Critique d'album
The Black Angels : "Phosphene Dream"
Pas sur. Rappelons qu'Axel Maas et ses camarades en sont quand même à leur troisième exercice du genre. Et à chaque fois un succès à la clé, le style de musique agréable à écouter même dans une baignoire remplie de petits casses croutes pour pingouins plus communément nommés glaçons. Victime consentante d'un voyage introspectif au cur des 60/70's dont on aura du mal à se lasser, Phosphene Dream est certainement l'uvre la plus aboutie des séraphins noirs. Une ambiance d'avant apocalypse dénuée de " Bad Vibrations", de gros nuages noirs en fond de tableau certes qui n'entament en rien l'orgie funeste trouvant, sans difficulté, refuge dans nos oreilles. Et ce ne sont pas les quelques moments de latence à l'image du "Yellow Elevator #2" qui viendront calmer les Black Angels dans le tourbillon de leur folie. Brut de décoffrage, c'est frénétiquement que les cadences d'une autre époque, entraînent, pervertissent, déshumanisent, quiconque s'y perdrait. Retour à l'essence même du psychédélisme, de " River of Blood" à "True Believers", on s'y méprendrait presque avec les gourous du genre, Jefferson Airplane, Velvet Underground et soyons fous, les Doors ! Pour sur que s'ils n'étaient pas, dans le pire des cas, devenus des légumes, Black Angels aurait été pour eux non pas un second souffle mais l'occasion entre deux lignes de se replonger dans la nostalgie juvénile d'une période aussi débridée que la musique qu'ils produisaient. Mais le tour de force de Black Angels, reste incontestablement la facilité avec laquelle ils nous transportent d'un univers à l'autre comme un simple coup de "Telephone ". Coup de grâce, celui de "The Sniper", embusqué en fin de cet utopique songe, qui finira de nous achever, pardon de nous retirer de cet étrange Phosphène Dream.
Cet album alors ? De l'éther démoniaque consommée et approuvée par Hunter S Thompson, himself ! Bien moins sombre que les précédents mais tout aussi planant. Black Angels est à coup sur la meilleure chose qui pourrait provenir de ce triste état nommé Texas ! Assurément l'endroit où ils doivent vendre le moins d'album sur terre !
Critique écrite le 07 octobre 2010 par Boby
Envoyer un message à Boby
The Black Angels : les chroniques d'albums
The Black Angels : Death Song par Pierre Andrieu
08/04/2017
Quatre ans après le très bon Indigo Meadow (album ayant donné lieu à un fantastique passage au festival Villette Sonique en 2015 !), les Black Angels sont de retour avec un disque nommé Death Song, un nouveau moyen pour déclarer ouvertement leur... La suite
The Black Angels : Indigo Meadow par Pierre Andrieu
30/03/2013
Toujours à fond dans leur trip " rock psyché qui tue ", les bien nommés Black Angels remettent le couvert avec Indigo Meadow, un album satanique à souhait convoquant, comme il se doit, le meilleur de la musique du diable... En prenant plus que jamais... La suite
The Black Angels : Phosphene Dream par Pierre Andrieu
21/09/2010
Sur son nouvel album, Phosphene Dream, le mystérieux groupe texan The Black Angels au nom inspiré par une chanson du Velvet Underground permet une très belle plongée en apnée dans l'enfer du rock garage psyché pop des années 60 et 70... Quelques... La suite
The Black Angels : Directions To See A Ghost par zeu western manooch
13/06/2008
Austin, Texas. Un groupe de jeunes activistes répondant au nom quelque peu lugubre de The Black Angels tente de faire entendre sa voix dans un État où il ne fait pas forcément bon crier trop fort. De retour sur le devant de la scène avec ce 3° opus,... La suite