David Eugene Edwards, ex-leader des 16 Horsepower, chante tel un prêcheur illuminé, sur un folk épris d'accents gospel et celtiques. La tonalité, théâtrale, dramatique, torturée, évoque Nick Cave. Woven Hand nous plonge dans une musique envoûtante, langoureuse, à la beauté sombre et mystique.
Woven Hand Wovenhand en concert
Woven Hand Wovenhand : l'historique des concerts
Je.
02
Mai
2019
Ma.
23
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Woven Hand Wovenhand : les dernières chroniques concerts 7 avis
Wovenhand + Christine Owman
L'Epicerie Moderne de Feyzin recevait le 30 mai 2014 Wovenhand, qui présentait son dernier album " Refractory Obdurate", paru chez Glitterhouse cette année. La première partie était assurée par Christine Owman, chanteuse violoncelliste venue tout droit de Suède. Connue pour ses collaborations diverses (avec Mark Lanegan, par exemple, pour deux morceaux de son dernier album "Little Beast, sorti en 2013, ou avec le groupe de stoner Dundun où Christine Owman assure le rôle de guitariste et chanteuse), elle a également assuré la première partie de Robert Plant. Accompagnée d'un bassiste, la chanteuse Christine Owman nous entraîne dans un univers marqué par l'onirisme des années 20 et 30, dévoilé dans les extraits de films de cette époque qui sont projetés en arrière fond de la scène. Les morceaux nous plongent dans une atmosphère éthérée, portée par le lyrisme de la voix et du violoncelle de la jeune Suédoise, d'où surgissent des rythmes plus électro grâce à des pédales d'effets. Passant du violoncelle, au Ukulélé, à une scie édentée dont elle joue avec son archet, son jeu s'unit subtilement à celui de son bassiste-acolyte. La musique du duo n'est d'ailleurs pas sans rappeler la folk vaporeuse et expérimentale de Cocorosie,... Lire la suite
(mes) Eurockéennes 2010 3/3 : Rien, Gallows, Julian Casablancas, LCD Soundsystem, Wovenhand & Muzsikas, Empire of the Sun, Massive Attack
Critique écrite le 06 juillet 2010, par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 4 juillet 2010
Le samedi, c'est par ici ! Se remotiver pour le dimanche est toujours une petite épreuve. Outre le sentiment de satiété qui finit généralement par apparaître après deux grosses journées de festival, c'est là que le corps du (largement) trentenaire a tendance à lui rappeler qu'il n'est plus un petit con de 20 ans capable d'enchaîner les journées comme qui rigole, en dormant 3 heures au camping. Quand en plus on a rien à lui proposer en entrée... Enfin Rien, le groupe quoi ! Un groupe français de post-rock assez plaisant, à 2 batteries mais pas de chanteur, avec guitares planantes au son stratosphérique, et du Korg saturé. Leur set assez court comporte de très bons passages noise, mais se finit curieusement sur un morceau plus lent, un peu mou. Au final on les a trouvés un peu autistes quand même - quelqu'un leur a interdit de dire merci ou au-revoir peut-être ? Retour sous chapiteau, à la fraîche, pour un set très énervé des Gallows, des lads punk angliches en t-shirt blanc cintré, avec de vraies tronches à claques (bon, cela étant, on a pas vraiment envie de les faire chier...) qui jouent du metal avec un son lorgnant sur l'indus. Par moments, on pense à Ministry (London is the reason, jouée dès le début). Ils sont emmenés par un... Lire la suite
Woven Hand + Birch Book
Le Pinguin nous ayant fait faux bon (sans doute pour finir sa chronique en retard de OnEira) c'est donc moi qui me colle à la chronique ... même si j'aurais bien été tenté d'aller voir les quelques têtes familières (pas mal de marseillais ont fait le déplacement aussi, ce qui rend toujours incompréhensible le fait que Woven Hand n'ait toujours pas joué au Poste par exemple) pour voir si ils ne se sentent pas de partager un peu leur expérience de ce soir. Après avoir "un peu" galéré dans le vieux Toulon, nous arrivons finalement à l'Omega Live qui jouxte donc le Zénith où je ne suis venu que 2 fois (il y a très longtemps pour Paul Mc Cartney - période Off the Ground, et un peu plus "récemment" - il y a 10 ans quand même ! - pour IAM). Une odeur de panini, inhabituelle dans une salle de concert, me rassure ... je ne vais pas être à cran ce soir. Juste le temps de finir ce qu'ici ils appellent un "croque monsieur" et la première partie commence. Il s'agit d'un certain Birch Book qui accompagne Woven Hand sur toute (cette partie là de) la tournée. Equipé d'une guitare qui a tout l'air bricolée à la main, il est accompagné d'un guitariste électrique et d'un batteur (celui de Woven Hand. J'avais jeté une oreille distraite à... Lire la suite
