Vendredi 16 avril, le Printemps de Bourges 2010 se poursuit dans un grand tourbillon de concerts partout en ville... L'occasion de vérifier, lors de leur passage à l'Auditorium aux alentours de 19 heures, l'effet scénique de deux groupes folk sujets à la controverse : Tunng, que certains jugent consensuel et dont on ne connait que les tubes, et Midlake, qui nous avait séduit avec son album Bamnan and Slivercork, puis dérouté avec ses deux derniers disques, le classieux mais trop "prog rock" à notre goût The Trials of Van Occupanther et le dernier, The Courage Of Others, comportant de belles réussites mais super marqué folk anglais 60/70, un style nous laissant assez froid... TunngLa folle et foutraque troupe anglaise de hippies formée par Tunng a tout pour séduire sur le papier : ces gens-là sont excellents musiciens, ils ont le sens du spectacle, maitrisent l'art du bidouillage et savent écrire de bons morceaux... Sur scène au Printemps de Bourges, leur prestation laisse donc une excellente impression, à peine gâchée par quelques morceaux un peu anecdotiques, et la voix parfois trop travaillée de la chanteuse. Si l'ensemble n'est pas hyper original, Tunng a le chic pour trousser des folk songs mâtinées de pop catchy, l'ensemble se... Lire la suite

J'arrive pour Yo Yo Yo Acapulco. Un look hawaïen alors qu'ils viennent de Norvège. De la pop ukulélé expérimentale mais assez monotone fait que je ne traine pas pour le set de Didier Super de l'autre côté. Ma première fois avec ce danger public. Bien sur, j'en avais entendu parlé et quelques fois entendu citer, mais on n'est jamais vraiment préparé. Je ne sais pas comment orienter ce passage. Il est horripilant, cultive ce sentiment, joue et chante atrocement et intentionnellement. Plus c'est méchant, sarcastique, limite et plus le public est content. La chaleur monte et l'ordre des pompiers arrive : une petite douche pour la foule ! Arriver devant Tunng devient du coup un havre de paix et je me demande si je vais être objective... Une folk électronique apaisante et des voix douces... merci au programmateur. Après ce petit trou anglais on peut remonter la cadence avec La Rue Ketanou. Sauf que cela devait être une création spéciale pour le festival avec L'orchestre symphonique du Josem. Mais voilà, à cause d'un problème administratif, nous n'aurons pas l'occasion d' écouter ces 50 jeunes musiciens. Ceux de La Rue Ketanou, même déçus, sont tout de même là et leur dernier album... Lire la suite