Darwin Deez : "Deez Is Good !"
Enregistré avec un micro et un ordi, l'album de Darwin Deez n'en est pas moins bourré de qualités. Il faut dire que l'interprète compositeur new-yorkais a du talent. Il a également une coupe de cheveux pas possible, mais on retiendra surtout son sens imparable de la mélodie. En provenance directe de Brooklyn, le jeune homme pourrait d'ailleurs conquérir le monde avec ce premier album "Constellations", qui pousse un peu plus loin les frontières d'une pop sautillante, sans complexe et dopée aux rythmiques funky. C'est que Darwin nous envoie dans les étoiles avec des ingrédients simples, mais bigrement efficaces. Un jeu de guitare rythmique qui vous donne envie de taper du pied ("Constellation" ou "The City") et une voix qui survole l'ensemble avec grâce et légèreté ("Deep Sea Divers"). Mais Darwin Deez a un truc en plus. Un petit son crado (presque grungy sur "Lights on") juste comme il faut et des petites touches d'électroniques, saupoudrées çà et là. Et si certaines ficelles de ce premier album, enregistré en grande partie dans sa chambre, sembleront redondantes sur la longueur pour quelques-uns (oui il y des claps de mains sur presque tous les morceaux !), l'ensemble reste attachant. Voire carrément accrocheur, comme l'arrivée du refrain de "DNA" ou le tube en puissance "Radar Detector". Idéal pour les beaux jours qui arrivent !
2010
