Critique d'album
Gravenhurst : "The Western Lands (2007 / Warp Records)"
Ici ce sont de longues plages instrumentales, forcement mélancoliques, des mélodies qui nous font planter seul face à l'horizon. A ce titre, le morceau "Grand Union Canal" nous plonge dans une contemplation asthénique. Même si le son retrouve une sérénité, la tentation bruitiste s'exprime dans l'excellent Hollow men qui concilie des guitares sonicyouthesque et cette voix adolescente et gracile. Song among the pine nous replonge dans une langueur hypnotique. Tout comme Hourglass, magnifique ballade en état de grâce. On se quitte sur The Collector, encore un extraordinaire morceau, qui débute sur cette superbe voix folk, lente, puis une mélodie qui s'accélère légèrement jusqu'à l'envol.
Avec The Western Lands, Nick Talbot avait pour ambition de nous faire voyager dans un monde onirique. Une seule envie à la fin du voyage, plonger dans sa discographie de Gravenhurst et s'en prendre encore une dose.
/www.myspace.com/gravenhurst
Critique écrite le 28 décembre 2007 par Mystic Punk Pinguin
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