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Chronique album : Detroit Grand Pubahs - Nuttin'butt Funk, par Zeu Western Manooch
Lundi 23 décembre 2024 : 6830 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
Detroit Grand Pubahs : "Nuttin'butt Funk"
Oui ! Toi dont la libido - et le reste - est en berne depuis trop longtemps. Toi aussi avec les tétons inhibés. Oui, toi, là qui n'ose plus te palucher. Fini tout ça , le duo loufoquo-porno de Motor City est de retour. Même équipe, même sanctions : mains au panier et calcifs aux chevilles, genoux râpés et tours de rein, fractures de l'oeil droit et sourires jusqu'aux oreilles, la banane quoi !
Et si une chose est sûre, c'est bien que les Detroit Grand Pubahs ne se sont jamais réellement pris au sérieux. Ce n'est certainement pas avec cette dernière sortie, au titre au combien évocateur - Nuttin'Butt Funk - que les choses risquent de changer. Ces déjantés assurent une nouvelle fois le show. Chantre d'une techno au mélange unique, fidèle aux fondamentaux qui hissèrent la musique électronique de leur ville à l'échelon planétaire, ces deux lascars salaces s'éclatent à la propulser par delà la stratosphère avec une flamboyance et un sens de l'humour indéniable.
Souvent en dessous de la ceinture, toujours aussi scabreux, parfois même engagé (Rollin' Papers & Bush), peut-être un peu plus spatial que de coutume - fondamentalement festif , en somme - ce troisième opus, attendu depuis bientôt trois ans, est signé sur leur propre label Det.Ele.Funk (Detroit Electro Funk) et offre une palette de sons et de styles diversifiés à l'excès . Bizarre, non ? Deep-house locale (Skydive From Venus), techno turgescente et booty bass (50,000 Legions), électro-funk huilée et musclée (Butt Market, ce titre... tout un poème ! ouchy !) rien n'y échappe. Les quelques sketchs débilo-trash enchâssés tous les 2 ou 3 morceaux nous rappelant, pour peu qu'on l'ait oublié, qu'on était quand même là, sur le dance-floor, pour s'en payer une bonne tranche.
Alors, les aminches, pensez à vous étirer ou sortez les jumelles, va y avoir de la chair fraîche à remuer sur le parterre. Mais méfi, Messieurs, Mesdames, on écoute, on ne touche pas !!
2008 - DET.ELE.FUNK / La Baleine Distro
Leur Murdochspace
Critique écrite le 30 octobre 2008 par Zeu Western Manooch
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