Accueil Chronique album : I Pilot Daemon - Come What May, par Vilay
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Critique d'album

I Pilot Daemon : "Come What May"

I Pilot Daemon :

Metal - Hardcore

Critique écrite le 04 octobre 2010 par Vilay

Certains albums évoquent des images fortes à la première écoute. Le Cri de Munch mais aussi toute la symbolique qui se trouve derrière permettront peut être d'illustrer cette chronique alors que pour beaucoup d'entre vous la comparaison entre la peinture du norvégien et Come What May paraîtra tirée par les cheveux. Ce n'est cependant pas par hasard que le parallèle peut être établi. Si on prend le temps de décortiquer les textes signés, tout comme l'artwork, par Romain Barbot, on s'aperçoit que l'homme moderne est ancré dans une société matérialiste qui ne lui offre pas le bonheur nécessaire à son accomplissement et qu'il est obsédé par l'idée d'échapper à ça. D'ailleurs Munch a été inspiré par la vision d'une "nature traversée par un long cri infini" que l'on retrouve avec le chant screamo et les lyrics mystiques présents sur cette galette. L'utilisation du Bottomleg par Sylvain Suquet donne aussi un côté singulier et intimiste à cet opus soutenu par une rythmique lourde. Les plans de batterie de Baptiste Rocacher prennent tout leur sens sur des morceaux comme Only At Night ou El Salvaje dont la montée progressive provoque une grosse décharge électrique émotionnelle appuyée par les plans basses acerbes de Sebastien Veronese. En bref, les dernières heures du hardcore ne sont pas pour maintenant et cette nouvelle claque auditive s'en suivra d'une tournée avec Time To Burn.

 Critique écrite le 04 octobre 2010 par Vilay
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