Accueil Chronique album : Sinner Sinners - Optimism Disorder, par Pierre Andrieu
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Critique d'album

Sinner Sinners : "Optimism Disorder"

Sinner Sinners :

Pop - Rock / Heavy

Critique écrite le 05 mars 2017 par Pierre Andrieu

Fidèle à sa (bonne) réputation de combo heavy rock 'n roll bien rentre dedans, Sinner Sinners revient avec un surpuissant nouvel album truffé de saillies punk hardcore 'n roll hurlées à s'en faire péter une durite sans espoir aucun de " réparation ". Sur Optimism Disorder, le groupe du couple franco hollandais Sam et Steve Thill, toujours basé à Los Angeles avec pour voisin le fameux moustachu Jesse Hughes des Eagles Of Death Metal, multiplie les titres qui - même si le thème du disque s'articule autour du rêve américain, visiblement assez déprimant au final - claquent foutrement bien dans la sono. Et ce grâce à moult guitares en furie, rythmiques plombées, orgue tournoyant et parties vocales vociférées très FORT par un disciple exaspéré du grand Iggy Pop... C'est du violent, de l'énervé de la distorsion, du couillu (mais avec un peu de finesse féminine grâce à Sam), la seule " ballade ", la peu optimiste Desperation saved me (out of desperation), étant peu propice aux slows langoureux... Sur cette volée de chansons mises en boite chez Dave Catching (guitariste d'EODM) au Rancho de La Luna, à Joshua Tree, en Californie, avec Macy Mullen (lead guitar), Mike McCrary (basse), Ben Palmer (guitare), Jason Blaustein et Michael Amster (les deux à la batterie), les watts sont lâchés à fond, on pense en particulier aux virulentes et idéales pour réveiller un mort Last Drop (tube sur les ravages de l'alcool, c'est original), Hate Yourself et California. A signaler, un joli solo de... flûte signé Mister Hughes sur le très bon titre de desert rock Celexa Blues, mais également une bonne reprise d'I Had Too Much To Dream des Electric Prunes et une relecture punk bien branlée et considérablement musclée du morceau de Jacques Dutronc, Il est cinq heures Paris s'éveille (uniquement pour les heureux possesseurs de la version vinyle). Bref, si Sinner Sinners ne s'aventure pas en terrain inconnu, ce disque est très bien envoyé et parfaitement bâti pour faire headbanguer comme un dingue. Que l'on soit en train de l'écouter tout seul chez soi, ou à plusieurs en version concert dans un club, lors d'une violente prestation live dont le groupe a le secret...

Une interview de Sinner Sinners à propos de cet album est à lire ici...



Liens : www.facebook.com/sinnersinners, twitter.com/SinnerSinners, www.sinnersinners.com, www.leftfrontdoorrecords.com, lasthurrahrecords.com...





3 mars 2017 (Cadavra Records, Left Front Door Records, Last Hurrah Records)
Vignette Pierre Andrieu

 Critique écrite le 05 mars 2017 par Pierre Andrieu
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