Woven hand
C'est tout simplement fantastique. David Eugene Adwards exprime son chamanisme charismatique en entrainant dans son sillon un public qui intériorise plus qu'il ne manifeste son émotion (dommage). Un grand moment de la musique ethnique. Le spectacle est également assuré par... Lire la suite
Woven Hand Wovenhand : les chroniques d'albums
Woven Hand : The Threshingfloor
Chronique écrite le 13/07/2010, par Pierre Andrieu
Nouvel album de l'ex 16 Horsepower David Eugene Edwards avec son projet Wovenhand, The Threshingfloor s'acharne à creuser le même sillon country blues folk gospel, avec talent, même si la nouveauté n'est pas vraiment à l'ordre du jour... Comme de nombreux artistes dans ce style musical, le propos de Wovenhand n'est pas ici d'inventer de nouvelles pistes musicales mais plutôt de s'inscrire dans la tradition, en apportant humblement sa pierre à l'édifice. Sur ce nouvel album qui s'écoute et se réécoute avec très grand plaisir, on retrouve donc la voix habitée, les compositions fiévreuses, les ambiances légèrement gothiques et les arrangements majoritairement vintage (guitare slide, micro antique, rythmiques souples... ) qui sont la marque de fabrique de David Eugene... Lire la suite
Wovenhand : Ten Stones
Chronique écrite le 10/10/2008, par Pierre Andrieu
Toujours sur la brèche, l'ex 16 Horsepower David Eugene Edwards envoie régulièrement des nouvelles de ses pérégrinations mentales au pays du bien et du mal... Le nouvel album de Wovenhand donne donc encore une fois l'occasion au ténébreux et torturé chanteur/guitariste de se lancer dans de virulents morceaux entre rock gothique, country folk habité et invitations au salut universel par la quête de Dieu... On a beau ne pas être croyant et penser que toutes les religions (sans exception) sont nocives pour l'Homme, la conviction mise par David Eugene Edwards dans l'écriture et l'interprétation de ses morceaux habités (ici, le terme... Lire la suite
Woven Hand : Mosaic
Chronique écrite le 12/07/2006, par Pierre Andrieu
Le quatrième album de Woven Hand (la suite donnée à 16 Horsepower par son envoûtant chanteur/guitariste, David Eugene Edwards) vient de paraître ; une écoute suffit pour constater que Mosaic est de nature à contenter les fans d'ambiances country blues rock mystiques... En effet, les amateurs du genre y retrouveront avec un plaisir coupable le chant habité du monsieur (à la Jeffrey Lee Pierce du Gun Club), les guitares jouées en slide, le banjo entêtant, les paroles torturées en quête de rédemption, les morceaux crépusculaires cherchant la lumière divine. On se croirait plongé dans la musique d'un... Lire la suite
Woven Hand : Consider The Birds
Chronique écrite le 28/01/2005, par Pirlouiiiit
Pourtant fan de 16 Horsepower depuis que j'ai croisé le regard halluciné de David Eugene Ewards sur une scène a Paris il y a bien longtemps, je n'étais même pas au courant de l'existence de son groupe parallèle Woven Hand. Une fois de plus c'est grâce a Talitres qui assure la distribution des sorties de Glitterhouse (a qui on devait aussi Flotation Toy Warning) que je peux combler cette lacune. D'entrée on retrouve le son o combien caractéristique de 16 Horspower et cette voix profonde avec écho et parfois chevrotante de David Eugene. Globalement plus clames (comme peuvent l'être Chris Isaack ou Nick Cave) que les albums de 16 Horsepower, ces titres n'en sont pas moins poignants. On y découvre... Lire la suite