Punk pop rock aussi hystérique qu'orgasmique. Emmené par la furie Karen O, les Yeah Yeah Yeahs déménagent sur disque (le dernier en date : It's The Blitz, avril 2009) et font des redoutables ravages sur scène... De retour en 2013 avec un album (Mosquito en avril 2013) et des concerts !
Yeah Yeah Yeahs en concert
Yeah Yeah Yeahs : l'historique des concerts
Sa.
26
Août
2023
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Sa.
26
Août
2023
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Sa.
11
Juin
2022
Parc del Forum - Barcelone (Sp)
Je.
18
Juillet
2013
Site Festival - dour
Me.
17
Juillet
2013
Me.
08
Mai
2013
Ve.
28
Août
2009
Domaine National de St Cloud (92)
Sa.
04
Juillet
2009
Plein Air - Werchter (B)
Yeah Yeah Yeahs : les dernières chroniques concerts 8 avis
(mon) Rock en Seine 2009, 1/3 : Keane, Gush, Yeah Yeah Yeahs, Passion Pit, Madness, Vampire Weekend, Bloc Party, Oasis (annulation de), Vitalic
Retour à Saint-Cloud, pour la 5ème fois déjà alors qu'on aurait pas forcément parié sur l'espérance de vie d'un tel événement, pour une dernière communion en plein air, sur la base d'une affiche peu révolutionnaire et néanmoins alléchante à Rock en Seine. Seul festival au monde qui programme pour la troisième année d'affilée une Amy, celle-ci étant bien plus lisse que la tigresse fascinante mais ingérable qui les a encore (ha, ha) plantés l'année dernière... On pénètre sur le site sous un beau soleil qui ne va pas nous quitter, au son des horribles miaulements coldplayesques et des claviers mainstream de Keane dont l'oeuvre se résume en un mot : beurk. La musique funk light, puis pop rock de Gush, s'avèrera pour sa part ni déplaisante, ni marquante, vite oubliée. On découvre pendant ce temps avec plaisir que le festival est passé, comme presque tous les autres, aux gobelets consignés, puisqu'il se veut toujours plus éco-responsable (notons la tentative louable et assez osée pour une telle affluence, des toilettes sèches à grande échelle). Encore un petit effort à faire cependant : si SFR et autres pouvaient arrêter de distribuer des saloperies en plastique ou en metal jetables, et si on pouvait virer le ridicule 4x4 mastodonte qui... Lire la suite
Yeah Yeah Yeahs + Vampire Weekend + Passion Pit + Gush + The Tatianas + Keane + Asher Roth (Rock en Seine 2009)
Critique écrite le 29 août 2009, par Pierre Andrieu
Domaine National De Saint-Cloud, Paris 28 août 2009
La première journée du festival Rock en Seine 2009 a été décapitée à la dernière minute par l'annulation d'Oasis à cause d'une énième altercation entre les incorrigibles frères ennemis Gallagher. Noel a déclaré qu'il quittait le groupe (remplacé sur la grande scène par un deuxième concert de Madness) et les organisateurs du festival se retrouvent encore avec un problème de remboursement des places à gérer. Triste fin pour une journée qui avait pourtant eu son lot de moment réussis. Compte rendu du 28 août 2009 : The TatianasL'après-midi de concerts au Domaine National de Saint-Cloud commence pour nous avec le traditionnel groupe parisien sans doute défendu par les séniles sourdingues de Rock 'n Folk et leur très médiocre chroniqueuse people Busty. Ce power trio punk 'n roll sait jouer, il écrit des morceaux qui autorisent le chanteur à faire preuve d'arrogance mais il faudrait dire au poseur combo que singer aussi éhontément Peter Doherty en train d'imiter les Clash, c'est complètement inintéressant... et très très chiant. KeaneAutre incontournable de Rock en Seine (avec les excellentes têtes d'affiche), les groupes de variétés pop affligeants. Cette fois-ci, pauvres de nous, on a droit aux désespérants et risibles Keane. Chaque morceau... Lire la suite
(mes) Eurockéennes 2009 1/3 : Les Wampas, King Khan & the Shrines, Ghinzu, Noisettes, Yeah Yeah Yeahs, Sefyu, Alela Diane, The Kills, The Prodigy, The Ting Tings
Critique écrite le 11 juillet 2009, par Philippe
Presqu'Ile du Malsaucy, Evette Salbert 3 juillet 2009
21ième édition des Eurockéennes de Belfort, 16ième participation d'affilée pour moi, cette fois on peut dire qu'une partie du public de 2009 n'était pas encore née, ou pas encore propre, lors de ces deux événements ! Comme à l'accoutumée Météo France a prévu à peu près les pires avanies et comme depuis quelques années, touchons du bois, on s'en est tirés pratiquement sans une goutte sur la tête. Après s'être fait confisquer plusieurs bouteilles de jus de fruit amélioré (qu'on avait qu'à mieux cacher, d'ailleurs on ne nous y a plus repris), on retrouve avec plaisir le site, peu modifié depuis l'an passé à part quelques sponsors : disparition regrettée du stand Rivella, boisson énergisante (et dessaoulante !) à base de lactosérum. De jolies décorations lumineuses en forme de plante, des gobelets consignés et même un peu de pédagogie sur le tri sélectif, on se sent décidément bien sur le magnifique site naturel de la Presqu'Ile du Malsaucy, respecté par les organisateurs et qui, à part quelques tonnes d'urée à filtrer, devrait s'en tirer sans trop de dommages. On s'accommodera un peu moins bien de l'absence de jetons (suite à un problème de livraison semble-t-il), qui rallonge la queue des bars et a du faire sensiblement diminuer leur... Lire la suite
