Accueil Chronique album : The Hatepinks - Hate!-oupupo Songs, par C.R.Alder Wright *
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Critique d'album

The Hatepinks : "Hate!-oupupo Songs"

The Hatepinks :

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Critique écrite le 25 novembre 2007 par C.R.Alder Wright *

"Desolé Madame X, vous n'aurez que 5 minutes pour enterrer Monsieur X, on doit libérer le funerarium a 11h15." Voila a peu près ce que l'on peut lire dans les pages de certains de nos journaux. A l'heure de cette mort industrielle, du chaos crée par la drogue dans une neurone sur deux et de la passion de l'alcool chez l'ensemble de la population de notre pays, va t-on reprocher à un groupe de faire une musique flirtant de plus en plus avec la grande faucheuse?
Simple, rapide, efficace, le 45t Oupupo des Hatepinks sorti sur Sqoodge records semble pouvoir s'assimiler au meurtre de n'importe qui, 16 détonations de 30 secondes dans la tête du chaland qui va apparement devoir mettre de côté les Ramones, qui semble se perdre dans une musique un peu trop evoluée maintenant qu'Oupupo est sorti.
Mais Oupupo c'est quoi exactement, c'est la technique de l'Oulipo créé, entre autres par Raymond Queneau adapté au punk-rock. Les plus incultes iront voir sur Wikipedia, les Plus malins feront semblant de savoir, les autres sauront ce qu'est l'Oulipo.
En fait les Hatepinks, groupe prétentieux trouvant la publication de disques punk trop simple a leur gout, decident de se poser des contraintes, Chanson de 30s, enregistrée en une nuit sans n'avoir rien ecrit auparavant. Au total, une quinzaine de contraintes dont la dernière "take drugs and kill yourself" qui sonne comme une évidence après 8 minutes de démence.
On retrouve des chansons proches de la perfection "How to make speed?" sur les hommes d'affaires, "Rocket to the Usa", et des chansons de merde aussi mais qui ne durent que 30 secondes, on les oublie donc assez vite. Les Hatepinks s'autorisent des reprises des Stones "Satisfaction", des Stranglers avec "Rock it to the moon" et des Wards sur la geniallissime "Weapon Factory".
L'envie de rire qui peut prendre en écouant n'est pas du au ridicule de la chose, mais parce que l'on sent la mort si proche, qu'on prefere rire pour oublier qu'elle se faufile en soi.
Le tout relève donc du miracle à en croire les conditions d'enregistrements decrites dans "Dig It". On peut donc parler d'un excellent 45t qui t'habille toi et ta famille.

 Critique écrite le 25 novembre 2007 par C.R.Alder Wright *

The Hatepinks : les chroniques d'albums

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