Accueil Chronique album : Horrorpops - Hell Yeah, par Philippe
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Critique d'album

Horrorpops : "Hell Yeah"

Horrorpops :

Autres / rockskapunk,

Critique écrite le 28 janvier 2005 par Philippe

Voilà un très sympathique disque de 'rockskapunk' qui a curieusement échappé à la sagacité habituelle des encyclopédies vivantes de Concertandco... Les Horrorpops, donc. Disque que j'ai emprunté sous la seule foi de sa couverture, où s'affiche une créature brunette, tatouée et sexy en diable appelée Patricia, derrière une contrebasse somptueuse et kitsch. La chanteuse du groupe, qu'on imagine d'une sensualité explosive grâce à sa voix à la Gwen Stefani (époque No Doubt - Just a girl). Malgré l'aspect tout à fait U.S. de cette prodution, une rapide recherche (leur site web est très bien, je le recommande) m'a montré qu'il s'agit en réalité d'un groupe allemand, ayant sorti ce disque sous un label néerlandais en 2004, après de nombreuses années de scène et notamment une tournée en Europe avec Offspring en 2004 (une sacrée caution, et d'ailleurs je pense que leur concert devait être mieux que le set de ces américains un poil répétitifs). Qui croyait que les Teutons ne pouvaient pas eux aussi exceller dans ce style de musique ? D'ailleurs les Hatepinks ne sont-ils pas allemands par la mère ? Disons-le tout simplement, la musique des Horrorpops est comme leurs dégaines et leurs tatouages : festive, pétaradante outrancière, disons-le, bandante ! Ils sont bons aussi bien en ska-punk (Julia, Girl in a Cage), qu'en punk-rock-pour-de-vrai (Ghouls, Miss Take, Baby Lou Tattoo). Ils ne se privent pas de rockabilly qui donne irrésistiblement envie de danser(Kool Flattop), ni de rock-n-roll carrément à l'ancienne (Dotted with Hearts avec choeurs mâles kitsch qui font "aoum aoum aoum" en arrière ), le style aussi de l'anthem du groupe est aussi la définition qui leur va le mieux : Psychobitches outta Hell. Rien de révolutionnaire sous le soleil, diront les blasés ? Rien mis à part 6 nouvelles créatures dont au moins 3 féminines, tatouées et percées de partout, qui font une musique à retourner Joe Strummer, Elvis et Joey Ramone dans leurs tombes et dont les concerts doivent être des tueries ! En attendant il est complètement possible et recommandé aux aficionados du genre d'acheter leur disque, fut-ce dans le cyber-monde.
(2004) Hellcat records

 Critique écrite le 28 janvier 2005 par Philippe