Habillée par les arrangements impeccables des Tindersticks, la voix superbement grave de Stuart Staples subjugue l'auditeur fan de pop classieuse. En 2016, les Tindersticks ont fait paraître l'album The Waiting Room (22 janvier 2016 - City Slang), qui a été joué lors d'une tournée française... Après l'album "No Treasure But Hope", paru le 15 novembre 2019, les Tindersticks publient le 19 février 2021 via City Slang un nouvel opus nommé "Distractions" (chronique du disque à lire en un clic ici) ! A l'occasion de leurs 30 ans de carrière, les Tindersticks se sont lancés dans une tournée anniversaire avec orchestre (ou quatuor à cordes) et invités qui passe par Le Théâtre Sébastopol, à Lille, le 26 avril 2022 et Le Grand Rex, à Paris, le 27 avril 2022, puis par Lyon, Nîmes, la Roche-sur-Yon, Bordeaux et Saint-Malo en octobre 2022 ! A nouveau en tournée fin 2024 puis en 2025...
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Tindersticks : les dernières chroniques concerts 24 avis
Interview de Stuart Staples des Tindersticks à propos de l'album Soft Tissue
Fin septembre 2024, Tindersticks est à Imago - pôle de création musique / image -, en Auvergne, à Cébazat plus précisément, afin de répéter avant de se lancer dans une grande tournée européenne pour présenter son dernier chef d'oeuvre, le magnifique Soft Tissue. On en a profité, Christophe Basterra - fin connaisseur du groupe, qu'il a interviewé à de multiples reprises pour Magic RPM - et moi, pour proposer un entretien au lider maximo, Stuart Staples. Un Stuart Staples que l'on retrouve souriant, affable et toujours passionnant, juste avant qu'il se produise deux jours plus tard pour quelques happy few lors d'un superbe filage de fin de résidence. Quand vous avez débuté votre carrière avec Tindersticks, il y avait beaucoup de titres sur vos albums, surtout sur les deux premiers. Mais sur vos deux derniers disques, il y a seulement 7 ou 8 chansons. Vous êtes devenus plus intransigeants ?Stuart Staples : Pour moi, un disque est une forme d'art en soi. Pour avoir une bonne dynamique et que le disque soit parfait, il doit durer 45 minutes, et chaque face doit avoir un début et une fin, comme une histoire qui commence, se développe puis prend fin. C'était l'un de mes buts d'arriver à ce genre de perfection, si on peut appeler ça comme ça.... Lire la suite
Tindersticks
Par une heureuse coïncidence calendaire offerte à mon ami Jean-No pour son anniversaire, Tindersticks est programmé pour une Route du Rock Session en ce lundi 17 octobre. Le rendez-vous était pris depuis quelque temps, les billets aussi, pour rattraper notre acte manqué de février 2020 au TNB de Rennes. Excité comme des adolescents d'à peine 16 ans aux âmes écolo, nous faisons le trajet de Rennes à Saint-Malo dans le monospace de l'ami Bruno en mode covoiturage. En chemin, j'avoue timidement à ma voisine de droite (une fan absolue) que malgré ma grande admiration pour ce groupe, je n'ai jamais vu Tindersticks en concert. Le temps n'étant qu'une succession de croisements hasardeux, je me rassure en me disant intérieurement que j'ai une chance inouïe - que seule une temporalité parfaite pouvait m'offrir - de pouvoir enfin les voir et les photographier dans la même soirée. En deux deux, pied au plancher, nous voilà devant la salle, et après un court moment nous investissons le premier rang de la fosse en attendant fébrilement que la soirée commence. Sans première partie, les acolytes de Stuart Staples s'installent dans l'obscurité sur la scène de La Nouvelle Vague, ils sont rapidement rejoints par le leader. Chapeau noir (qu'il... Lire la suite
Tindersticks (Past Imperfect Tour 2022)
