Accueil Chronique album : The Aggravation - The Aggravation., par Philippe
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Critique d'album

The Aggravation : "The Aggravation."

The Aggravation :

Pop - Rock

Critique écrite le 19 janvier 2007 par Philippe

Comme pas mal d'amateurs de badges roses de Marseille, je dois à The Aggravation quelques dixièmes d'audition en moins et plusieurs des meilleures soirées punk-rock phocéennes des deux dernières années, où ils ont d'ailleurs bien souvent été chroniqués (depuis une première date à l'improbable Trolleybus), commençant en bas de programme et remontant insensiblement sur les flyers, jusqu'à devenir l'autoproclamée "New coqueluche of the south of France".
C'est d'ailleurs pendant qu'ils se tiraient la bourre en Allemagne avec les Hatepinks, qu'ils ont laissé le soin à Relax'o'Matic de se bouger pour sortir ce premier LP. La couverture, très sobre, a échappé on ne sait comment aux habituels débauches de jaune et rose fluo gasoilesques de la maison. Et l'objet est en vinyl uniquement s'il vous plaît ! Ce qui relève d'une stratégie commerciale certes tout à fait discutable mais prestigieuse, et qui permet une vraie photo de poseurs en pied sur le verso, et même un cadeau à Mamie - elle qui n'a jamais voulu se mettre au compact disc...
A propos de poseurs, c'est peut-être aussi à une chronique de L'Aggravation que je dois ce punkissime commentaire reçu par mail (je cite) : va te faire enculé salope de poseur toi même !.
Quoi qu'il en soit le disque compile la plus grande partie des titres qui composent habituellement les concerts de 23 minutes du pétaradant trio, mis à part ce qui est déjà sorti en 45 T, par exemple récemment avec les Defenestrors. Même le son est finement reproduit (No Reaction, une de mes préférées, est jouée en tout à fond, c'est comme ça que ca sonne le mieux). Si d'entrée Travel for free s'avère étrangement plus molle que dans votre souvenir, c'est que comme moi vous avez mal réglé la vitesse (eh oui, ceci est un gros 45 T !). La presque nostalgique Olivier est un hommage à la légendaire et mystérieuse disparition du chanteur des Gasolheads le jour de son mariage (disparition qui ne s'est pas produite, elle est donc légendaire et mystérieuse, si vous suivez bien).
La face B remet le couvert avec notamment le tube explosif What are u doing now, la pogoïde Violence, la punk-rock (et "très longue") Degenerated qui comporte même un solo de guitare, l'épatante et très chiadée The Judge dont je ne me souvenais pas, pour conclure l'affaire. Avec cette première galette prometteuse, Kevin, Rudy et Miguel confirment donc qu'il va falloir compter avec eux !
Alors pour finir, on pourrait saupoudrer la chronique d'un peu de name dropping en citant les prestigieuses références qui ont influencé The Aggravation mais c'est un jeu trop dangereux : dans ces cas-là ou on tombe à côté - et le groupe vous déteste, ou on tombe juste - et le groupe prend la grosse tête. Prudemment, pour être sûr de ne pas gaffer ni se faire de nouveaux ennemis, on dira donc pour conclure que The Aggravation ... ça ne ressemble à rien.
(Relax'O'Matic Vibrator Records, 2007).
Vignette Philippe

 Critique écrite le 19 janvier 2007 par Philippe
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The Aggravation : les chroniques d'albums

The Aggravation : S/t

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