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Chronique album : Kyle Eastwood - Metropolitain, par Mcyavell
Lundi 25 novembre 2024 : 6356 concerts, 27233 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
Kyle Eastwood : "Metropolitain"
Le son n'a rien à envier aux productions américaines. La contrebasse de Kyle Eastwood est de plus en plus puissante au fil des albums. Elle survole davantage les débats que dans ses albums précédents où le saxophone (Paris Blue) et l'association sax/claviers (Now) étaient dominateurs. Sur Metropolitain, point de saxo ou presque. Les dialogues ont lieu le plus souvent entre Kyle Eastwood et Till Brönner, certainement un des trompettistes actuels les plus influencés par Miles Davis. Le fait que l'album soit co-produit par Erin Davis (également un "fils de") consolide cette sensation de mimétisme.
Une composition de Brönner, Bold Changes, le sommet de l'album, laisse tout de même la parole à mon instrument préféré. La trompette et le saxo s'y bal(l)adent exquisément clés dessus pistons dessous. Le point de départ d'une pièce est souvent une ligne de basse bien groovy sur laquelle Eric Legnini, Till Brönner et Manu Katché donnent libre cours à leur feeling. Les deux premiers s'entendent à merveille sur Samba de Paris, le troisième s'éclate sur Hot Box.
L'album a été enregistré en quatre jours et mixé en cinq sous la houlette de Michael Stevens son complice de toujours, certains morceaux ayant fait l'objet d'une seule prise, ce qui laisse augurer des performances scéniques de qualité. L'album Paris Blue est selon moi plus abouti et plus propice à la découverte de Kyle Eastwood. Mais le titre Bold Changes vaut à lui seul l'achat de Metropolitain.
(Candid Reports, 2009)
Critique écrite le 01 octobre 2009 par Mcyavell
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