Il a fallu fouiner dans les archives de ConcertAndCo, pour ma part le dernier concert de Yann Tiersen vu à Marseille date de 2002, au Dock Des Suds, autant dire une éternité. Un bon souvenir à l'époque après ses premiers albums au succès croissant (de "Rue des cascades" à "Le phare") avant le triomphe mondial de "Amélie Poulain". La suite est plus "indé", avec d'autres BO de films moins connus et des collaborations avec Syd Matters ou l'intransigeante Shannon Wright, entre autres, et des incursions dans le post rock. Le revoir en 2022 fait plaisir mais on aurait jamais deviné le retrouver avec un live complètement électro dans un Moulin bien rempli à défaut d'être complet. Quinquis Quinquis, basée à Ouessant, ouvre la soirée dans l'obscurité presque totale, et on est tout de suite dans l'ambiance, glaciale mais prenante. Au chant et aux machines, Emilie Tiersen, que certain(e)s ont découvert avec son projet Tiny Feet, pour cette tournée elle est accompagnée par l'Anglais Gareth Jones, producteur au pedigree impressionnant (de Neubauten à Depeche Mode) aux machines et, plus étonnant, à la flûte. On ne va pas se mentir, la musique de Quinquis est sombre, austère, pas vraiment facile d'accès mais intéressante à écouter sans... Lire la suite

Très beau concert de Yann Tiersen en version électronique et expérimentale à La Coopé le 30 septembre... Si au cours du show de nombreuses personnes ont quitté la salle clermontoise (bien remplie au début), visiblement choquées que l'artiste basé à Ouessant ne joue pas ses tubes au piano et au violon, les gens qui sont restés ont pu apprécier un set brillant et stimulant pour la psyché. En première partie, puis en spécial guest de Tiersen, Quinquis a fait également une super impression... Quinquis Superbe découverte en ouverture de soirée en la personne de Quinquis, pour un set électro pop à la fois original, habité et touchant. Accompagnée par le musicien et producteur anglais Gareth Jones, qui évolue aux machines et à la flûte (et a bossé avec Depeche Mode, Einstürzende Neubauten, Interpol etc.), Emilie Quinquis séduit instantanément grâce à la beauté de sa voix et de ses compositions, aussi planantes qu'oniriques. Pas besoin de comprendre les textes, qui sont en breton (et sont parfois expliquées en fin de morceau, pour ceux qui veulent absolument tout savoir), la musique de Quinquis fait marcher l'imaginaire et transporte dans des contrées aériennes, loin du plancher des vaches. Tout cela donne très envie de retourner... Lire la suite

Après une année blanche (pour moi) en 2019 et la pandémie de 2020, me voici de retour à Rennes pour les Trans Musicales les 2, 3 et 4 décembre 2021. Toujours aussi curieux de découvrir de nouveaux groupes dans ce festival si particulier et attirant que sont les Trans. Morceaux choisis de mon périple Rennais... Jeudi 3 décembre Après le passage obligé au "Liberté", pour récupérer le pass 3 jours et faire le plein du cashless, je prends la direction de l'Ubu. Cette salle, toujours remplie jusqu'à la gueule, accueille le groupe bordelais W!zard. Le trio nous balance un math rock puissant, avec un chanteur proche de la rupture, durant les 45 minutes. C'est intense et parfaitement adapté à cette salle. Ensuite, direction le Parc Expo pour continuer cette première soirée. Après l'inévitable transhumance dans les bus bondés de la "STAR", me voici dans le hall 3 pour Blanketman. Les Mancuniens vont balancer un set sentant bon les Talking Heads sans toutefois révolutionner le genre. Une fois restauré, c'est au tour de Gwendoline de nous faire fortement agiter la jambe droite. Balançant une new wave hypnotisante, sur des textes en prise directe avec la réalité, les Rennais nous... Lire la suite

Couché à 4 h du mat après la superbe première soirée de la veille c'est au pas de course et sans petit déjeuner que nous nous rendons au pas de course sur le site du festival (heureusement tout proche) pour ne pas rater le concert de Fanch Le Marrec sur le Lys Noir. On se dépêche tellement qu'on est presque en avance (pour midi et demi) et on se paye le luxe de rester devant la fin du set de Castor & Pollux sur le quai. En fait pour être parfaitement honnête nous n'avons pas pu faire autrement, tellement ce qu'on a vu (et entendu surtout) était sympa. A 5 : une flute, un cuivre, des perçus, un accordéon et une bombarde ils ont mis autant d'ambiance qu'un bagad au grand complet. Malheureusement (et comme souvent on dirait) nous les choperons sur la fin de leur set donc je n'ai pas eu le temps de voir l'étendue de la variété de leur "post-trad" mais on peut dire qu'il m'ont tapé dans l'œil. Nous trouvons sans trop de difficulté le Lys Noir qui se trouvait non loin du bateau qui est chaque année couvert de fruits et légumes locaux. Fanch Le Marrec est assis sur le pont avec sa casquette bleue et son accordéon. Nous regardons depuis le ponton. C'est parti, sans micro juste à la gueule, il attaque par le traditionnel Ah la tonne... Lire la suite