Accueil Chronique album : Cibelle - Las Venus Resort Palace Hotel, par Philippe
Vendredi 22 novembre 2024 : 6714 concerts, 27230 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Critique d'album

Cibelle : "Las Venus Resort Palace Hotel"

Cibelle :

Autres / Exotica

Critique écrite le 03 janvier 2011 par Philippe

Même si son album nous accompagne déjà régulièrement depuis le printemps dernier, on ne peut pas basculer en 2011 sans évoquer enfin ici le charmant univers de la belle Cibelle, aka Sonja Khalecallon, nom délirant inventé pour un album qui ne l'est pas moins ! C'est avec des cris d'oiseaux exotiques que la très chamarrée créature nous accueille sur son Las Venus Resort Palace Hotel, petit paradis post-apocalyptique flottant dans l'espace, pas si éloigné de celui de la Plastic Beach de Gorillaz.
Repérée nitialement pour deux superbes morceaux chantés en accompagnement du Legendary Tiger Man, la chanteuse brésilienne présente ici un univers très personnel, et une jolie collection de chansons dépaysantes et chaleureuses vous y attendent, à commencer par un petit cha-cha-cha indolent et coloré, Underneath the mango trees, un petit hip-hop à tonalité mélancolique et très ... Gorillaz-like, Man from Mars, mais aussi une balade rêveuse, Melting the ice, un titre soul enlevé, Lightwork, etc. Soit une belle variété de styles donc, qui se répètent 2 à 3 fois chacun selon affinités.
Capable d'évoquer l'univers tragique et doux de la regrettée Lhasa (Sad Piano), la soul gouailleuse d'Amy Winehouse (superbe Mr & Mr Grey, qui se finit dans une folle cavalcade surf-rock) ou les grands duos 60's de Lee Hazlewood (ambiance western pour la naïve et magistrale The Gun & the Knife), Cibelle ne délaisse pas pour autant ses racines brésiliennes, honorées dans la classieuse bossa-rock de Sapato Azul, tout comme la très nonchalante It's not easy to be green, qui donne envie de lézarder sous un palmier, une caïpirinha à la main. On voit donc s'éloigner à regret l'atoll enchanté dans le Bye bye final, avant de programmer aussitôt un nouveau séjour tropical, et le tout sans la moindre émission de CO2 ! Au final, on a bien fait de tarder à chroniquer cette galette, qui pourrait bien être pour les veinards qui sont passés à côté, ni plus ni moins que le disque idéal pour passer les frimas avec le coeur au chaud et la tête, très au dessus des nuages.
(2010)
Vignette Philippe

 Critique écrite le 03 janvier 2011 par Philippe
 Envoyer un message à Philippe

Cibelle : les chroniques d'albums

Cibelle : The Shine Of Dried Electric Leaves

Cibelle : The Shine Of Dried Electric Leaves par Pierre Andrieu
19/12/2006
Chaud et coloré, l'album The shine of dried electric leaves signé par Cibelle est une invitation au voyage entre musiques brésilienne et électronique, jazz classieux et pop délicatement ensoleillée... Enregistré entre Sao Paulo, Londres et Paris avec... La suite