Cette deuxième soirée à la Fiesta des Suds proposait des artistes encore plus différents que la veille avec des stars confirmées, des découvertes et des artistes qu'on a déjà vus à Marseille mais qu'on est content de revoir. Star Feminine Band Et ce dès le début, avec les Beninoises Star Feminine Band dont le deuxième album "In Paris" sortait le même jour que ce concert étonnant. C'est un télescopage explosif de musique africaine avec du rock garage (le projet est signé chez Born Bad Records), il faut donc être dans un certain état esprit pour écouter longtemps leur musique à la maison, mais sur scène on passe un excellent moment. Elles sont une demi douzaine avec 3 chanteuses mises en avant qui sont également musiciennes (aux percussions surtout) et danseuses, avec des chorégraphies et mouvement assez spectaculaires, comme sur ce titre où la bassiste joue avec son instrument au dessus de la tête. Ou d'autres où on n'est pas loin du plus grand chapiteau du monde avec des pyramides humaines ou quand que les musiciens en retrait chantent en chœur, visuellement et au niveau son c'est brut, limite punk mais également touchant. Une des chanteuses présente des titres enjoués mais aux paroles beaucoup moins... Lire la suite

Finalement c'est tout seul que je suis venu pour cette troisième journée du festival (ma deuxième deuxième cette année après celle de vendredi). J'ai raté celle d'hier où je ne regrette pas d'avoir manqué I Muvrini par contre j'aurais bien aimé voir enfin Radio Babel Marseille, puisque hier je suis aller découvrir les alentours de Paimpol comme Lezardrieux, La Roche Jagu ou Pontrieux. Après un petit tour sur l'un des bateaux du quai Duduay-Trouin, j'attaquerai, comme beaucoup, par la scène Stan Hugil avec les fameux (dans le coin au moins) Souillés de Fond de Cale programmés plusieurs fois et sur différentes scènes cette année encore, dont aujourd'hui sur la plus grosse scène. Aujourd'hui il fait beau et pour absorber un peu l'humidité de la veille (il y avait des grosses zones boueuses dans le public) ils ont répandu du foin, ce qui permet à certains de faire la sieste en attendant leurs champions). Si aujourd'hui ils sont sur la grosse scène (après être passés aux cabaret Michel Tonnerre et sur la bateau fée de l'aulne) c'est que cette fois ils sont accompagnés du Bagad Plouha (que nous recroiserons un peu plus tard en mode fanfare itinérante d'ailleurs). Ils attaqueront dans un premier temps seuls et profiteront du micro pour commencer à... Lire la suite

Toulon Marseille en période de grève ET à l'heure de pointe pour rejoindre la Fiesta des Suds ....je dois avouer que le pari était risqué...mais bon, hein , vu que dans le coin on craint dégun , j'ai quand même tenté. Je remercie donc Boby d'avoir été là à l'heure pour m'aider à chroniquer la première partie parce que ce ne fût pas évident d'être là à l'ouverture des portes ! Alors déjà , pour une première avec Live in Marseille , c'est une première. Je ne voyais pas les Docks des suds aussi...heu...grands ? (la campagnarde débarque en ville). J'arrive enfin à me faufiler vers la scène, après quelques petites discussion avec la sécurité (hé oui comme quoi ma carte avec écrit photo et vidéo ne suffisait pas...mais une jeune demoiselle s'en sort toujours avec un sourire ). Quel dommage donc , Nathalie Natiembe , je n'en ai entendu que deux morceaux , ça semblait pourtant bien sympa , une autre fois peut être... Une petite heure plus tard , les premiers accords de Dub Inc résonnent sous le chapiteau...quelques photos avant de rejoindre le public. ça se presse de tous les côtés, ça remue , on étouffe, mais bizarrement on aime ça...sur scène le groupe n'arrête pas, ils enchainent leurs morceaux dans un incroyable medley , ils ont... Lire la suite

Le soleil est rare, Et le bonheur aussi L'amour s'égare Au long de la vie Le soleil est rare Et le bonheur aussi Mais tout bouge Au bras de Melody (Gainsbourg, Valse De Melody) H-5 Nice a aussi son Festival Off. Des animations gratuites dans la ville pendant toute la huitaine du In. Et un tremplin qui a opposé huit formations issues des Alpes-Maritimes. Il a livré son verdict : Djalamichto Quintet est l'heureux élu et se produit sur la grande scène, celle qui sera livrée plus tard aux pyromanes Saadiq et N'Dour. Le quintet allume juste un feu de camp. On devine sans peine que Django Reinhardt et Stéphane Grappelli comptent parmi les influences majeures de Djalamichto. Davantage Django avec deux guitaristes qui imitent parfaitement le maître. Ils nous proposent pendant une demi-heure un éventail de leur musique : - des reprises dont Mire Pral de Mandino Reinhardt tiré du film Swing de Tony Gatlif magistralement interprétée : duo de guitares, solo de violon, solo de clarinette, le swing dans toute sa splendeur. - des compositions originales. J'ai retenu une tendre ballade qui tranche avec le reste de leur répertoire Je Ne Suis Pas Là Pour Le Moment écrite par le contrebassiste et leur morceau introductif,... Lire la suite