Retour de la délicieuse Vanessa Contenay-Quinones, jolie blonde frenchie partie tenter sa chance dans la Swinging London, et qui avait déjà fait une belle impression en 2006 avec son premier disque de pop-rock sixties décalé, sous le classieux patronyme de Vanessa and the O's, qu'un chroniqueur avisé avait alors décrit comme "une rencontre humide entre Lou Reed, Nico, Françoise Hardy, Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg". Ce deuxième album, sous sa couverture faussement ingénue et son titre assez idiot, joue exactement dans le même registre, à la fois décalé et parfaitement raccord avec les grandes chanteuses françaises pop des années '60, dont les deux plus belles représentantes sont hélas devenues depuis, qui une égérie aux cheveux blancs largement sous-employée par des jeunes gens intimidés, qui une horrible vieille dame acariâtre retranchée sur la Côte d'Azur. Tandis que la belle Vanessa, fausse blonde assumée, est une vraie chanteuse toute fraîche et pleine d'avenir, dont la voix cristalline et... Lire la suite

Voix lascive, textes légers et sensuels, arrangements classieux, chansons pop délicieusement kitsch, le premier disque de Vanessa and The O's est une invitation à goûter sans modération aux plaisirs de l'été. Les morceaux chantés par la belle Vanessa Contenay-Quinones et joués par Andreas Mattson, Niclas Frisk et James Iha (l'ex guitariste aussi doué que taciturne des Smashing Pumpkins) semblent avoir été écrits pour créer la bande son idéale pour siroter une Martini blanc on the rocks - avec une rondelle de citron - en galante compagnie, en se prélassant sur la plage de Saint-Tropez (ou d'ailleurs), avant de regagner un bungalow isolé pour laisser parler les sens. Pas besoin de vous faire un dessin... Une vision (idyllique) suffira, un flash extrait du Mépris de Jean-Luc Godard : Brigitte Bardot, allongée sur un lit dans le plus simple appareil, demandant à Michel Piccoli : "Et mes fesses, tu les aimes mes fesses ?" Oui Brigitte. Vanessa and The... Lire la suite