Quand tout invitait à l'amour dans les rues de Paris, le vent d'ouest, les vacanciers en nombre, les terrasses ensoleillées, les affiches dans le métro, manquaient pourtant l'insouciance et la sensualité. Peut-être à cause des bombes aux frontières de l'Europe, du rendez-vous manqué des dernières élections, des flirts virtuels dorénavant préférés... City sickness ("Oh I'm hurting babe, In the city there's no place for love") Alors oui, ce concert des Tindersticks était exceptionnel, pas seulement parce qu'il célébrait les 30 ans d'une discographie irréprochable, parce que les treize violons sur scène sublimèrent les arrangements somptueux des sieurs Dickon H. et David B., du xylophone, de la batterie, des claviers ou des guitares impeccables mais parce qu'elle nous menait finalement ici l'invitation à l'amour ! Nous étions prêts, en public attentif et exigeant "Show me... Lire la suite
Tindersticks (Ultime répétition avant la tournée No Treasure But Hope)
Juste avant de partir en tournée partout en Europe, aux Etats-Unis et jusqu'en Russie pour promouvoir leur magistral dernier disque, "No Treasure But Hope", les Tindersticks se sont retrouvés au pôle de création musique/image Imago à Cébazat (près de Clermont-Ferrand) pour répéter au calme leurs futurs concerts. A l'issue de trois jours de travail, à peu près soixante personnes étaient conviées dans un des studios du lieu pour assister à un concert privé. Petit compte rendu d'un moment intimiste en compagnie d'un groupe toujours aussi classe... Imago est un lieu qui est en général réservé aux musiciens et artistes pour travailler sur leur projets en cours, c'est donc à l'occasion de ce show case qu'on découvre l'endroit (fonctionnel et flambant neuf) qui se trouve derrière la salle du Sémaphore, à Cébazat. On arrive pile à l'heure (pour une fois), on décapsule une petite bière (on sait recevoir ici !) et on pénètre dans le studio, où il n'y a pas de scène mais qui ressemble fort à une salle de concert avec lumières, système de son etc. Des tables et des chaises ont été disposées pour accueillir les invités. Toutes les conditions sont réunies pour l'arrivée des musiciens... Venus en voisins et amis, Stuart Staples habite... Lire la suite
Tindersticks : les chroniques d'albums
Tindersticks : Distractions
Chronique écrite le 19/02/2021, par Pierre Andrieu
Après la parution fin 2019 de l'album "No Treasure But Hope", très bon opus qui a malheureusement vu sa tournée promo écourtée suite à la pandémie de Covid-19, les Tindersticks ont passé une bonne partie de l'année 2020 à composer et expérimenter en studio entre la Creuse et Londres. Le résultat de ce long "travail" libéré de tout carcan commercial est l'aventureux et bien nommé disque "Distractions"... Présenté sous une superbe pochette, l'objet permet de découvrir sept titres longs en bouche et étranges, autant d'uvres composées ou reprises de manière très personnelle par Stuart Staples & Co, toujours au top quand il s'agit de partir de leurs qualités de songwriting et d'interprétation pour aller ailleurs que là où on le attend. Tout commence par une longue divagation nocturne (et pluvieuse) de plus de 11 minutes, "Man Alone (Can't Stop the Fadin')", qui s'inspire avec classe des trips électroniques pour créer une prenante atmosphère ultra spleenétique idéale pour illustrer un film de type road movie trouble. Houlala, ça démarre fort ! Le reste du disque permet d'apprécier des titres tous plus saisissants et/ou surprenants les uns que les autres. Que ce soient le contemplatif "I Imagine You", où le discret vibrato de Mister Staples... Lire la suite
Tindersticks : No Treasure But Hope
Chronique écrite le 15/11/2019, par Pierre Andrieu
