Accueil Chronique album : Arctic Monkeys - AM, par Pierre Andrieu
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Critique d'album

Arctic Monkeys : "AM"

Arctic Monkeys :

Pop - Rock

Critique écrite le 09 septembre 2013 par Pierre Andrieu

Pas exactement prêts à lâcher l'affaire alors qu'ils viennent de figurer sur l'affiche de l'énorme festival de Glastonbury juste devant un groupe nommé The Rolling Stones, les Arctic Monkeys déboulent avec leur cinquième album depuis 2006, AM... Désormais basé à Los Angeles, les stakhanovistes anglais menés par le songwriter, chanteur et guitariste Alex Turner font feu de tout bois sur ce disque puissant, racé et sexy marqué par les influences de Dr Dre (pour les rythmiques), Lou Reed, Black Sabbath, Ike & Tina Tuner, T Rex, Richard Hawley, Elvis, John Lennon et Josh Homme (leader des Queens Of The Stone Age, qui fait désormais partie de la famille et participe au projet... ). Très travaillé en studio où de superbes arrangements ont été réalisés (choeurs hyper chauds, orgue Hammond vintage - façon Like A Rolling Stone de Dylan -, effets de guitare bizarroïdes... ), AM offre une vue imprenable sur l'incroyable étendue des possibilités des Arctic Monkeys, capable d'envoyer en éclaireur avant le sortie du disque des singles du calibre de R U Mine ?, Do I Wanna Know ? et Why'd You Only Call Me When You're High? pour mieux surprendre ensuite avec des perles comme les slows beaux à pleurer No. 1 Party Anthem et Mad Sounds, un tube très rock 'n roll marqué par le War Pigs de Black Sabbath, Arabella, le très dansant et infusé dans la soul I Want It All ou encore une insidieuse ballade pour favoriser le rapprochement des corps, One For The Road. Outre la qualité très élevée des chansons évoquée à l'instant, ce qui marque à l'écoute de AM, c'est le fait qu'Alex Tuner chante réellement divinement, évoquant un crooner rock 'n roll né d'un croisement magique entre Elvis Presley, Roy Orbison, Richard Hawley et Josh Homme, excusez du peu ! Déjà sur le toit du monde à un age très précoce, mais toujours travailleurs et curieux de tout, les Arctic Monkeys devraient continuer à évoluer sur une route pavée d'or encore très longtemps... A l'image de leurs illustres aînés/influences, donc !



A lire également, une chronique du concert des Arctic Monkeys au Zénith de Paris, le 5 novembre 2009, et celle du show donné à Rock en Seine 2011.



Liens : www.arcticmonkeys.com, www.facebook.com/ArcticMonkeys, www.thelastshadowpuppets.com, www.dominorecordco.com, twitter.com/ArcticMonkeys... 

9 septembre 2013 (Domino Records)

 Critique écrite le 09 septembre 2013 par Pierre Andrieu

Arctic Monkeys : les chroniques d'albums

Arctic Monkeys : Suck It And See

Arctic Monkeys : Suck It And See par Pierre Andrieu
24/05/2011
Et hop, Alex Turner et ses Arctic Monkeys en remettent une (quatrième) couche avec leur nouvel album, Suck It And See, subtile collision entre pop sixties/fifties, stoner rock du désert et rock anglais débraillé façon Libertines... Même s'il est... La suite

Arctic Monkeys : Humbug

Arctic Monkeys : Humbug par Pierre Andrieu
02/08/2009
Co-produit par Josh Homme dans le désert de Mojave et par James Ford (Simian Mobile Disco, Last Shadow Puppets) à Brooklyn, les dix titres figurant sur le très attendu troisième album des Arctic Monkeys sont un audacieux mélange entre le rock... La suite

Arctic Monkeys : Favourite Worst Nightmare

Arctic Monkeys : Favourite Worst Nightmare par Philippe
04/05/2007
16 mois à peine après avoir ébloui leur monde avec un excellent premier disque, et nous avoir entre temps prouvé qu'ils le défendaient aussi bien sur scène qu'en festival, revoilà les Arctic Monkeys bien décidés à ne pas se laisser recouvrir par une... La suite

Arctic Monkeys : Whatever People Say I Am, I Am Not

Arctic Monkeys : Whatever People Say I Am, I Am Not par Philippe
22/01/2006
Sur une chronique récente, j'ai fait un pronostic foireux (ça arrive) : que les Arctic Monkeys n'étaient qu'un produit anglais formaté Band of the year comme il en sort un par semaine, qui font une single qui tue et ensuite des albums tout à fait... La suite