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Chronique album : MOM - CES MOTS ET CRIS, par Voto
Dimanche 24 novembre 2024 : 6409 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
Soyons vigilants ensemble pour découvrir MOM, un nouveau bon groupe rock français sur fond de mixture digitale plutôt moderne. Tous sales mômes, mais très respectueux de leur Mum, ils réussissent l'examen du
premier single haut la main. Leur tapage nocturne rend la bonne humeur au voisinage, leur mutinerie de garage band fait sauter la minuterie. On n'y retrouve du Pixies, des fragments du fils Buckley, du funambulesque à la Radiohead et de la déconne Devo. Comme la confiture prend, on peut inscrire sur le bocal sans rougir : bon rock
français avec de vrais morceaux de machines et d'émotion à l'intérieur. Leur attraction musicale colle à l'énergie, leur
descente terrestre dans les coeurs dilate les artères vers un meilleur millénaire, que des bonnes choses à reprendre sans modération.
Bien que le chanteur ne soit pas canadien, sa voix s'engouffre dans la nef principale, elle chavire dans les aigus et l'aigreur. MOM a de la gouaille, de la fougue synthétique et de la fugue vocale. Sur des textes ados où ça aime, ça se tourne vers l'autre, ça crache dans les
larmes, et ça ramasse les points dans l'espoir, le groupe suit la veine actuelle de Saez ou Luke ou l'émotion claque comme une corde à la gueule des coupables.
On ne peut oublier cette voix rentrant à la chignole trempée dans le miel dans le creux de l'oreille. Si vous vous levez avant la fin de l'écoute de ce quatre titres, vous allongerez la liste de ceux qui veulent très vite les découvrir sur scène. Comme MOM le confirme : on n'oublie tout, et tout se paie un jour, mais si vous achetez leur
disque vous aurez peut-être payé pour ne pas les oublier.
premier single haut la main. Leur tapage nocturne rend la bonne humeur au voisinage, leur mutinerie de garage band fait sauter la minuterie. On n'y retrouve du Pixies, des fragments du fils Buckley, du funambulesque à la Radiohead et de la déconne Devo. Comme la confiture prend, on peut inscrire sur le bocal sans rougir : bon rock
français avec de vrais morceaux de machines et d'émotion à l'intérieur. Leur attraction musicale colle à l'énergie, leur
descente terrestre dans les coeurs dilate les artères vers un meilleur millénaire, que des bonnes choses à reprendre sans modération.
Bien que le chanteur ne soit pas canadien, sa voix s'engouffre dans la nef principale, elle chavire dans les aigus et l'aigreur. MOM a de la gouaille, de la fougue synthétique et de la fugue vocale. Sur des textes ados où ça aime, ça se tourne vers l'autre, ça crache dans les
larmes, et ça ramasse les points dans l'espoir, le groupe suit la veine actuelle de Saez ou Luke ou l'émotion claque comme une corde à la gueule des coupables.
On ne peut oublier cette voix rentrant à la chignole trempée dans le miel dans le creux de l'oreille. Si vous vous levez avant la fin de l'écoute de ce quatre titres, vous allongerez la liste de ceux qui veulent très vite les découvrir sur scène. Comme MOM le confirme : on n'oublie tout, et tout se paie un jour, mais si vous achetez leur
disque vous aurez peut-être payé pour ne pas les oublier.
Critique écrite le 26 décembre 2001 par Voto
