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Chronique album : The Casanovas - Reptilian Overlord, par Lebonair
Vendredi 22 novembre 2024 : 6714 concerts, 27230 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
The Casanovas : "Reptilian Overlord"
Pop - Rock
Critique écrite le 15 novembre 2020 par Lebonair
J'étais en plein rêve... Assis le cul dans ma Ford Mustang, j'ai démarré le moteur et j'ai mis dans la foulée le nouvel album des Australiens de The Casanovas dans le lecteur cd. J'ai mis le volume à bloc, j'ai appuyé sur l'accélérateur et j'ai pris la route. J'ai 38 minutes à faire, comme la durée de ce fameux " Reptilian Overlord "... Et dès les premières notes, le ton est donné, je vais être en bonne compagnie. Le premier brûlot " Hollywood Riot " me secoue directement le cerveau et je tape sur mon volant avec enthousiasme. Les morceaux s'enchainent à la vitesse de la lumière et le paysage défile également à la vitesse grand V. Le soleil tape fort, le goudron fond avec la chaleur, on transpire dans ce désert australien et comme l'album, on respire la poussière. Archi-Classique mais sacrément efficace, le power trio nous balance 10 titres rock à l'état brut. Avec eux, aucun virage, on est face à une ligne droite qu'on prend pied au plancher : on est sûr de ne pas arriver en retard ! Rien n'est à jeter, tout est à consommer dans ce disque qui met sacrément la patate et offre une pêche d'enfer. Tommy Boyle chante plutôt bien, il ne crie jamais, le grain de sa voix est agréable et il sort de superbes sons de guitare. La basse tenue par Damo Campbell (qui assure certaines parties vocales également) est superbement mixée. Il faut dire que c'est l'ingénieur du son et producteur Mark Opitz qui est aux manettes. On jette un oeil sur son cv et on comprend mieux pourquoi " Reptilian Overlord " sonne aussi bien.Rickie Rae, à la batterie, forme avec le bassiste une sacrée rythmique et avec The Casanovas, on trouve là un power trio de haut vol. Je suis déjà arrivé, je me gare sous un palmier, j'ai chaud mais j'ai adoré ces 38 minutes en leur compagnie. Je sors de ma caisse, je lève le nez, et je vois une énorme affiche qui marque en grosses lettres "The Casanovas are back !"
