Accueil Chronique album : Mondo Generator (Nick Oliveri) - A Drug Problem That Never Existed, par Philippe
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Critique d'album

Mondo Generator (Nick Oliveri) : "A Drug Problem That Never Existed"

Mondo Generator (Nick Oliveri) :

Metal - Hardcore

Critique écrite le 04 mars 2005 par Philippe

Cet album est d'abord le fruit d'un projet solo ancien de Nick Oliveri, bassiste de Queens of the Stone Age. S'étant fait virer du groupe après le sublime Songs for the Deaf (le meilleur album rock de 2002 sans conteste, ou alors qu'on nous prouve le contraire), c'est devenu son projet, tout court. Il a rejoint certains des potes avec qui il formait autrefois le groupe Kyuss. Le titre semble d'ailleurs faire allusion à une possible raison de licenciement, comme la chanson Fuck you I'm free !...
Dès les premiers accords de cet album, on comprend que la parenté (si parenté il y a) avec Queens of the Stone Age ne saurait s'entendre que sur quelques titres (même avec une patte identifiable à la basse, celle de Nick). Il va plutôt s'agir ici d'explorer toute sa palette de talents (et d'embrasser un large public, du thrash au metal indus en passant par le punk hardcore). Le premier titre est brutal et hurlant (on pense à Ministry), les deux suivants sont QOTSA-style (autrement dit, brutal sans excès), tandis que le quatrième tire vers le punk rauque hurlé à la Exploited.
S'il y a de ci de là des bruitages, extraits de conversation comme sur Songs for the Deaf , il s'agit bien ici de récurer les cages à miel, sans trop de fantaisie. D'ailleurs Nick Oliveri a un fort bel organe de chanteur de trash : il chante bien, plutôt dans le registre du hurlement, mais honorablement aussi quand c'est plus calme (dans les jolies balades All I can do et Day I die).
Le proverbe dit "Qui trop embrasse mal étreint" : c'est le seul reproche que l'on peut faire à Mondo Generator : le disque est plus une démonstration de force et de polyvalence qu'un réel projet artistique. Mais dans l'ensemble c'est assez défoulatoire, plaisant, bien produit.
Le personnel de QOTSA ayant encore changé depuis (il ne reste que Josh Homme), il est d'ailleurs fort possible que ce disque ressemble plus à Songs for the Deaf que leur prochain opus, attendu fin mars. Conclusion selon la formule : si vous avez aimé Songs for the Deaf, vous aimerez ...
Ipecac/Southern Records
(2003)
PS 2006 : Nick et ses potes remettent le couvert, cette fois-ci en son nom !
Vignette Philippe

 Critique écrite le 04 mars 2005 par Philippe
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