Le duo en rouge et blanc formé de Jack White, authentique guitar hero, et de sa muse batteuse Meg White, les White Stripes, a (ré)inventé un rock lourd, bluesy, saignant et terriblement excitant. Le groupe de Detroit, Michigan a malheureusement décidé d'arrêter ses activités le 2 février 2011 mais il reste de nombreux tubes à écouter encore et encore : "Seven Nation Army", "Fell In Love With A Girl", "Hotel Yorba", "Dead leaves and the dirty ground", "Ball and biscuit", "Hardest Button To Button", "I just don't know what to do with myself", "Jolene" etc. Chronique du "Greatest Hits" des Bandes Blanches à lire en un clic ici !
The White Stripes en concert
The White Stripes : l'historique des concerts
Lu.
11
Juin
2007
The White Stripes : les dernières chroniques concerts 36 avis
Jack White (Nuits de Fourvière 2018)
Critique écrite le 09 juillet 2018, par Pierre Andrieu
Théâtre antique de Fourvière, Lyon 8 juillet 2018
Les Nuits de Fourvière ont eu droit à un grand Jack White le 8 juillet ! Venu pour présenter son dernier disque en date, l'ambitieux et un peu délicat à appréhender au début Boarding House Reach, l'ex leader des White Stripes (teint blafard sous lumières bleues) n'a pas fait les choses à moitié avec une set list de rêve offrant un panorama imprenable sur toute sa carrière (et dans laquelle il ne manquait que Fell In Love With A Girl à notre humble avis), un groupe composé de cadors pour l'accompagner, un éclairage de haute tenue et un son certes surpuissant mais globalement bien réglé... Dès le début de la prestation de Mister White avec l'enchaînement imparable Over and Over and Over/Dead Leaves and the Dirty Ground, le public comprend à quoi il va avoir affaire pendant 1h45 : à un putain de best of 2001/2018, un show très orienté guitare... Ce qui a l'air de surprendre notre voisin et néanmoins ami, qui ressemble au Colonel Kurtz dans Apocalypse Now, tout en ayant la particularité d'être fan de Massive Attack et PJ Harvey. Oui monsieur, Jack White sur scène se présente en chef d'orchestre entouré de moult guitares, dont il joue abondamment et avec délectation. Et son groupe, qui reste sur une estrade derrière le maître et... Lire la suite
The White Stripes (Rock en Seine 2004)
Le sexe de groupe, c'est pas mal - paraît-il -, mais on ne nous enlèvera pas de la tête que rien ne dépasse une bonne séance de Rock 'n Roll à deux, quand les partenaires sont faits l'un pour l'autre, bien évidemment... Comme les White Stripes par exemple. Ils ne sont que deux, mais ils s'entendent si bien musicalement parlant, qu'ils n'ont pas besoin d'un groupe pour atteindre un orgasme sonique ! L'onde de plaisir géante rejaillit même jusque dans le public, aussi nombreux soit-il (dans un club où 350 personnes se pressaient en 2001, dans une salle de 1600 places en 2003 ou devant plus de 20 000 personnes à Rock en Seine aujourd'hui). Certains vont trouver tout cela assez sale, voire passible de la prison car Jack annonce dès le début des ébats, heu, du concert : "Hello France, my name is Jack White and this is my big sister, Meg White..." Même si au premier abord on pourrait croire que cela relève de l'inceste, cette copulation bestiale (avec pour seuls instruments les voix de Jack et Meg, une batterie, une guitare et un piano) intervient entre deux personnes majeures et vaccinées dont le lien de parenté provient uniquement d'un amour commun (et sincère) pour le blues, le rock, la pop et la folk music. La saillie en public -... Lire la suite
(mon) Rock en Seine 2004 : The White Stripes, Archive, Sonic Youth, Muse, Buck 65 ...
