The Raconteurs est la fusion des Greenhornes, de Brendan Benson et de Jack White des White Stripes, c'est un combo de blues-rock explosif pour fans d'amplis Marshall vintage. Les Raconteurs sont de retour avec deux nouveaux morceaux en décembre 2018 ("Sunday Driver" et "Now That You're Gone", qui annoncent l'album "Help Us Stranger" pour 2019) puis des concerts (Olympia de Paris le 26 mai 2019) !
The Raconteurs en concert
The Raconteurs : l'historique des concerts
Di.
26
Mai
2019
Ve.
29
Août
2008
Domaine National - St Cloud (92)
Sa.
19
Juillet
2008
Playa Costa Azahar - Benicassim
Ve.
18
Juillet
2008
Ferme des Valettes - Angoulême (16)
Di.
06
Juillet
2008
Plein Air - Werchter
The Raconteurs : les dernières chroniques concerts 11 avis
Jack White & Ko Ko Mo (The Supply Chain Issues Tour)
Pour la première étape française du Supply Chain Issues Tour (qui se terminera par trois Olympia de Paris les 18, 19 et 20 juillet), Jack White - qui est clairement dans sa période bleue, voir la couleur de ses cheveux, de ses guitares et des éclairages - était au Radiant de Lyon/Caluire pour y donner un concert faramineux dont il a le secret. Un truc à base de show très (trop ?) orienté solos de guitare, de tubes chromés et, bien évidemment, de "Po Popo Po Po Pooo Po". Le tout présenté avec gros light show et vidéos classes en compagnie de son groupe d'authentiques killers (comme lui) : Dominic Davis (basse), Quincy McCrary (claviers) et Daru Jones (batterie). Pour cette soirée sans téléphone (Jack est un control freak), le contexte se présente comme ceci : on subit d'abord une première partie assurée par le groupe français Ko Ko Mo (trop d'influences Led Zep et de gesticulations, pas assez de chansons), en essayant de boire des bières pour se rafraîchir (la clim est en panne), mais il est difficile de circuler car la salle est bondée (trop de places de vendues ?) et ne bénéficie que d'une seule porte d'entrée et de sortie, on circule donc très difficilement. Puis, les 2500 personnes qui remplissent Le Radiant en... Lire la suite
Jack White (Nuits de Fourvière 2018)
Critique écrite le 09 juillet 2018, par Pierre Andrieu
Théâtre antique de Fourvière, Lyon 8 juillet 2018
Les Nuits de Fourvière ont eu droit à un grand Jack White le 8 juillet ! Venu pour présenter son dernier disque en date, l'ambitieux et un peu délicat à appréhender au début Boarding House Reach, l'ex leader des White Stripes (teint blafard sous lumières bleues) n'a pas fait les choses à moitié avec une set list de rêve offrant un panorama imprenable sur toute sa carrière (et dans laquelle il ne manquait que Fell In Love With A Girl à notre humble avis), un groupe composé de cadors pour l'accompagner, un éclairage de haute tenue et un son certes surpuissant mais globalement bien réglé... Dès le début de la prestation de Mister White avec l'enchaînement imparable Over and Over and Over/Dead Leaves and the Dirty Ground, le public comprend à quoi il va avoir affaire pendant 1h45 : à un putain de best of 2001/2018, un show très orienté guitare... Ce qui a l'air de surprendre notre voisin et néanmoins ami, qui ressemble au Colonel Kurtz dans Apocalypse Now, tout en ayant la particularité d'être fan de Massive Attack et PJ Harvey. Oui monsieur, Jack White sur scène se présente en chef d'orchestre entouré de moult guitares, dont il joue abondamment et avec délectation. Et son groupe, qui reste sur une estrade derrière le maître et... Lire la suite
The Raconteurs, The Jon Spencer Blues Explosion, Louis XIV, Jamie Lidell, Justice, Fortune, The Roots, Kate Nash (Rock en Seine 2008)
Critique écrite le 05 septembre 2008, par Pierre Andrieu
Domaine National de Saint-Cloud, Paris 29 août 2008
