Accueil Chronique album : Belle and Sebastian - fold your hands child you walk like ..., par lazyjane
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Critique d'album

Belle and Sebastian : "fold your hands child you walk like ..."

Autres / pop

Critique écrite le 16 juin 2000 par lazyjane

La sortie d'un nouveau Belle and Sebastian est toujours un événement . mais comment faire pour chroniquer le disque d'un groupe que l'on vénère tout en reconnaissant qu'il est décevant (surtout quand on s'appelle lazyjane )? Disons qu'un album même moyen des Ecossais reste un bon album. Après tout : on ne peut pas reprocher à l'auteur du sublissime If you're feeling sinister de ne pas avoir égalé l'intouchable.
Trève de pirouette : entrons dans le vif du sujet. Ca commence donc par 2 morceaux frais comme un matin d'été (à écouter le matin sous la couette avec la fenêtre ouverte) où on se laisse bercer par la voix limpide et fragile de Stuart Murdoch. Le premier titre intérprété par Stuart seul est très épuré, le second plus orchestré : violons, trompettes, une seconde voix et dèjà un petit rythme northern soul qui pointe le bout de son nez.
Le 3ème titre est assez étonnant. Une voix que je n'ai pas réussi à identifier semble sortir d'outre tombe, dans une ambiance très velvet underground, une voix rejointe bientôt par celle d'Isobel qui prouve ici qu'elle est capable de jouer autre chose que la poupée acidulée : elle insufle au morceau une espèce de mystère mélé de sensualité : un morceau réellemnt envoutant..
Waiting for the moon to rise : Isobel à nouveau : sa voix est encore différente ici.
Le morceau suivant démarre un peu lentement mais recèle quelques somptueux arrangements de cordes et des chœurs magnifiques dont le groupe a vraiment le secret.
The wrong girl paraît bien lent lorsqu'on est habitué à la version live (pour les amateurs de black sessions)
Arrivent ensuite les 2 morceaux les moins réussis : oserais-je dire que je les trouvent carrément ennuyeux ? Le premier est trop lent et sur le second Stuart monte trop haut dans les aigus.
Heureusement arrive la plage 9 : le morceau le plus entrainant et l'un des plus réussis à mon sens : le duo vocal Stuart/Isobel fonctionne à merveille sur un rythme northern soul avec renfort de violons : superbe.
Après une petite ballade sucrée d'Isobel, l'album se termine en beauté avec un autre morceau soul où Stuart s'invente un rôle de "romantique des dancefloor"à la Jarvis Cocker : absolument irrésistible.
Finalement en relisant cette chronique : pas si décevant que ça cet album !
Une dernière chose : quelqu'un pourrait-il me dire ce que signifie le texte de la pochette à propos des "hipsters", faut-il y voir un second degré ? Avis aux anglicistes éclairés.
ma critique est peut-être trop longue mais je trouve qu'il faut argumenter un minimum pour donner envie , non ?

 Critique écrite le 16 juin 2000 par lazyjane

Belle And Sebastian : les chroniques d'albums

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