Savoir que les Tindersticks existent toujours en 2019, sortent régulièrement de nouveaux albums et donnent des concerts pour les promouvoir devant un public fidèle partout en Europe et en particulier en France - la terre d'adoption de leur leader Stuart Staples - pourrait amplement suffire à notre bonheur à l'heure des affligeants (on essaye de rester poli, hein !) NRJ Music Awards, Aya Nakamura, Rihanna, Booba, Angèle et PLK. Mais, non content d'être toujours en vie, le groupe anglais actif depuis 1992 poursuit une route à la fois singulière, personnelle et rassurante en sortant quand il en ressent le besoin de superbes disques de pop mélancolique sertis de parties vocales imparables, d'arrangements classieux et de mélodies enveloppantes. Publié le 15 novembre 2019, le dernier opus en date s'intitule "No Treasure But Hope", et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne risque pas de déparer l'impeccable discographie des Tindersticks ! Car, à l'image du très beau single "Pinky In The Daylight" - une chanson d'amour dédiée à la femme de Staples, Suzanne Osborne -, il fréquente une nouvelle fois les plus hauts sommets de la pop orchestrale, se révélant être à la fois sombre, lumineux, suave et contemplatif. Elaboré et... Lire la suite
Tindersticks : The Waiting Room
Chronique écrite le 22/01/2016, par Pierre Andrieu
Magnifique nouvel album des Tindersticks, The Waiting Room se fait fort de poursuivre logiquement les très belles aventures du groupe de Stuart Staples, aka " le baryton à la voix de velours ", tout en disséminant quelques surprises au niveau des orchestrations (basse slappée, cuivres etc), des arrangements (typés fanfare soul jazz et que l'on doit au très bon Julian Siegel), des invités (la chanteuse de Savages et la regrettée Lhasa) ou des bonus (chaque titre est accompagné d'un mini film )... La troupe de musiciens (avec en plus du leader, chanteur et songwriter déjà cité, David Boulter, Neil Fraser, Earl Harvin et Dan McKinna) a encore une fois travaillé dans le Limousin au studio Lucky Dog, un endroit qui semble hors du temps et vintage, ce qui permet aux enregistrements qui en sortent d'être à la fois empreints de calme, de sobriété et de classe. Avec cette dream team, déjà responsable de multiples chefs d'uvre et placée dans des conditions idéales, il n'y a rien de très étonnant à ce que The Waiting Room regorge de réussites bouleversantes, parmi lesquelles nous citerons Hey Lucinda, le très très dépouillé et particulièrement émouvant duo capté en 2009 avec l'inoubliable Lhasa De Sela, How We Entered, le plus beau titre du lot,... Lire la suite
Tindersticks : The Something Rain
Chronique écrite le 13/02/2012, par Pierre Andrieu
A l'approche du cap des vingt ans de carrière pour les Tindersticks, le fameux groupe anglais de pop capiteuse ajoute un mirifique nouvel album à sa discographie, déjà bien pourvue à ce niveau-là... Le disque s'appelle The Something Rain, il est composé de neuf titres plus longs qu'à l'accoutumée et il a été mis en boîte dans le studio de Mr Staples, Le Chien Chanceux, à La Souterraine, France, après un an de travail. Comme sur le dernier opus, le noyau dur des nouveaux Tindersticks - David Boulter (storytelling, claviers, glockenspiel, cloches, percus), Neil Fraser (guitare électrique), Earl Harvin (batterie, percussions), Dan McKinna (basse, claviers, choeurs) et Stuart A. Staples (chant, guitare, enregistrement, mixage) - bénéficie des interventions lumineuses de musiciens doués pour apporter un plus en à peine quelques notes : Terry Edwards (sax), Andy Nice (violoncelle, soprano sax), Thomas Bloch (crystal baschet), Gina Foster (voix), Julian Siegel (clarinette basse, tenor sax) et Will Wilde (harmonica). Autour de la voix toujours sublime de profondeur et d'expressivité de Stuart Staples, la troupe réussit une fois encore à créer des atmosphères feutrées qui permettent à l'auditeur d'embarquer illico presto dans de magnétiques titres... Lire la suite
Tindersticks : Vidéo
Tindersticks : écoute