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Chronique album : La Maison Tellier - L'art De La Fugue, par Mcyavell
Dimanche 24 novembre 2024 : 6412 concerts, 27233 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
La Maison Tellier : "L'art De La Fugue"
La plus grande partie du voyage a toutefois lieu au milieu des grands espaces. Car les images surgissent des instruments. Vous n'y pouvez rien, c'est ainsi. De la trompette jaillissent des cactus, de la guitare des chevaux, de la contrebasse un train à vapeur.
On ne peut s'empêcher de penser à Calexico sur un bon tiers des morceaux, à Crosby, Stills et Nash sur Mount Forever, à Dylan sur Goldmine, à Michael Stipe pour le final de Josh The Preacher. On s'amuse à déceler des clins d'yeux/références cinématographiques, musicales ou littéraires dans les paroles (La Peste, Il N'Est Point De Sot Métier, Please Do,
L'émouvant Babouin, message à celui qui a mal tourné de celui qui a bien failli
("Babouin, tu te souviens qu'y a dix ans / Y'avait qu'une seule chose qui comptait / C'était de vieillir pour être plus grand / Eh bien c'est fait") est la première de treize pépites. Suite Royale et L'Art De La Fugue brillent particulièrement. Mais Mexico City Blues est la plus étincelante : mélange de country, de negro spiritual, de bluegrass, de folk et de bande son de western spaghetti, elle résume à elle seule la créativité et l'éclectisme de La Maison Tellier.
2010 / Troisième Bureau
Critique écrite le 19 avril 2010 par Mcyavell
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