Originaires de San Francisco, les 2 compères de Two Gallants s'expriment à travers un son cradingue, brutal. Leur folk est déglingué, leur blues est imprégné de punk et leurs ballades irlandaises sont tristes à Mourir (Saoul). Nouvel album et tournée en 2015 !
Two Gallants en concert
Two Gallants : l'historique des concerts
Ve.
30
Oct.
2015
Je.
29
Oct.
2015
Lu.
12
Oct.
2015
Ve.
06
Mars
2015
Je.
05
Mars
2015
La Maroquinerie - Paris (75)
Lu.
02
Mars
2015
Ma.
23
Juillet
2013
Site Paléo Festival - Nyon (Ch)
Lu.
27
Mai
2013
Trianon - Paris 18ème (75)
Two Gallants : les dernières chroniques concerts 3 avis
Lewis Floyd Henry + Mamarosin + Two Gallants (Les Nuits de l'Alligator 2012)
Les trois groupes qui étaient ce soir à l'affiche de cette Nuit de l'Alligator ont tour à tour mis la schizophrénie, la désuétude et l'intensité à l'honneur. Lewis Floyd Henry Les hostilités commencent avec Lewis Floyd Henry, jeune homme à tout faire qui manie guitare, mini batterie et sono sur poussette de façon pas toujours ordonnée mais quoi qu'il arrive toujours surprenante et radicale. Si le début de son set évoquait le blues des rives du Mississippi et la musique des travailleurs des champs de coton, sa performance a progressivement mué vers une sorte de hip-hop hardcore, finissant même par une reprise d'un morceau du Wu Tang Clan des plus hallucinantes qui a quelque peu dérouté le public de la Maroquinerie. Changeant sa voix pour aller de la plus profonde des basses à une sorte de cri rauque et bestial, le jeune homme se plaît à changer de personnages, au sein même de ses chansons, dialoguant avec lui même, invitant ses multiples personnalités à le rejoindre le temps d'un couplet ou d'un refrain. Il n'empêche, même cette dimension quelque peu inquiétante ne détourne pas l'attention que l'on porte à un musicien doué et inventif qui se suffit à lui même pour faire le bruit de huit hommes au moins (peut-être le... Lire la suite
Daft Punk + The Strokes + Two Gallants + Arctic Monkeys + Dionysos & Synfonietta + Anaïs + Malajube (Les Eurockéennes de Belfort 2006)
Excellent cru 2006 pour les Eurockéennes de Belfort : les trois jours passés sur la presqu'île du Malsaucy ont permis de papillonner entre les énormes têtes d'affiche (en quantité plus réduite que l'année précédente) et une foule de petits groupes prometteurs. Un cocktail savamment dosé et carrément explosif. Le tout sans une goutte de pluie, avec un soleil radieux et dans une atmosphère bon enfant... Que demander de plus pour fêter le début de l'été ? Voici le compte-rendu de la journée du vendredi 30 juin 2006... Anaïs Depuis son succès foudroyant, Anaïs a le "droit" de se produire sur les grandes scènes, un endroit pas forcément adapté à son Cheap show se dit-on avant son concert... Mais dès le début de son set, on se rend compte que ses morceaux fonctionnent auprès du public, quel que soit le type de scène. En proposant un show quasi identique à celui des découvertes du Printemps de bourges 2005 et à une première partie triomphale de Louise Attaque à la Coopérative de Mai, la pétillante marseillaise a littéralement conquis son auditoire... Malajube Juste après, et pendant que les Deftones détruisent consciencieusement l'appareil auditif de leurs (nombreux) fans sur la grande scène, les Canadiens de Malajube... Lire la suite
Two Gallants + Blitzen Trapper
Comme d'hab, à tout les concerts l'ouverture des portes est aléatoire, donc malgré une annonce à 20h30, on se trouve comme des cons à attendre dans le froid. Une fois à l'intérieur la salle est sympa mais sans plus (je n'étais jamais venu au Kléo). La musique d'ambiance ne permet pas de juger la qualité du système de son, car il ne diffuse quasiment que du vieux blues des années 30, 40, genre Lead Bealy, Charle Patton, etc... Comme d'habitude le délay entre l'ouverture des portes et la montée sur scène de la première partie me paraît aberrant, (je n'arrive pas à me résoudre au fait qu'on est là pour consommer de la bière et non pas écouter de la musique, désolé). Mais finalement, voici la première partie, Blitzen Trapper, qui monte sur scène. 6 américains à en juger par leur accent, qui attaquent fort avec des morceaux folk pop qui envoie pas mal du tout. Je suis agréablement surpris, le son est vraiment pas trop mal, les harmonies vocales sont sympas, le groupe a la pêche, ils ont l'air content de jouer. C'est très agréable. Le chanteur à des accents de Dylan, mais par moment je pense à Pavement, voire carrement sur un morceau a des trucs prog dont je ne citerai pas le nom ici. Mon morceau preféré restera l'avant dernier titre. Un... Lire la suite
Two Gallants : les chroniques d'albums
Two Gallants : What The Toll Tells
Chronique écrite le 17/03/2006, par Pierre Andrieu
Le folk n' blues rocailleux des Américains de Two Gallants devrait ravir les plus fervents admirateurs de Nirvana (unplugged), des White Stripes, de Bob Dylan, des Pogues... et d'Ennio Morricone. On pense à ce dernier car l'album What the toll tells commence par un titre très Western avec bruits de vents et sifflements inquiétants qui n'auraient pas déparé une bande originale signée par l'immense auteur des musiques de Il était une fois dans l'Ouest ou de Le bon, la brute et le truand. Sur les morceaux qui figurent sur le deuxième opus de Two Gallants, le chant est exécuté mâchoire serrée, mais s'autorise aussi quelques cris assez impressionnants. Comme ceux d'un certain Kurt Cobain, un grand fan, lui aussi, de folk blues décharné et antique... Les... Lire la suite