Le petit dernier des festivals avait bien une affiche qui justifiait le déplacement de loin, pour un amateur de rock. Bonne surprise : accès en métro super facile et fléché, le cadre est très chouette et les tarifs n'y sont pas plus chers qu'ailleurs. Plein d'animations sympathiques et une expo photo somptueuse où l'on s'amuse à reconnaître les plus grands artistes. Les filles bavent sur Tricky et Ben Harper, et les mecs sur Björk et Patti Smith il y a trente ans... Après les anecdotiques The Roots, les premiers à lâcher du gros sont Sonic Youth : ils font le même concert depuis 20 ans mais il est toujours aussi efficace ! Ils ont aussi le bon goût de jouer certaines de leurs chansons les plus connues (époque Dirty) sans s'apesantir sur les derniers albums plus confidentiels. Pogo déchaîné même si le maltraitement de guitare semble un peu mécanique à force, moins crédible quand on est quadragénaire ! Ils sont suivis par les fameux Whites Stripes, LE groupe que tout fan de rock rêve de voir en ce moment (et qui ne passe jamais ailleurs qu'à Paname hélas). Qu'ils soient frêres et soeur, ou amants, ou les deux, finalement on s'en tape. A eux deux ils rendent hommage à 30 ans de rock qui pousse, avec des chansons d'une simplicité à... Lire la suite
The White Stripes + Whirlwind Heat
Après avoir permis de découvrir les épatants Von Bondies lors de la tournée consécutive à l'album White Blood cells, les White Stripes ont cette fois emmené le groupe Whirlwind Heat avec eux sur la route... Whirlwind Heat Ce trio américain particulièrement déjanté s'y entend pour composer des morceaux déstructurés et complètement barrés ! Le batteur cogne le plus fort possible sur son instrument. Le bassiste produit des sons très peu conventionnels. Le chanteur, quant à lui, s'époumone comme un forcené relâché par erreur de l'asile psychiatrique en pianotant frénétiquement sur un vieux Moog. Le bruit engendré par ses deux camarades provoque chez ce frêle jeune homme des convulsions assez impressionnantes à observer ! Lors d'une cabriole, il finit même sur les épaules du bassiste qui vacille dangereusement avant de s'écrouler sous le poids du petit agité... Le premier disque de Whirlwind Heat (prévu pour le 17 juin 2003) en dira plus sur ce groupe bien frappé... Il est produit par Jack White, enregistré par Brendan Benson et mixé par Dave Fridmann (excusez du peu !). White Stripes Après un montage de la scène par deux roadies arborant de superbes chapeaux melon et costards noirs, les White Stripes ont donné un excellent... Lire la suite
The White Stripes : les chroniques d'albums
The White Stripes : Greatest Hits
Chronique écrite le 11/02/2021, par Pierre Andrieu
Le répertoire immarcescible des White Stripes a enfin droit à une compilation, fort justement intitulée "The White Stripes Greatest Hits", permettant d'avoir un panorama excitant sur une discographie truffée de tubes garage blues garantis 100% intemporels... Débutant avec le premier single du duo, l'abrasif et imparable "Let's Shake Hands" (paru en 1998), et se terminant en apothéose avec le stratosphérique hit planétaire "Seven Nation Army" - qui reste une chanson magique, n'en déplaise aux snobinards -, la liste des titres très intelligemment sélectionnés accompagne l'auditeur pendant une heure et vingt minutes. Au menu : du rock 'n roll blues près de l'os pouvant aussi bien foutre le feu dans un minuscule club qu'à l'occasion d'un grand festival en plein air. Au total, on trouve ici 26 morceaux de choix couvrant toutes les périodes de Meg et Jack White, faux frères et surs mais vrais génies du minimalisme ayant un maximum d'effet. Le secret faisant de "Fell In Love With A Girl", "Apple Blossom", "Dead Leaves And The Dirty Ground", "The Hardest Button To Button" et consorts d'incroyables morceaux réside dans la puissance du songwriting de Jack associée à son chant intense et à son jeu de guitare enflammé, le tout mis en rythmes de... Lire la suite
