par HP 905, Saint-Amant Rock-Ça-Vibre ?
Alain Monod : Oui, on en a un très bon souvenir tous les deux, notre batteur actuel, Bernard, n'était pas encore dans le groupe. L'accueil du public avait été excellent ! En plus, pas mal d'amis en provenance de Belgique étaient venus nous soutenir. On se souvient encore de la nuit à l'hôtel, on n'avait pas voulu réveiller tout le monde et on s'était arrangés pour dormir tous. Le lendemain, les patrons de l'hôtel nous avaient dit qu'on aurait dû les réveiller et qu'ils se seraient débrouillés pour trouver des lits de camps pour nos amis, puis ils ont offert le café ! Saint-Amant-Rock-Ça-Vibre 1989, on en a un excellent souvenir !

Connaissez-vous le groupe Double Nelson qui joue avant vous demain soir ?
Franz Treichler : On a souvent joué avec eux, on aime bien leur musique : ils ont un côté barré qu'on apprécie sur scène !
Bernard Trontin : J'aime beaucoup ce groupe, on a joué au moins 20 fois ensemble ! Ils sont en quelque sorte des parrains pour moi puisqu'ils ont donné leur "approbation" en tant que vieux fans du groupe après mon premier concert avec les Young Gods à Mulhouse au Noumatrouff en 1997. (Ndr : ce concert est d'ailleurs sorti en C.D.)

Qu'est ce que vous écoutez comme musique en ce moment ?
Franz Treichler : En ce moment, beaucoup de musique électronique, et en particulier des C.D. du label Rythm and Sound...



Alain, quels sont les musiciens qui t'ont donné envie de jouer de la musique ?
Alain Monot : Jimi Hendrix m'a particulièrement marqué ! Au début, j'ai suivi ses traces dans la neige puis, après, je me suis servi de sa philosophie pour créer ma propre musique et ouvrir d'autres voies...

As-tu écouté le duo électro rock Suicide, avec Alan Vega au chant et Martin Rev aux claviers ?
Alain Monod : Oui, je les ai vus en concert mais ils avaient foiré la soirée, ils sont un peu caractériels ! C'est un peu facile de fusiller volontairement un concert, il faut respecter le public et essayer de donner le meilleur même si les conditions ne sont pas toujours optimales !

Comment ça se passe sur scène ?
Bernard Trontin : Alain a un clavier et il joue en direct, il n'est pas en pilotage automatique ! Il appelle le numéro de la chanson qui va être interprétée et le clavier adopte une configuration propre à ce morceau : les touches n'ont pas la même fonction ! C'est hallucinant et ça demande une concentration incroyable !
Alain Monod : Je fais mes propres bidouillages, je ne voulais pas que tout soit programmé à l'avance comme le font certains groupes ! J'aime qu'il y ait un risque et que ça nécessite de la concentration. Les morceaux sont assez simples à jouer quand on connaît bien le système ; c'est comme une autoroute par beau temps à 120 kilomètres heures ! Mais parfois au cours des morceaux, il y a des ronds points où il ne faut pas se planter sous peine de ruiner le morceau et de mettre en difficulté les autres musiciens ! Si tu arrives dans le rond point à 118 ou à 122 km/h, c'est pas bon !"


Sur scène, le lendemain, les Young Gods ont prouvé que les années n'avaient pas de prise sur eux ! Ils ne sont toujours pas branchés mais ils continuent à faire la musique qui leur plaît avec une conviction intacte. L'effet qu'ils produisent sur le public est assez énorme !

(Photos prises à Annecy en 2001 par Marc Porral et par www.obskure.com à Clermont-Ferrand en octobre 2002. )


Discographie The Young Gods :
2000 Second Nature (Intoxygene)
2000 Live Noumatrouff 1997
1996 Heaven Deconstruction (PIAS)
1995 Only Heaven (PIAS)
1993 Live Sky Tour (PIAS)
1992 T.V. Sky (PIAS)
1991 Play Kurt Weil (PIAS)
1989 L'Eau Rouge (PIAS)
1987 The Young Gods (PIAS)

www.theyounggods.com


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