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Chronique album : Pussycat Dolls - Doll Domination, par Philippe
Mardi 26 novembre 2024 : 6343 concerts, 27234 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
Pussycat Dolls : "Doll Domination"
Après une longue et courageuse enquête (de quelques minutes) sur le web, dont environ trente secondes de fascination, on a conclu que leurs clips ne sont qu'un long trémoussement de demoiselles en sous-vêtements, hélas si parfaites qu'elles ont l'air d'être en plastique - il leur manque en somme le côté vaguement "réel" et donc charmant qu'avaient leurs ancêtres les Spice Girls... Du coup, qui l'eut cru, même regarder une de leurs vidéos en entier s'avère finalement impossible, à moins d'être durablement fasciné par des beautés littéralement extra-terrestres.
On se doute bien qu'avec un attrait visuel pareil, étant par ailleurs bonnes danseuses à première vue, les PCD ne sont pas inquiètes quant aux ventes de places de leur show. A ce stade la sortie d'un disque pour vendre un spectacle totalement visuel relève d'ailleurs purement de l'anecdote !
Très aimablement, et sans doute convaincu de ne pas en vendre beaucoup, leur manager a donc mis en ligne sur leur page Myspace l'ensemble des chansons du disque : une collection de titres R'n'B plan-plan et autres slows sirupeux globalement interchangeables, mollement produites, usant et abusant de vocodeurs, certainement pas aussi inspirées que peuvent l'être la vieillissante Madonna où même la désopilante Britney au top de leur forme... même avec quelques participations de voix mâles vaguement rapeuses afin qu'on ne sombre pas dans le sommeil dès le troisième titre.
Il y a bien une chanson à sauver, In Person (hélas, pas de clip), pour son côté sautillant et pétaradant à la Santogold, mais c'est tout de même avec soulagement qu'on atteint la fin de l'écoute, à n'en pas douter unique, de Doll Domination... Que ceux qui courront voir ceci en concert la langue pendante sachent tout de même pour leur gouverne, et c'est le rôle de Concertandco que de le répéter, que la charge érotique de n'importe quelle vraie chanteuse inspirée et habitée, et quel que soit son physique d'ailleurs, est mille fois plus forte que celle ressentie devant un interminable ballet de gymnastes siliconées en playback ... fussent-elles à moitié à poil.
(2008)
Critique écrite le 13 octobre 2008 par Philippe
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