Dead Plants : "STREETSONGS"
Si tout le monde s'accorde à dire que Didier Wampas a inventé le rock ‘n' roll, les Dead Plants ont fait beaucoup mieux : à Londres, Cork et Berlin, ils ont inventé le folkabillypunk ! Honte à ceux qui les ont ratés en concert, que l'opprobre retombe sur ces misérables... Ce n'est pas le peine de pleurer, il y a une solution : écouter leur disque "Streetsongs" qui transmet fidèlement l'énergie dégagée par ces quatre excités. Cet album, enregistré dans un studio cheap mais surtout chez eux, a un son brut de décoffrage : ils se mettent tous les quatre dans la même pièce et ils balancent la sauce. Pas de producteur, pas de prises de tête interminables, ils jouent ensemble et la magie s'opère ! Les chansons de Woody Guthrie, l'inspirateur de Dylan, de Johnny Cash, l'homme en noir, de Leadbelly, le bluesman maudit, et de Chuck Berry, l'énervé, ressortent transfigurées. Il faut dire qu'un traitement de choc leur a été administré : de grands coups de contrebasse, de guitare sèche, de batterie, d'harmonica et de chant habité par l'esprit de la musique de rue. Les reprises sont réjouissantes, d'accord, mais les titres composés par les Dead Plants sont, eux aussi, propices à la danse et à la fête. Il paraît que Simon, Seb, Niall et John vont revenir dans les parages cet été. C'est le moment de vociférer "Oh yeahhhhhh ! !"