Chronique album : The Love Me Nots - Upside Down Inside Out, par Philippe

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Critique d'album

The Love Me Nots : "Upside Down Inside Out"

Pop - Rock

Critique écrite le 29 mai 2010 par Philippe

On a écrit il y a peu dans une chronique que le rock garage ambiance 60's, vivait un beau printemps au 21ième siècle. Fort heureusement, il n'est plus seulement question, comme il y a 50 ans, de bandes de garçons en costards plus ou moins laids et mal coiffés, ni comme il y a 30 ans de groupes de filles revendicatives : désormais les line-up mixtes ont aussi la cote ! Ce sont donc 2 femmes et 2 hommes de Phoenix, Arizona qui composent The Love Me Nots, véritable usine à tubes instantanés, pour la plupart basés sur des plans mille fois entendus, mais joués avec une classe et une énergie proprement irrésistible, entre Farfisa bondissant, guitares roboratives, batterie et cymbale chaleureuse et voix de pétroleuse sexy. Il faut signaler en outre que la chanteuse et organiste Nicole Laurenne semble plus qu'émouvante sur scène, tout comme la bassiste Kyle Rose Stokes...
Difficile en tout cas, même sur disque, de résister à ce qui rappelle "au pire" les B 52's (Karen, You don't know a thing about me), mais plus souvent les flamboyances rock de Wraygunn (You're bringing me down). Surtout que la belle Nicole et ses sbires dérapent allègrement dans diverses digressions : des incursions punk (enthousiasmante Take Pity & Not that kind of Girl, pratiquement du Lords of Altamont), des balades à haute énergie sensuelle comme Fire & Pride & Undone, ou encore du power garage survolté (The Kinda Love I Got, qu'auraient pu signer les Bellrays, voire les Donnas...).
Réussissant avec élégance le grand écart entre de la quasi-variété des 80's (attention, on parle bien de celle des USA, pas de la nôtre, hein ?), et le garage-rock tous styles et époques confondues, on aura compris que The Love Me Nots est le remède idéal aux matins difficiles, mais aussi un ingrédient particulièrement utile aux soirées de danse enfiévrées, où comme le promet le titre et comme le suggère la pochette, ils vous mettront sans difficulté un dance floor entier cul-par-dessus-tête.
(Bad Reputation / Atomic a Gogo, 2009)

Critique écrite le 29 mai 2010 par Philippe
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