Malgré l'annulation (fort dommageable) du concert d'Amy Winehouse, le dernier jour du festival Rock en Seine 2008 a vu se succéder sur les différentes scènes du domaine de Saint-Cloud pléthore de groupes - jeunes ou moins jeunes - en forme olympique... En l'absence de la reine de la soul music dépoussiérée, c'est The Raconteurs qui a éclaboussé de sa classe les dernières heures du grand rassemblement musical de fin d'été. The Raconteurs Si l'on fait abstraction des titres ratés (trop FM et/ou trop hard rock) du dernier album du combo emmené par Jack White et Brendan Benson, la longue prestation des Raconteurs (1h30) a permis de voir à l'uvre un excellent groupe de rock mâtiné de country blues et de heavy rock façon Led Zeppelin... Si la voix de Brendan Benson se fait parfois trop sirupeuse, si les soli de guitares à l'unisson sont fatigants, il faut avouer que sur la majorité des morceaux la mayonnaise prend, vite et bien. La section rythmique insuffle un groove imparable, permettant aux deux guitaristes/chanteurs de donner le meilleur d'eux-mêmes (Level, Steady as She Goes, Salute Your Solution, Hands... ). Si l'on peut préférer la sobriété rigoriste des White Stripes, l'univers foisonnant et plus ample des Raconteurs... Lire la suite
The Raconteurs (Rock en Seine 2006)
Critique écrite le 02 septembre 2006, par Pierre Andrieu
Domaine National de Saint-Cloud 25 août 2006
Un excellent concert de rock 'n roll, avec parfois des morceaux plus teintés pop/folk. On se souvenait avec une émotion particulière du concert d'une affolante classe donné par les White Stripes en 2004 sur la grande scène du festival Rock en Seine... Et bien deux ans plus tard, le retour de Jack White avec le combo qu'il a formé avec le songwriter Brendan Benson et la section rythmique des Greenhornes a lui aussi fait dangereusement monter dans le rouge les battements de notre cur. Très sensible aux morceaux folk pop rock - entre Led Zeppelin, The Beatles et Bob Dylan - composés par The Raconteurs, un combo qui ne se la raconte vraiment pas. Avec un impressionnant duo basse/batterie (capable de se déchaîner, comme de jouer avec finesse) pour les soutenir, les deux copains Brendan Benson et Jack White s'en donnent à cur joie ; ils chantent superbement à deux, avant que l'un ne vienne soutenir l'autre aux churs, puis les parties de guitares s'emmêlent entre elles (solos, rythmiques joués en alternance par l'un ou l'autre des guitaristes/chanteurs). Personne ne tire la couverture à soi, et les deux "leaders" du combo semblent ravis de se mettre au service de leur acolyte. Tout le monde a l'air de s'éclater sur... Lire la suite
The Raconteurs : les chroniques d'albums
The Raconteurs : Consolers Of The Lonely
Chronique écrite le 08/06/2008, par Philippe
Les Raconteurs ont lâché il y a déjà quelques temps sans crier gare, ce nouveau disque dans la nature. Le super-groupe est comme chacun sait formé du plus grand guitar hero en activité, Jack White, de membres du méconnu quoiqu'excellent groupe The Greenhornes et du chanteur Brendan Benson. On avait été enthousiasmé par leur premier et trop court disque (on l'a acheté par pur snobisme en version australienne, le groupe s'appelant là-bas The Saboteurs). On avait aussi adoré leur façon explosive et jouissive de le défendre sur scène, notre sang n'a donc fait qu'un tour... Consolers of the Lonely serait donc la devise plutôt poétique de certains facteurs aux USA ; la chanson-titre est dans la droite lignée de Broken Boy Soldier, riff basique de plomb liquide et chant pêchu, où Jack ne tient pas plus d'une minute avant de se mettre à miauler furieusement.... Lire la suite
The Raconteurs : Broken Boy Soldier
Chronique écrite le 08/05/2006, par Philippe
L'idéal pour découvrir The Raconteurs aurait sans doute été de ne pas savoir qu'un certain Jack White y officiait à la six-cordes. Car le fait est qu'on y recherche forcément la trace de sa voix, sa guitare en fusion, voire l'inspiration des Bandes Blanches (qui n'est pas trop évidente, et au fond tant mieux). Ayant (peut-être ?) fait le tour des possibilités de révolutionner le rock avec les beats minimalistes de sa vraie-fausse soeur Meg et 5 albums phénoménaux des White Stripes (dont 4 chroniqués sur ce site), le meilleur bluesman de moins de 40 ans actuellement en activité officie donc dans un nouveau projet avec, pour citer les propos d'un ami, un "nom qui bute" : The Raconteurs ! Au départ, ayant simplement voulu voir ce que donnerait sa voix et sa guitare posée sur un "vrai" groupe, il a enregistré une chanson sans penser à plus : Steady as she goes, associé au songwriter méconnu Brendan Benson. Le résultat dépotait bien : des couplets mélodieux au son indubitablement plus riche, et refrain où il put lâcher ses fameux riffs assassins. La sauce ayant pris, le projet est finalement devenu un album complet, Broken Boy Soldier. Première... Lire la suite
The Raconteurs : Vidéo