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Chronique album : Blankass - L'HOMME FLEUR, par Vincent
Samedi 23 novembre 2024 : 6574 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
5 ans. 5 ans que l'on attendait la sortie du nouvel album des Blankass. C'est donc avec émotion que L'homme fleur est posé dans la platine...les questions se poussent s'entrechoquent et s'entrelacent...Qu'en sortira-t-il ? Surprendra-t-il comme L'ère de Rien avait pu le faire ? Un groupe peut-il évoluer, bien qu'il fut longtemps brimé de scène et de production discographique, la faute aux méthodes douteuses et honteuses utilisées par UniverSal ( qui n'a jamais aussi bien porté son nom). A tout ces doutes, les Blankass répondent en 13 chapitres, en 52 minutes.
Les deux premiers morceaux déstabilisent quelques peu tout en rassurant : ce ne sera pas un Ere de Rien bis. Mondiale Idées et s'ouvrent sur de surprenantes mélodies plutôt pop. Mais l'une comme l'autre vont se défaire avec habileté et talent de cette étiquette trop étriquée pour être honnête et suffisante. Résultat un final grandiose, à grand renfort de trompette pour Mondiale Idées et de piano pour Anna.
La croisée, les Miens, C'est Moi, Roule, l'Homme Fleur sont le métissage des deux premiers albums, à la croisée, non pas des grands soirs, mais de la chanson et du rock. L'exercice est parfaitement réussi, maîtrisé et promet de grands moments live.
Dans leur précédent opus, les berrichons s'étaient fait plaisir en reprenant Death or Glory des Clash. L'exercice est renouvelé dans L'homme Fleur où le combo s'attèle à un autre mythe: Another Brick in the Wall des Pink Floid. Pour la peine, ils se font aider par Spider Stacy, ex-Pogues... et quand deux talents de cette envergure se rencontrent, ça donne forcément une reprise originale et enlevée.
Que reste-t-il à dire alors ? Et bien il reste à parler de deux bijoux : Pour la lumière et Sur la branche. Deux chansons dont l'orchestration épurée n'a jamais tant mis en exergue la voix chaude et accueillante de Guillaume. Ses textes, définitivement orientés vers la communication, la chaleur et la vie, se retrouvent eux aussi mis en avant comme jamais. Et devant tant de sensibilité, d'utopisme et de valeurs positives, les curs se réchauffent ; forcément.
A une époque où le tout-sécurité est prôné, à une époque où l'on veut faire croire qu'il y a une France d'en haut et une France d'en bas, à une époque où les intérêts financiers ont résolument pris le pas sur l'Humain ( quitte à déclencher une busherie ), L'homme Fleur s'érige comme un épouvantail contre le rejet et l'exclusion, comme une alternative à l'hiver, une échappatoire à la solitude et l'ennui.
www.lartscene.com
Les deux premiers morceaux déstabilisent quelques peu tout en rassurant : ce ne sera pas un Ere de Rien bis. Mondiale Idées et
La croisée, les Miens, C'est Moi, Roule, l'Homme Fleur sont le métissage des deux premiers albums, à la croisée, non pas des grands soirs, mais de la chanson et du rock. L'exercice est parfaitement réussi, maîtrisé et promet de grands moments live.
Dans leur précédent opus, les berrichons s'étaient fait plaisir en reprenant Death or Glory des Clash. L'exercice est renouvelé dans L'homme Fleur où le combo s'attèle à un autre mythe: Another Brick in the Wall des Pink Floid. Pour la peine, ils se font aider par Spider Stacy, ex-Pogues... et quand deux talents de cette envergure se rencontrent, ça donne forcément une reprise originale et enlevée.
Que reste-t-il à dire alors ? Et bien il reste à parler de deux bijoux : Pour la lumière et Sur la branche. Deux chansons dont l'orchestration épurée n'a jamais tant mis en exergue la voix chaude et accueillante de Guillaume. Ses textes, définitivement orientés vers la communication, la chaleur et la vie, se retrouvent eux aussi mis en avant comme jamais. Et devant tant de sensibilité, d'utopisme et de valeurs positives, les curs se réchauffent ; forcément.
A une époque où le tout-sécurité est prôné, à une époque où l'on veut faire croire qu'il y a une France d'en haut et une France d'en bas, à une époque où les intérêts financiers ont résolument pris le pas sur l'Humain ( quitte à déclencher une busherie ), L'homme Fleur s'érige comme un épouvantail contre le rejet et l'exclusion, comme une alternative à l'hiver, une échappatoire à la solitude et l'ennui.
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Critique écrite le 18 mars 2003 par Vincent
Blankass : les chroniques d'albums
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18/04/2012
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