Critique d'album
Muse : "Black Holes & Revelations"
Il est vrai qu'en calquant très précisément une voix à la Jeff Buckley sur des airs à la Radiohead (époque OK computer), le malin trio de Matthew Bellamy a trouvé le filon inépuisable. A force de refaire le même album, on a même fini - par amnésie collective sans doute - par parler de "style Muse" pour ces copié-collés honnêtes mais en aucun cas originaux ! Alors quand on entendu à la télé "Muse sert désormais de modèle à des groupes comme Radiohead" (oui oui, ce groupe divin et pionnier, aux prestations scéniques totalement bouleversantes et dont on n'échangerait pourtant pas le moindre album contre l'oeuvre complète des productions industrielles de Muse...), on s'est dit que leur attachée de presse était décidément trop douée, qu'il fallait réagir avec nos petits moyens et hurler : Noooooooo !
Car ce dernier et 4ème album, Black Holes & Revelations, est en tout points identique aux précédents : des chansons pêchues et mélodieuses, très faciles à s'approprier... et qui lassent dès la troisième écoute. La structure de l'album est immuable : maligne montée en tension chromatique sur Take a Bow, puis Starlight comme single évident car scientifiquement écrit pour plaire (on les soupçonne d'utiliser le fameux logiciel d'Universal...). Un peu de groove Prince-style sur Supermassive Black Hole, histoire de pouvoir dire que ce n'est pas exactement le même album qu'Absolution. Puis deux-trois singles putassiers à souhait (Map of the Problematique), des slows pour les filles (Soldier's poem) et un ou deux titres faussement méchants pout les garçons (Knights of Cydonia), des expériences orchestrales assez anecdotiques voire urticantes vers la fin (City of Delusion), et voilà un album facilement torché, quelques millions de sonneries de téléphone et autres T-shirts de vendus en plus ! Quand même pas de quoi sauter au plafond...
A l'instar d'un Tom Cruise au cinéma, les Muse sont des gendres idéaux, qui ne prennent jamais aucun risque, font exactement ce que leur producteur attend d'eux, et jouent donc leur carrière sur du velours. Tandis que leurs modèles pré-cités appartiennent à jamais à l'Histoire du rock, Muse risque cependant de sombrer bien vite dans un oubli bien mérité, déjà poussé vers la sortie par la prochaine fournée de petits malins qui visent déjà, eux, la génération née dans les années 90 !
(2007)
Critique écrite le 16 juillet 2007 par Philippe
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