Yeah Yeah Yeahs + HTRK
Concert à la fois percutant, surprenant et vite expédié au Bataclan à Paris pour les stars new yorkaises de Yeah Yeah Yeahs... Karen O (costumes de scènes flashy, cris et feulements orgasmiques, déclenchement de pluies de confettis), Nick Zinner (guitare bruitiste, synthés, coiffure à la Robert Smith), Brian Chase (impeccable batterie disco punk ou rock... ou pop) et un musicien d'appoint (aux synthés et à la guitare sèche) ont proposé au public les deux facettes de leur talent (présentes sur leur nouvel album, It's Blitz). L'assistance a pu se délecter de "synth pop" à la Blondie produit par TV On The Radio et se faire ratatiner la gueule par un disco punk bruitistico hystérique... Si la majorité du public (nombreux, le Bataclan affiche complet) a semblé adorer le concert, certains ont paru regretter les nombreux titres assez calmes issus du dernier opus. Compte rendu d'une chaude soirée mouvementée... HTRK, aucun effort pour séduire. Tout commence avec le set lancinant de HTRK, qui avec sa musique expérimentalo dépressive endort presque le public d'entrée de jeu. Malgré une voix joliment monocorde (façon Nico sous Xanax), des parties de guitares agressives, une basse maléfique et des virulents coups secs sur... Lire la suite
Yeah Yeah Yeahs : les chroniques d'albums
Yeah Yeah Yeahs : It's Blitz
Chronique écrite le 20/03/2009, par Pierre Andrieu
Joliment domptées à grands coups de synthés planants et d'arrangements stellaires par le producteur à la mode - le TV On The Radio Dave Sitek -, les furies new yorkaises de Yeah Yeah Yeahs s'invitent sur le dance floor spatial avec leur disco/punk/rock/psyché hédoniste en diable, joliment décérébrant, très sensuel et sacrément agité. La panthère Karen O et ses deux hommes/musiciens de mains continuent à draguer les charts, tout en essayant d'y injecter une bonne dose de rock ‘n roll arty, de passages expérimentalo pop et de cris orgasmiques. Les guitares cinglantes et furibardes manqueront un peu à certains (sauf sur l'exaspéré Dull Life), mais seulement l'espace de quelques écoutes, car, après, les morceaux de pop/rock synthétique à la Blondie 2009 (Zero, Head will roll, Soft Shock, Dragon Queen and co) feront l'effet addictif d'une drogue de très bonne qualité. On s'avoue en effet carrément accro aux excitants feulements de Karen O se tortillant outrageusement sur le lit défait par Nick Zinner, Brian Chase et Dave Sitek... GRRRRR ! Si l'on admet une bonne fois pour toutes que le véritable baromètre de la qualité d'une... Lire la suite
Yeah Yeah Yeahs : Show Your Bones
Chronique écrite le 23/04/2006, par Pierre Andrieu
Karen O et ses hommes de mains - Brian Chase à la batterie et Nick Zinner à la guitare et aux claviers - reviennent avec un disque qui donne une belle envie de Clap Your Hands And Say Yeah Yeah Yeahs, voire plus si affinités... Comment en effet ne pas applaudir à deux mains ? Comment ne pas hurler sa joie en écoutant un disque aussi sexy, simple, rock ‘n roll, putassier, insurrectionnel et jouissif ? C'est impossible de ne pas exprimer bruyamment son approbation à l'encontre de Show your bones. Car on retrouve ce qu'on avait aimé sur le premier disque des New Yorkais, Fever to tell : de bons morceaux, variés (punk rock, pop folk, post punk avec claviers new wave, expérimentations sonores etc), portés par une voix de Courtney Love en pétard (ou d'Iggy Pop sans pénis), une batterie qui claque comme un fouet, une guitare qui décolle le papier aux murs et des claviers vrillants, à la limite du kitsch. C'est ça qui réjouit chez... Lire la suite
Yeah Yeah Yeahs : FEVER TO TELL
Chronique écrite le 26/06/2003, par Pierre Andrieu
La pochette du premier disque des Yeah Yeah Yeahs from New-York City est aussi colorée que les chiottes du CBGB avec leurs graffitis et autocollants criards. Rassurez-vous : les douze morceaux gravés sur ce C.D. sont, eux aussi, assez tonitruants ! Les cris orgasmiques de Karen O viennent se poser sur le rock minimalistement énergique délivré par Brian Chase (batterie) et Nick Zinner (guitare). On a déjà entendu ça quelque part, certes, mais ce Fever to tell donne une furieuse envie de bouger, voire de... Lire la suite
Yeah Yeah Yeahs : FEVER TO TELL
Chronique écrite le 08/06/2003, par Pirlouiiiit
Toujours se méfier des nouveaux groupes dont on entend beaucoup parler et qui balancent sans vergogne leur tube en première plage de leur disque ... c'est un peu ce que j'ai penser après avoir cédé aux sirènes médiatiques (disons que j'avais l'impression d'avoir entendu parler d'eux). Le premier morceau Rich a vraiment un petit quelque chose de Hole, tout comme a la fin Maps. Sur certains morceaux le son se durcit jusqu'à... Lire la suite