Accueil Chronique album : Date With Elvis - First Date, par lebonair
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Critique d'album

Date With Elvis : "First Date"

Date With Elvis :

Pop - Rock

Critique écrite le 17 octobre 2017 par lebonair

Date with Elvis est un duo qui s'est formé en 2011. Aux commandes, on retrouve Yohan Demeillers à la guitare et au chant ainsi que son acolyte Jean-Pierre Léon à la batterie. Après deux premiers EP en 2012 et 2014, ils ont enfin sorti leur premier album First date le 15 septembre dernier toujours sur le label La Dame Noir. Aux manettes, on retrouve Kid Francescoli qui a produit l'album. L'opus comprend 13 morceaux bien écrits et savoureux dans une veine rock, garage et blues. Les titres sont plutôt énergiques dans l'ensemble voir bien enlevés mais First date contient quelques moments calmes également tel que le très réussi So Glad. Dès la première chanson, l'excellent Evil or Love, on plonge directement dans le Mississippi avec ce blues bien gras et prenant. Le titre suivant Human Quadrumanous est rock, dansant avec des petites pointes d'électroniques bien senties. On est proche des univers à la Black Rebel Motorcycle voir aux Queens of the Stone Age sur leurs derniers travaux. How Deep Is Your Love poursuit dignement ce début en fanfare et l'ambiance générale nous séduit. La voix particulière de Yohan qui vire plutôt du côté de l'aigu que du grave amène beaucoup de folie à la musique du groupe. On aime le tempo et cet excellent rock'n'roll continue délicieusement son chemin sur Kiss You. Cool and Calm porte bien son nom car il se trouve que c'est la première douceur du disque avec son côté un tantinet psyché et reggae. I Get Dizzy repart dans l'énergie bluesy de caractère et on pense également aux Whites Stripes, court et efficace. On ne reviendra pas sur So Glad la seconde douceur alors on enchaine avec Ain't Got No qui plait à nos oreilles. Date with Elvis est donc bien garage dans son esprit et l'âme de Jon Spencer n'est jamais bien loin. One Way or Another fait ressortir le clavier vintage et la voix de Yohan Demeillers nous fait à nouveau penser à Jack White. La fin de l'album se rapproche avec Run for Your Life plutôt mi-tempo, Not Enough bien remuant et relativement fou, She Says qui nous fait bien taper du pied et pour conclure, le treizième titre Treat Me Good à la sauce Pulp Fiction donc bien Psychobilly. Incontestablement, l'album est abouti et bien taillé pour la scène alors à coup sûr, le duo marseillais va faire exploser les planches dans les prochains mois avec ce premier album de haute volée.

2017 (La Dame Noire)

 Critique écrite le 17 octobre 2017 par lebonair