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Chronique album : George Tabb / Stéphane Pena - Take My Life, Please / Livre, par Philippe
Dimanche 24 novembre 2024 : 6409 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
George Tabb / Stéphane Pena : "Take My Life, Please / Livre"
Mais quand il s'agit de George Tabb traduit par Stephane Pena (grand auteur gonzo s'il en est, voir l'hilarant récit de sa tournée avec les Spinal Tap phocéens), non seulement ce n'est pas chiant, mais c'est assez fabuleux. Les expressions hurler (ou pleurer) de rire ne sont pas trop fortes pour décrire l'état dans lequel vous mettent ces chroniques new-yorkaises. Soit la bio d'un jeune punk né au bon endroit, au bon moment, c'est-à-dire, adolescent et habitant près du mythique club CBGB, à la fin des années '70. Et pourtant, avec toutes les qualités nécessaires pour faire de sa vie un enfer : juif et pauvre, toxicomane et légèrement irresponsable. Punk rock, quoi.
Qu'il risque sa vie pour sauver son cuir (et ses badges de Ramones évidemment), qu'il se fasse refiler un joint au LSD (et narre les différentes phases du trip, psychotropes puis vomitives), qu'il combatte un rat géant bien décidé à envahir la cuisine de sa mère (au péril de sa vie), qu'il raconte la grande époque du Rocky Horror Picture Show (en costume et bas-résille, s'il vous plaît), ou sa tentative de se faire pousser une barbe, ou encore son incrustation dans un bar à stars ou même ses efforts désespérés pour entrer dans une confrérie étudiante à l'américaine afin d'avoir de la bonne coke (confrérie pourtant composée de bimbos hydrocéphales et d'analphabètes antisémites), ou que pour finir son armure de punk viril se fissure devant une bande de drôles de mioches blacks au camp de vacances... George Tabb traverse les épreuves et les humiliations, les trips et les bons moments avec la même nonchalance, et un humour à toute épreuve.
Joey Ramone meets Woody Allen... Alors pour réviser vos classiques de l'histoire du punk comme pour rigoler un bon coup, jetez-vous donc sur cet opuscule qui trône par exemple en belle place dans la bonne maison Lollipop. Puis si vous le connaissez, vous aurez envie comme moi de botter les fesses au sympathique Pena pour qu'il continue à traduire avec son propre talent (il est lui-même un songwriter punk bien connu), ce que l'on pressent être une grande oeuvre de la littérature underground.
Take my life, please.
Corde Raide Editions, 20 r Providence 13170 Fuveau / Distribution : La Passerelle, Lollipop Music Store, L'Odeur du Temps.
Critique écrite le 28 janvier 2007 par Philippe
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Pena : P?na par Pirlouiiiit
10/09/2006
Cela fait des années que le Pinguin me parle d'un gars qui bien que présent a la plupart des concerts punks (en tout cas ceux organisés par Ratakans) fait de la chanson française. C'est vrai qu'on le retrouve sur certains clichés des feu-Gasolheads.... La suite