Chronique album : Kurt Vile - Smoke Ring For My Halo, par Pierre Andrieu

Accueil Chronique album : Kurt Vile - Smoke Ring For My Halo, par Pierre Andrieu

Dimanche 22 décembre 2024 : 6843 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Critique d'album

Kurt Vile : "Smoke Ring For My Halo"

Pop - Rock / FolkRockIndé

Critique écrite le 22 mars 2011 par Pierre Andrieu

Ex membre des très bons War On Drugs, le songwriter basé à Philadelphie Kurt Vile poursuit sa carrière avec un excellent deuxième album sous son nom, Smoke Ring For My Halo... Les dix morceaux qui figurent sur cet opus réellement addictif - les écoutes s'enchainent comme par magie, révélant de multiples détails dans les arrangements et la qualité inaltérable de l'écriture - oscillent magistralement entre folk pop mélancolique avec arpèges de guitare sèche en apesanteur, rock farouchement indé lardé de riffs un peu plus musclés sur des six ou douze cordes électriques et psychédélisme planant truffés d'effets stratosphériques et de guitare slide... Chantées d'une façon troublante évoquant une sorte de Frank Black Francis (ahh, les divins Pixies !) complétement désabusé ou un Jay Mascis (ohh, les géniaux Dinosaur Jr !) outrageusement enfumé voire un Dylan au réveil, interprétées avec savoir faire et inventivité par Mr Vile et son groupe The Violators, idéalement produites par le groupe et le chevronné John Agnello, les chansons provoquent des rêves éveillés, font divaguer très agréablement l'esprit et s'impriment durablement dans le cerveau de l'auditeur... Ce songwriting d'apparence simple, c'est en fait du grand art ! Car Kurt Vile réussit le tour de force de proposer des titres très personnels et spleenétiques tout en disséminant de ci de là des pop songs parfaites pouvant devenir des tubes : Jesus Fever, Society Is My Friend, Puppet To the Man... Il se pourrait bien que dans le corps de ce jeune homme chevelu et d'apparence assez commune se cache un digne et humble successeur des Byrds, de Frank Black, de Dylan, de Jay Mascis et de Neil Young. A suivre de près !

A lire également, la chronique du concert de Kurt Vile à la Maroquinerie à Paris, en mai 2011.

Liens : www.myspace.com/kurtvileofphilly, www.kurtvile.com, www.matadorrecords.com, www.beggars.com, www.myspace.com/beggarsgroupfrance, www.facebook.com/pages/BEGGARS-GROUP-FRANCE.

2011 (Matador Records - Beggars Banquet)

Critique écrite le 22 mars 2011 par Pierre Andrieu
Envoyer un message à Pierre Andrieu

Kurt Vile : les chroniques d'albums

Kurt Vile : B'lieve I'm Goin Down... par Pierre Andrieu
10/11/2015
Pas forcément sexy à regarder, pas hyper charismatique sur scène, trop franc en interview pour faire vibrer les cons avides de révélations people (pas d'overdoses en série, pas de top models dans son lit, pas de famille connue dans le milieu, pas de... La suite

Kurt Vile : Waking On A Pretty Daze par Pierre Andrieu
16/05/2013
Toujours perché dans un monde psyché folk rock bien à lui, Kurt Vile continue à enchaîner les albums avec une belle régularité et une classe jamais démentie. Après les très bons et longs en bouche Childish Prodigy et Smoke Ring For My Halo, voici... La suite

Kurt Vile : Childish Prodigy par Pierre Andrieu
18/11/2009
Activiste Lo-FI évoluant en solo depuis quelques années, Kurt Vile vient de faire paraître sur le label Matador un singulier premier disque enregistré en partie avec son groupe de scène, The Violators... Jeune songwriter basé à Philadelphie, Mr Vile... La suite

Kurt Vile : la fiche artiste