Accueil Chronique album : KILL BILL VOL.1 - BANDE ORIGINALE DU FILM, par Philippe
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Critique d'album

KILL BILL VOL.1 : "BANDE ORIGINALE DU FILM"

KILL BILL VOL.1 :

Autres / Divers

Critique écrite le 26 janvier 2004 par Philippe

... quel que soit l'avis qu'on ait eu de ce film, et même si on est pas allé le voir, le monde a le droit de savoir que ce CD contient quand même :
- Nancy Sinatra, voix douce et poignante sur trois accords de guitare reverb, où l'on revoit toute la scène introductive et l'on se dit que non, décidément, c'est pas humain de tirer sur une fille aussi belle qu'Uma Thurman, surtout quand elle attend un enfant de vous, et qu'il faudra bien qu'il saigne salement et qu'il y passe, cet enfoiré de Bill ;
- Un certain Luis Bacalov, qui semble avoir recomposé la BO d'Il était une fois dans l'Ouest (harmonica compris) - Morricone pourrait porter plainte si ça n'était pas aussi réussi ;
- Twisted Nerve, ou la petite chanson sifflotante accompagnant l'infirmière tueuse et qui finit en explosion de violons à la Psychose ;
- Le discours d'Oren Ishii à son Conseil d'Administration, dont la fin un peu "coupante" rappelle immanquablement le mythique "Any of you fuckin'bitch moves, and I'll execute ev'ry motherfuckin'last one of ya !" ;
- Une impro rap de toute beauté de RZA, ex du Wu-Tang, hommage à la gracieuse et glaçante Oren Ishii ;
- Un twist endiablé à la trompette d'un certain Al Hirt, qui rappelle la mythique musique d'introduction de Pulp Fiction ;
- Un ancien hymne disco, Don't let me be misunderstood, ici en une version flamenco à vous donner la chair de poule (10 minutes - 10 minutes, nom de Zeus - de pur bonheur régressif, pour un peu on en ressortirait ses pattes d'eph et sa chemise pelle-à-tarte) ;
- la chansons des kitchissimes punkettes japonaises 5.6.7.8's, que je verrais bien en concert un de ces jours à la Machine à Coudre en première partie des Hatepinks ;
- The Lonely Shepherd, un morceau vaguement familier à la flûte de Pan de Zamfir, digne du plus grand film que Bruce Lee ait jamais tourné, digne du duel final d'un énorme Sergio Leone, et qui donnerait quasiment envie de pleurer ;
- Le speech d'Uma Thurman à la française à qui elle vient de couper le bras, d'un froideur à glacer les sangs (Bill, pense à éteindre ton portable et déménager, c'est un conseil !) ;
- Plus de-ci de-là, un rock bubble-gum à la Reservoir Dogs et des chansons outrageusement funky, à la Jackie Brown ;
- Et en fin de CD, quelques uns des bruitages les plus réussis et les plus flippants du film... et en bonus, c'est presque trop à ce stade-là, des bande-annonces inédites au format Quicktime !
Alors voilà, maintenant VOUS savez, vous ferez ce que vous voudrez du bon cadeau de la Fnac que Tatie vous a offert pour Noël, moi en tout cas je n'ai pas gaspillé le mien.
(2003)
Vignette Philippe

 Critique écrite le 26 janvier 2004 par Philippe
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