The White Stripes : Under Great White Northern Lights
Chronique écrite le 28/03/2010, par Pierre Andrieu
Renversant album live pour les White Stripes : avec un dvd d'1h30 où figure un magistral documentaire live sur la très originale tournée canadienne de juin/juillet 2007, Under Great White Northern Lights, et sa version cd, elle aussi de nature à provoquer des trépignements incontrôlés... Alors que les White Stripes effectuent actuellement une pause qui, on le souhaite ardemment, prendra fin un jour, que les Raconteurs (Jack White, Brendan Benson & friends) sont pour l'instant laissés au second plan et que The Dead Weather ( Mr White + Alison Mosshart & co) s'apprête à sortir son deuxième opus en mai 2010, cette sortie arrive à point nommé pour remémorer un petit détail aux étourdis écoutant trop l'infect brouet du couple Black Eyed Peas/David Guetta : Meg et Jack White forment un immense groupe de rock 'n roll blues, de ceux qui resteront dans l'histoire du rock. Un groupe qui bénéficie de l'écriture saisissante de Jack White, de son éclatante et insaisissable voix, de son jeu de guitare hyper instinctif et des talents basiques de batteuse et de chanteuse boudeuse de Meg White (sur In The Cold, Cold Night). A l'occasion des 10 ans de leurs débuts en concert, les Stripes ont eu l'excellente idée de tourner pendant un mois dans un pays... Lire la suite
The White Stripes : Icky Thump
Chronique écrite le 19/06/2007, par Philippe
Aaargl ! Jack White et sa muse Meg sont de retour, et en plus ils sont contents ! Ce site n'ayant pas démérité sur sa discographie (y/c en solo et en live) on va résumer : nous sommes fans, et prêts à nous battre à coup de Gretsch s'il le faut, pour défendre sir Jack White, l'un des derniers guitar-heroes des temps modernes, à la musique de qui nous sommes gravement accros. Icky Thump ! en est la whitestripeissime et jouissive ouverture - il fallait bien ça pour remettre les pendules à l'heure après un dernier album ludique mais un peu déconcertant - à l'écoute des notes miaulantes d'orgue puis de guitare, posées sur une batterie de plomb, à l'écoute de cette voix psychiatrique, on imagine les deux sourires déments de la fratrie musicale se reformer derrière leurs cheveux emmêlés, comme si les deux dernières années n'avait jamais existé. Ils ne sont pas violents, les Bandes Blanches, non, c'est juste un peu dûr de rester calme avec une telle puissance de feu (dans un des seuls répits, A martyr for my love, Jack prévient d'ailleurs les midinettes : "Sooner or later I'll break your... Lire la suite
The White Stripes : Get Behind Me Satan
Chronique écrite le 26/06/2005, par Philippe
Drôle de destin que celui des White Stripes ! Après avoir attendu le succès pendant trois albums, l'avoir trouvé au moins dans le public rock avec le sublime album Elephant en 2003, les voici jetés en pâture au tout venant ("Europe 2 présente") au moment précis où ils sortent un album beaucoup plus expérimental et finalement moins accessible ! L'hydre publicitaire qui a un album de retard et se fait baiser à sec par le duo, voilà qui ne peut que faire ricaner méchamment les gens qui suivent fidèlement les Bandes Blanches depuis leurs débuts ! Certes la chanson Blue Orchid qui ouvre l'album comporte un riff dévastateur, répétitif et décérébrant (qui vous poursuit des jours et de nuits durant) de nature à plaire à un vaste public (clip de la mort à charger sur whitestripes.net, que faites-vous encore là, foncez !). Mais par la suite, il y a finalement très peu de guitare (quatre-cinq chansons électrifiées tout au plus, dont la très bonne Take take take), Jack White s'étant manifestement mis à aimer démesurément le piano (dont il joue certes... Lire la suite
The White Stripes : Vidéo