Accueil Chronique album : Howlin' Grassman Vs Stompin' Bigfoot - Open The Cage, par Philippe
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Critique d'album

Howlin' Grassman Vs Stompin' Bigfoot : "Open The Cage"

Howlin' Grassman Vs Stompin' Bigfoot :

Pop - Rock

Critique écrite le 14 décembre 2017 par Philippe

Yeehaaa, at last ! Nick Cave et son glorieux side-projet Grinderman sont enfin de retour ! ... avez-vous pensé, quand vous avez entendu I know that you don't love me pour la première fois à la radio (euh, pas la radio publique quand même hein, faut pas pousser, non, une émission d'un défricheur de vos amis, là-bas loin en Armorique...). Mais en fait non, vérification faite, ce sont "seulement" deux olibrii de Brest, Finistère, France, dont l'un a très précisément la même voix rapée au papier de verre de ce bon vieux Nickie (en version énervée) et qui tape sur ses futs, tandis que l'autre fait ses choeurs sur un délicieux toucher de guitare, évidemment déglinguée et vrombissante à souhait. Encore raté pour l'aiguiseur de couteaux, donc... Et d'ailleurs le tempo finit par s'accélérer un poil trop pour les velus Australiens, qui privilégient habituellement plutôt une certaine langueur toxique. Reste que la parenté vocale et sonore est vraiment frappante sur ce premier titre !

Pas évidents à dénicher sur le web, ils sont, ces Howlin' Grassman Vs Stompin' Bigfoot : quand on les g---le, pas la moindre vidéo - en dehors d'une bien dégueulasse prise au téléphone, sur leur page FB (et qui permet juste de vérifier qu'ils sont bien deux, comme dans tous les meilleurs one-man-band...). Mieux, il en ressort même une image de nos adorés Deadwood, allez comprendre... sauf peut-être si l'on considère qu'Old Bones pourrait effectivement être jouée par la section masculine de ceux-ci, ou encore qu'ils se sont déjà rencontrés par le passé, pour un concert qu'on aurait aimé voir...

Car de leur propre image enfin, une seule apparait sur la toile : deux gaillards rigolards et débraillés, debout la bière à la main devant un cendrier géant - typiquement des Bretons dans leur milieu naturel, en somme... Leur premier disque donc, le présent EP Open the Cage, affreusement trop court, aventure ensuite cette même voix Cave-ienne dans un genre a priori inexploré par cet immense artiste, avec le super titre rockab/punk Last Night Party ! Est-ce encore fait exprès, difficile à dire, mais sur le morceau final, Love, c'est cette fois le timbre nasillard et déchirant de ce bon jeune Bror Gunnar Jansson qu'on croirait entendre... Bong sang ne saurait mentir ! A quand une tournée dans nos terres lointaines, et dans nos caves humides les plus select, les gars ?

(2017, en téléchargement sur leur Bandcamp)
Vignette Philippe

 Critique écrite le 14 décembre 2017 par Philippe
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