Accueil Chronique album : Dominique A - Eléor, par Pierre Andrieu
Lundi 23 décembre 2024 : 6830 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Critique d'album

Dominique A : "Eléor"

Dominique A :

Pop - Rock

Critique écrite le 07 mars 2015 par Pierre Andrieu

Cela fait déjà un bon petit moment que l'on voyage en compagnie des œuvres sensibles et stimulantes pour l'intellect de Dominique A, et il y a de grandes chances que l'on fasse encore un bout de chemin ensemble si l'on en juge par la qualité de son dernier album en date, Eléor... Le genre de disque idéal pour laisser divaguer son esprit au gré des mélodies accroche cœur et des mots d'une admirable poésie signés par le prolifique et ultra doué songwriter français. Parfait également pour prendre la route par la pensée et visiter - pour de faux certes, mais avec une vraie émotion - le Cap Farvel, le Canada, Eléor, Central Otago, Semana Santa ou encore l'Oklahoma, soit quelques uns des nombreux lieux au charme exotique et mystérieux évoqués dans les chansons. Les fans de Monsieur Ané retrouveront ici tout ce qui leur a plu lors des nombreux et passionnants trips précédents : une voix en apesanteur, des textes prenants, des arrangements fins, précis et aventureux (dignes des plus grandes louanges donc... ) et, last but not least, des compositions qui hantent l'auditeur longtemps après leur écoute... Eléor, Au revoir mon amour et Central Otago, les trois excellents premiers titres révélés avant la sortie de l'album, sont d'ailleurs bien placés pour rentrer dans la longue liste des perles intemporelles figurant dans la discographie de Dominique A. Au même titre que la bouleversante Oklahoma 1932, une composition belle à pleurer, l'enivrante Cap Farvel, l'épique Par le Canada ou encore la très dépouillée L'océan. Le disque Eléor dans sa globalité est une éclatante réussite qui, grâce à sa richesse, peut s'apprécier de multiples fois et vieillira bien, sans aucun doute. Et comme toujours dans les grandes œuvres, des paroles restent en tête, nous interrogent et font fortement écho à des choses vécues de manière très forte. On pense en particulier à la sibylline dernière phrase d'Au revoir mon amour, le sublime titre coécrit avec Laetitia Velma : " Peut-être mon amour, mieux vaut ne pas s'aimer qu'un jour ne plus s'aimer. " Pour résumer cette petite chronique d'un grand disque, on aime BEAUCOUP Eléor !

Liens : www.commentcertainsvivent.com, www.facebook.com/DominiqueAofficiel, www.cinq7.com/fr, www.facebook.com/Cinq7.





16 mars 2015 (Cinq 7 - Wagram)
Vignette Pierre Andrieu

 Critique écrite le 07 mars 2015 par Pierre Andrieu
 Envoyer un message à Pierre Andrieu

Dominique A : les chroniques d'albums

Dominique A : Vers Les Lueurs

Dominique A : Vers Les Lueurs par Pierre Andrieu
26/03/2012
Comme le laissait présager le magistral concert au Théâtre de la Ville, à Paris fin janvier 2012, où Vers les Lueurs avait été dévoilé en intégralité (juste après l'interprétation bouleversante de La Fossette), le nouvel album de Dominique A est une... La suite

Dominique A : La Musique

Dominique A : La Musique par Pierre Andrieu
07/04/2009
Johnny Hallyday a raison : Ça ne finira jamais, le talent que possède Dominique A pour offrir de régulières livraisons de petits trésors aux fans de chanson pop mélancolique et classe... Le nouveau disque de celui qui est à l'opposé des facilités... La suite

Dominique A : Sur Nos Forces Motrices

Dominique A : Sur Nos Forces Motrices par Pierre Andrieu
10/10/2007
Un disque live impeccable pour Dominique A et son irréprochable groupe de scène... Enregistré en 2007, avec les excellents Olivier Mellano (à la guitare électrique hallucinante), Jérôme Bensoussan (cuivres originaux, batterie parfaite), David Euverte... La suite

Dominique A : L'horizon

Dominique A : L'horizon par Simon Pégurier
01/09/2006
Après une dizaine d'écoutes de cet album, je n'arrivais toujours pas à rentrer dans ce disque, trop lourd, compliqué, littéraire, intimiste dans le mauvais sens. Pour la première fois en 15 ans d'une carrière irréprochable je m'apprêtais à faire une... La suite